Sadismus Jail
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 Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]

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Etoile Archantaël
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Etoile Archantaël


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MessageSujet: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeVen 11 Juil - 18:31

Il y a des murs partout, des grilles, des salles, des portes, des serrures, des couloirs, mais pas de fenêtres, ou alors elles sont elles aussi barricadées. Le souffle me manque mais je ne me plaindrais pas. Pas tant que cette maudite gardienne sera là. J’espère ne pas la revoir, si elle veut passer un mauvais quart d’heure, c’est le meilleur plan. En tout cas, elle ne m’a pas loupé et lui non plus d’ailleurs. D’abord un coup sur la tempe puis un malmenage au sol, sympa comme programme. Je déglutis faiblement et tente de marcher droit. C’est pas si compliqué, d’abord le pied droit, ensuite le pied gauche, et ainsi de suite. J’ai l’impression que ça fait des heures et des heures que je déambule dans la prison en compagnie de Karen. Oui, c’est comme ça qu’elle s’appelle cette garce. Bien évidemment, je ne l’insulterais pas à voix haute. La salle d’isolement m’a déjà calmé et je ne compte pas passer au stade de la salle de tortures alors je me contente de la suivre bien gentiment. Je soupire souvent mais elle n’y fait pas attention et heureusement. Aucune de nous deux ne parle et c’est tant mieux. Déjà peu bavarde, là je n’ai vraiment plus rien à dire. Et puis, les seuls sons qui pourraient franchir la barrière de mes lèvres sont des gémissements dus à cette douleur lancinante qui me broie le cerveau. Mais ça, bien sur, tout le monde s’en fout pas mal que j’ai mal. Que j’ai du sang dans la bouche aussi apparemment. Tout ce qui compte, c’est de m’emmener dans cette fichue salle. Je prie pour qu’elle laisse au moins la lumière, histoire de me sentir moins seule. Parce que dans le noir, ça risque d’être moyen. Je ne sais même pas combien de temps je vais rester là-bas. Personne ne me tient au courant et je pense que même si je pose la question, on ne me répondra pas. Le silence est d’or dit-on. Un nouveau soupir et je serre les dents tout en ravalant ma salive. Il n’y a plus que ce goût métallique qui me reste entre la gorge.

Si je me laissais aller, j’en pleurerais. Mais la fierté fait refouler ces larmes assassines. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’elles deviendront maîtresses de mon corps. Je ne laisserais pas la tristesse m’assaillir. Pas même le désespoir ne trouvera de quoi se sustenter. Un énième coup d’œil à ma geôlière et je remarque une fois de plus sa froideur et son sérieux. Elle reste de marbre, chaque pas maîtrisé, la tête haute, le regard sur. Je ne suis rien derrière elle, pas même un tas de boue. Une loque qui croit être quelqu’un. Amusant, vous ne trouvez pas ? Finalement, la violence ne rime à rien. J’aurais du la laisser seul dans sa stupidité. Sauf que je n’ai pas pu ravaler cette vague d’idiotie qui a fait que je l’ai frappé à mon tour. L’orgueil mène facilement à la perte de l’homme. Voyez cette simple démonstration. Je ne pense pas avoir une grande estime de moi, cependant, je fais beaucoup pour sauver mon honneur, préserver les apparences. Ca ne rime à rien, certes, mais au moins, ça me permet de me sentir à l’aise. De croire que je contrôle la situation alors qu’en réalité, je perds totalement le contrôle. Je n’ai la main sur plus rien, même ma vie part en fumée et bien que je referme les doigts dessus, seule une odeur de brûlé demeure. Vivre dans l’illusion tue mais je préfère mourir en ayant cru être aimée. C’est tellement… mieux.

Un pas, encore un autre. Mes pieds martèlent le sol et c’est avec une haine des gradés que j’arrive dans le couloir fatidique. Pire que le couloir de la mort. Au bout une porte blindée. J’imagine mes doigts à son contact. Elle m’effraie et son aspect glacial ne me dit rien qui vaille. J’ai fait la maligne et à présent, je m’en mords les doigts. L’appréhension se fait sentir. La peur s’insinue en moi et c’est comme une bombe à retardement. Un décompte qui vient de s’enclencher. Dix. Les regrets ne mènent à rien. Neuf. Qu’y a-t-il derrière cette porte ? Huit. La souffrance ne me fait pas peur. Sept. La mort non plus finalement. Six. Que je meure ne changera rien, la Terre continuera à tourner dans le même sens. Cinq. Le cœur s’emballe et bat rapidement, furieusement, férocement. Quatre. La porte se rapproche inévitablement mais la chute n’en finit pas. Trois. Je crois avoir connu le bonheur deux fois dans ma vie, si courte soit-elle. Deux. Et la deuxième fois a été avec toi, Bella. Un. Pas seulement le bonheur mais aussi l’amour.

C’est la fin…

Je déglutis faiblement. Tout se relâche et j’en tremble. Oui, je frissonne de partout. Mes poils se hérissent et c’est avec une terreur non maîtrisée que je fais face à la porte. Bien que mes yeux soient fixement posés sur elle, je l’évite du regard, craintive. C’est maintenant que je me rends compte que j’ai joué avec le feu. J’ai fait la conne. C’est comme si l’on m’enfermait une seconde fois. Mais cette fois-ci, le jugement a été plus rapide. J’ai beau vouloir me ressaisir, rien n’y fait. Prise de tremblements convulsifs, j’observe la gardienne sortir un trousseau de clés de sa poche. L’idée folle de m’emparer de ces clés et de l’enfermer à ma place s’empare de moi. Sauf que je me souviens qu’elle a sur elle une matraque et un revolver. C’est peine perdue. La clé rencontre la serrure et ne fait plus qu’un. Un déclic et l’histoire s’arrête ici. Ouais, voilà où peut mener l’orgueil, tâchez de vous en souvenir. La porte s’ouvre, je franchis le seuil et me retrouve illuminée par une lumière blafarde, disjonctant de temps à autre. Vive l’ambiance. La porte se referme lourdement dans mon dos et me fait sursauter. Pas le bond de trois mètres au-dessus du sol mais presque.

Elle hurle, cette fille assise, contre le mur de l’école. Elle pleure en silence. Et son autre Elle, l’œil noir, un rictus de sourire sur son visage, est debout à côté d’elle. Elle ne dit rien, elle attend son heure. Bientôt, elle pourra être. Tel un paradis qui s’évade, vient le glas du verre brisé, une folie en pleine escalade, une peine qui part rire cassé. Et qui s’enfuit en pleurant, larmes amères perdues, d’une fille souffrant, mourrant, toutes les vies qu’elle n’a eu. Et à la toute fin des fins, dans ce début de femme en elle, résonne ce carillon cristallin, hurlant pour et à l’infini. Il ne lui restera plus, au dessus d’un pauvre corps flasque, qu’à revêtir d’un manteau de nues, ce nouveau visage, ce masque. Assez que de vivre en se sentant enfant, je veux pouvoir à nouveau porter mon masque d’adulte avec fierté. Assez que de se demander si on est important, je vis toujours toujours avec le poids écrasant du ciel au dessus de moi. Assez que de se dire qu’on sera toujours seule, je serais celle que je suis, seule ou non. Je finirais ma vie ainsi. Assez que de croire en une quelconque destinée, je ne suis pas exceptionnelle, juste autre. Je voudrais pouvoir dormir, rêver, pour ne plus me réveiller. Rêver, à jamais. Toujours.

Se taire, tu m'en as tant dit, plus rien ne m'étonne. Se faire, des serments muets, des promesses aphones, les mots de trop. Il faut se taire. Nos langues se fatiguent, ménageons-les pour se faire langue contre langue un dialogue de sourds. Parfois, crois-moi, on doit se taire. Garde ta salive, que je puisse enfin la faire couler dans ma gorge comme un doux venin. Les mots de trop. Il faut se taire. Nos lèvres sont sèches et nos bouches ont mieux à faire que se prendre au mot, que de se prendre au jeu. Parfois crois-moi, on doit se taire. Enfin, se taire, à la fin.

Et là, devant moi, je te vois. Telle une apparition, un spectre, un fantôme, un revenant. Tu es bel et bien là devant moi, assise sur le sol, adossée contre le mur. Mais que fais-tu là mon amour ? Ta place n’est pas ici, pas à mes côtés, pas dans cette pièce. Et pourquoi me regardes-tu avec de grands yeux étonnés ? Oui, j’ai du sang séché sur les lèvres et je dois avoir l’air d’un cadavre vivant. Mais toi, tu es là alors plus rien n’est anormal. J’aime à croire que c’est parce que j’ai pensé à toi que tu es là. Mais il y a bien longtemps que mes prières ne sont plus entendues. Cependant, le désir de te reprendre monte en moi. Braise ardente, je me consume lorsque mon regard croise le tien. Je ne sais pas si je l’ai mérité ni même si je te mérite mais en tout cas, tu tombes à pic. Bella, j’ai envie de toi, j’ai besoin de toi. Ma Lune, porte-moi jusque dans ton univers parmi mes sœurs, les étoiles. Ensemble, nous célébrerons notre rencontre fortuite. J’ai froid, il fait froid. Mais je sais que tu sauras me réchauffer. Mes lèvres s’entrouvrent mais aucun son ne sort. Viens à mon secours, je doute que je pourrais faire plus. Je suis au paroxysme de la douleur, tout se brouille et s’embrouille. Je parviens à faire encore quelques pas. Quelques pas de trop. Je m’effondre sur le sol, consciente mais hors service. Ventre à terre, je prends conscience de la poussière qui souille mon corps. Les paupières closes, mes pensées vont vers toi. Etait-ce une hallucination ? Sans doute, pourquoi serais-tu là sinon ? Ce serait quand même bien que ce soit toi mais les rêves font souvent mal et je redoute l’entaille. Dans un souffle inaudible, je te réclame :


”Bella…”
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeLun 14 Juil - 10:19

Terrer comme une bête au fin fond de la pièce, assise sur le sol froid, humide et quelque peu poussiéreux, adosser contre le mur glacial et lugubre. La tête sur mes genoux ramenés contre ma poitrine, je me berce tel une enfant perdue et abandonnée. Il fait froid ici, et mes tentatives de me réchauffer restent vaines. Combien de temps que je suis ici ? Je ne sais même plus. Je me souviens alors pourquoi justement, je suis ici. Matons, vérification, matelas, drogue et Boum dans ta gueule. Yoruichi, complètement impuissante et bouleversé par cet événement quelque peu improbable. Mais pourtant…me voilà bien ici, tel un rat prisonnier des égouts. J’ai peur…oui un peu. Et le fait de me savoir loin de Yoruichi, n’arrange guère mon état d’esprit. Je tremble de froid, mais aussi de fatigue. La pièce est faiblement éclairée, mais suffisamment pour que je puisse voir.
Fatigué d’avoir pleuré, crier et de s’être débattue, j’ai baissé les armes, résigner à attendre la fin de ma « punition ». Plus je résistais, plus les gardiens prenaient un malin plaisir à rallonger la peine. Ce que je ne donnerais pas là, ici maintenant, pour avoir quelqu’un contre qui se blottir. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, je pense à Etoile…J’aimerais qu’elle soit là oui. Etre au creux de ses bras, ne serait-ce quelqu’un seconde. Juste ce petit vœu à accorder. Mais je n’en aurais rien, je le sais. Et c’est ça le plus douloureux. De vouloir l’inaccessible.

Et ce silence de plomb, qui me fait mal aux oreilles. Il m’alourdit le cœur et le corps. Devient de moins en moins supportable. Je ne suis pas extrêmement bavarde, mais de ne pas avoir de personne à qui parler est affreusement déroutant…et déprimant. Je soupire, au bort du désespoir. Le temps me parait être une éternité en ces lieux. L’esprit brouillé et noir, je me sens seule et démunie. J’ai une sale envie de crier, de frapper sur les murs, répandre mon sang sur le sol, en espérant que je sorte de ce lieu maudit. Mes muscles sont tendus, mes nerfs vont lâchés si je ne sors pas d’ici au plus vite. Je relève la tête en poussant un dernier soupire de lassitude. Bon allez, rien de dramatique. Tu ne vas pas mourir ici, pas comme ça. C’est juste l’histoire d’encore quelques heures hein ! Quel idée d’avoir été me dénoncer à la place de Kathleen ! Oui vous avez bien entendue…je regrette presque de l’avoir fait, vu comment les choses ont tournées. Mon acte à été vain puisqu’elle c’est arraché de la vie, alors que je me suis enchainé sur ces terres pour la préserver. Voilà ce que c’est de jouer les Rambo des bacs à sable ! Petite pointe d’humour pour éviter de tomber folle…

Puis je pense à ceux qui ont été enfermé ici, bien avant moi, il y a plus de soixante ans. Les déportés, prisonnier de guerre…Je regarde les murs qui portent encore la trace du sang séché récent ou ancien. Des gravures de part et d’autre de la pièce. Des mots en allemand, polonais ou même français. Je m’imagine des corps amaigris et transit par le froid, debout ou assit dans le coin de la salle, souffrant de la faim et des tortures. J’imagine des cris incessants, se répercutant contre les briques froides, le sang s’écoulant au goutte a goutte sur le sol, on entendrait presque les « ploc, ploc »…
STOP ! Arrête là je te pris…l’âme déjà boursoufflé et chauffé à blanc, inutile de rajouter quelconque douleur. Ma tête posée sur le mur, je ferme les yeux, tentant de trouver un peu de sommeil...

Des pas…oui j’entends des pas. Mais je n’y prête aucune intention. Un gardien doit surement faire sa ronde…

Le cliquetis d’une porte se fais entendre….La mienne. Aussitôt j’ouvre les yeux, mon regard s’absorbe sur la poignée qui se tourne. Lumière te voilà, qui m’éblouie de pleine face. L’espoir que l’on vienne me chercher pour me sortir nait telle une fleur de printemps…et meurt comme un Ephémère. On ne venait pas me chercher, mais plutôt isoler quelqu’un avec moi. Une femme on dirait. Plissant les yeux, j’essaie de bien distinguer la personne…

Badaboum.

Le cœur s’affole, le sang s’active à circulé tel un bolide dans mes veines, l’air me manque, je cesse de respirer pendant quelques courtes secondes.

C’est Elle…là devant moi.

Le corps frêle, ces longs cheveux bruns ondulés tombent sur ses maigres épaules que j’ai exploré il y a déjà plusieurs mois. Une chaleur inexplicable envahis mon être, balayant d’un geste le froid qui me scotchait au sol. Mon cerveau se bloque sur son image, son corps que j’ai tant aimé, gouté, touché. Sa personne tout entière se tient là devant moi. Que fais-tu là mon Etoile ? Pourquoi viens-t-on te terrer parmi les âmes blessé et torturé, en ce lieu hanté par des prisonniers qui n’ont pas eu la chance de vivre tel que nous. Elle me regarde, et je retrouve enfin ses yeux verts émeraudes dans lesquels j’ai plongée tant de fois mon regard. Ses yeux qui reflètent ici sa détresse, sa surprise mais aussi son épuisement. L’état de son être me choque…Sang séché au coin de sa lèvre, le teint blafard presque morbide, ses yeux cernés de noir, nous pourrions croire que la vie la quitté. Et pourtant elle est bien là…

Mon cœur continue de s’affoler, tambourinant aussi fort qu’il le pouvait. Alors l’envie prend le dessus sur la peur et la surprise. Je me damnerais pour l’avoir contre moi, avec moi, en moi. Cela fait si longtemps…bien trop longtemps pour moi. Je devrais me précipité vers elle, la serrer contre moi, l’embrasser, lui dire que je l’aime…mais pourtant je reste figé, plus par surprise qu’autre chose. Avance vers moi, viens me chercher…Je la vois faire quelques pas et s’effondrer lourdement sur le sol. C’est alors qu’enfin mon cerveau se réanime, mes jambes avec, et c’est presque aussitôt que j’accours près de son corps, étaler sur le sol dur, humide et poussiéreux.


”Bella…”

« Oui c’est moi, je suis là c’est finis. »

Non ce n’est pas finis, c’est juste le commencement. Je sens mon cœur se serrer de douleur, la voir ici est presque insupportable. J’ose à peine la toucher de peur de la briser de plus belle. Que c’est-il passé bon sang ! Pourquoi es-tu dans cet état ? Je la relève, doucement, passant ses bras autour de mes épaules pour venir la faire asseoir contre le mur pour appuie. Je me poste en face d’elle, prenant son visage dans mes mains :

« Etoile que fais-tu ici ? »

Oui que fais-tu parmi nous ? Moi et les âmes flottantes. Tu n’as pas à être ici, pas en ce lieu maudit. Il fait froid, tu tremble. Je dépose un léger baiser sur ton front tout aussi glacial. Bordel, elle est frigorifié, au contraire de moi qui à sa venue, une source de chaleur venue de nulle part c’est propagé dans tout mon être. Je prends ses mains dans les miennes essayant de les réchauffer du mieux que je pouvais.
Regarde moi je suis là, tu es en sécurité…
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeMar 15 Juil - 12:40

Quand je suis seule et que je peux rêver, je rêve que je suis dans tes bras. Je rêve que je te fais tout bas une déclaration, ma déclaration. Quand je suis seule et que je peux inventer, que tu es là tout près de moi. Je peux m'imaginer tout bas une déclaration, ma déclaration. Juste deux ou trois mots d'amour pour te parler de nous. Deux ou trois mots de tous les jours, c'est tout. Je ne pourrai jamais te dire tout ça. Je voudrais tant mais je n'oserai pas. J'aime mieux mettre dans ma chanson une déclaration, ma déclaration. Juste deux ou trois mots d'amour pour te parler de nous. Deux ou trois mots de tous les jours, c'est tout. Quand je suis seule et que je peux rêver, je rêve que je suis dans tes bras. Je rêve que je te fais tout bas une déclaration, ma déclaration. Je veux des souvenirs avec toi, des images avec toi, des voyages avec toi. Je me sens bien quand tu es là. J'aime quand tu es triste et que tu ne dis rien. Je t'aime quand je te parle et que tu ne m'écoutes pas. Je me sens bien, quand tu es là...

Et lorsque que j'entends ta voix, j'me sens renaître. Comme un phénix renaît de ses cendres. C'est admirable comme la nature est bien faite. Dès que tu me touches, je frissonne. Si tu m'enlaces, je roucoule. Et quand tes lèvres se posent sur ma peau, je boue. J'crois que c'est ça la magie de l'amour. Ou alors c'est simplement le fait que j'ai la peau froide et que la tienne contraste. Parce que toi, tu es chaude, très chaude même et ça me cuit la peau lorsque tu te mets contre moi. Tes mains sur mes joues me font l'effet d'une brûlure et je crispe un instant les dents. Mon regard planté dans le tien, j'observe le moindre recoin de ton visage et cherche à y déceler un changement. Oui, c'était bien toi que j'attendais. Egale à toi-même. Je passe outre ta question en m'empresse de poser mes lèvres sur les tiennes. Unique réconfort qui me fait tout oublier, même pourquoi je suis ici. Simplement les lèvres serrées contre les tiennes, je n'en demande pas plus.

Cette putain de salle ne me fait plus peur maintenant que tu es là. Oui, TU es là et le monde entier va mieux, beaucoup mieux. Sentir ton corps contre le mien, c'est beau. Je ne sais pas si tu avais envie de moi comme j'avais envie de toi mais en tout cas, tu combles toutes mes espérances. Mes mains glissent dans ton dos et te serrent. Ca fait combien de temps que l'on ne s'est pas vue ? Un mois ? Deux mois ? Une éternité. Beaucoup trop longtemps pour que ça soit supportable. La tension, le stress, tout ça retombe à une vitesse vertigineuse pour laisser place à un seul sentiment. L'amour que je te porte. Finalement, je détache mes lèvres de ta bouche et te regarde, encore une fois, pas une fois de trop, au contraire. J'me souviens alors de sa question et essaie de faire court :


"J'ai été accueillir un gars à l'entrée. Un psychopathe, s'appelle Lynch, j'te conseille de pas l'approcher, il est dangereux. Il m'a bousculé et j'ai pas pu m'empêcher de répliquer alors j'lui ai envoyé mon poing dans la mâchoire. On peut pas dire qu'il est apprécié vu que je m'en suis reçu un dans la tempe. J'ai cru que j'allais crever... Et au moment où j'lui renvoyais un coup dans le ventre, une gardienne est arrivée, s'appelle Karen. Ce con s'est bien défendu et j'ai tout pris dans la gueule. Voilà pourquoi j'suis ici..."

Bon, pas trop mal comme résumé, j'me donne un Assez Bien. En y réfléchissant de plus près, j'me sens vraiment conne. Face à lui, je savais d'avance que je perdrais. Vu sa carrure, je faisais pas le poids. Pourtant, je l'ai affronté. Comme si ça avait été un test. Ouais, c'est ça, un test pour me prouver... quoi au juste ? Que j'ai de l'autorité sur les gens ? Et ba, c'est raté et pas qu'un peu, avec les coups et blessures qui vont avec. Bref, ça ne compte plus. Il n'y a que toi qui compte à présent. Et d'ailleurs, beaucoup de choses se sont enchaînés aujourd'hui. La rencontre avec cette fille dont je ne sais toujours pas le nom dans la lingerie, l'accueil de Lynch puis maintenant cette étonante rencontre avec Bella. On passe de la colère, à la rage puis au soulagement. Que d'émotions ! En tout cas, me rappeler de Yoruichi me fait mal au coeur et je préfère l'écarter de mes pensées. Simplement, je demande :

"Alors comme ça, on a retrouvé de la drogue sous ton lit ? C'est pour ça que tu es ici, non ?"

Je l'observe, l'air suspect. Ne t'inquiète pas Bella, je ne crois en aucun cas que tu es coupable. Toi, tu ne te drogues et c'est tant mieux, vraiment. Les drogués sont tellement cons et immatures. Comme moi quoi. Sauf que si j'avais eu de la drogue en ma possession, je ne l'aurais pas caché sous ton lit ou sous le lit de quelqu'un d'autre. Déjà j'en aurais consommé la bonne partie et l'autre, je l'aurais disséminée dans plusieurs coins de la prison pour ne pas me faire prendre. A croire que l'intelligence est vendue dans des pochettes surprise. Là n'est pas le souci. Le problème, c'est plutôt que tu as été accusée à leur place et que tu pourris dans ce trou. Et tu devrais pas être là. Moi si, encore, j'le mérite. Mais pas toi. Putain, faites-moi le plaisir de sortir Bella de là ! Je m'agrippe à toi pour ne pas tomber sur le côté et en profite pour fourrer mon nez le long de ton cou. Respirer ton odeur fruité, souffler sur ta peau, embrasser parfois des parcelles de ton cou. J'en profite maintenant car je ne sais pas combien de temps ça va durer.

Je ressens enfin cette chaleur qui s'est emparée de toi. Ça part du coeur et ça m'envahit doucement. Vois le bien que tu me fais. Je tente un sourire mais c'est plus une moue qui apparaît. Désolée. J'crois que j'ai eu ma dose de douleur pour la journée, peut-être même pour la semaine. M'imprégner de ces senteurs qui émoustillent mon odorat. Je me délecte de toi, Bella. Je repense à cette fille inconnue, vois comme Bella m'aime. Je possède une partie de son coeur et je saurais la défendre, au prix de ma vie s'il le faut. Pas même toi ne pourra t'en emparer. c'est beau d'aimer. Ça te donne envie de te dépasser. De prouver au monde entier que tu le mérites. Il te pousse des ailes. Les miennes sont quelque peu déplumées mais c'est normal, cet amour est encore fragile. Je veux en prendre soin, ne pas le mettre de côté, tu comprends ? C'est pourquoi je déclare :


"Tu sais... si je retrouve ceux qui t'ont fait ça, ils vont payer le prix fort."

Une menace comme une autre. Mais celle-ci n'est pas envoyée en l'air. Oh non, celle-ci est concrète pour une fois. Je ne sais pas si tu en as conscience. Mais je crois que je pourrais tuer pour toi. Ouais, j'en suis même certaine. Alors si on te fait du mal, je répliquerais. Quitte à crever mais qu'importe, vu que c'est pour toi que je le fais. Mes lèvres rejoignent les tiennes une seconde fois. Bordel, tu m'as manqué.
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeMer 16 Juil - 11:48

J’eu à peine le temps de finir m’a phrase qu’elle s’empara de mes lèvres. Douce sensation que je retrouve enfin, ce contact qui m’avait tant manqué de sa part. Je me serre aussitôt contre elle, passant mes bras au tour de sa taille, tendis que ses mains parcourent mon dos pour s’agripper à mon être. Qu’il est bon de te revoir, si tu savais. Un long frisson de bonheur me parcoure chacun de mes membres. Regoûtant enfin ce gout exquis de tes lèvres, je m’y perds, dans ce monde qui me fait tant chavirer. Je ne sais par quel miracle ou quel Dieu tu te retrouve ici, en face de moi, mais je l’en remercie. Je ne connais plus le froid, je ne connais plus la crainte, je ne connais plus la solitude. Tout cela c’est envolée comme un verre vol en éclat. Cela fait si longtemps que nos corps ne c’étaient pas touchés, regarder, sentis. Que nos yeux ne c’étaient pas redécouvert. Que nos lèvres ne s’étaient pas fusionnées. Tout cela, je l’ai attendue dans le silence, priant secrètement pour te voir apparaître au détour d’un couloir, devant la porte de ma cellule…

Je sens une boule de chaleur naître au creux de mon ventre, tel un volcan en sommeil, qui se serait réveillé à la simple lueur des étoiles, a Ta lueur. Et c’est à mon grand regret que tes lèvres quittent les miennes. Je m’y serais perdue volontiers des heures et des heures. Tes yeux plongés dans les miens, je me sens renaitre. J’ai envie de la sentir, de la toucher. Envie d’elle comme jamais…mais je me freine. Calme toi petit cœur déchue, l’Etoile est là, elle t’illumine et te protège. Mes mains toujours autour de sa taille, je m’agrippe à son tee-shirt…Ne pars pas, reste avec moi.


"J'ai été accueillir un gars à l'entrée. Un psychopathe, s'appelle Lynch, j'te conseille de pas l'approcher, il est dangereux. Il m'a bousculé et j'ai pas pu m'empêcher de répliquer alors j'lui ai envoyé mon poing dans la mâchoire. On peut pas dire qu'il est apprécié vu que je m'en suis reçu un dans la tempe. J'ai cru que j'allais crever... Et au moment où j'lui renvoyais un coup dans le ventre, une gardienne est arrivée, s'appelle Karen. Ce con s'est bien défendu et j'ai tout pris dans la gueule. Voilà pourquoi j'suis ici..."

Je reste figé…Je l’imagine sous l’injustice, sous les coups. Mon cœur se serre et menace de ce déchiré. Ne pas touchez à Etoile…même pas en rêve. Je ne sais même pas la protéger…je ne sais protéger personne. Alors voilà pourquoi tu es ici. En revanche… je ne peux m’empêcher d’émettre un petit rire sans joie, en imaginant Etoile se rebeller face à ce type. On peut dire qu’elle a du caractère et c’est ce que j’aime chez elle. Caractère de feu et têtue, elle sait se défendre. Tout l’inverse de moi. Je lui vole un baiser, comme si cela pouvait apaiser sa douleur. J’aimerais tant la guérir de ces maux, physique ou mental. Juste la rendre bien, réellement bien. Peut-être est-ce déjà ce que je fais…pourtant ma présence n’a rien d’exceptionnelle. Jeune femme dans la fleur de l’âge, aussi fragile qu’une rose…mais pas aussi belle. Mon prénom peut être trompeur, la preuve. Pourtant sous son regard…je me sens aimer. Belle et désirable. Et cela fait un bien fou.

Je m’imagine Etoile face à cette gardienne pour qui j’éprouve déjà de la répulsion. J'imprime son nom dans mon esprit...Comment oser…Je me crispe. Une bonne chose pour elle, elle n’est plus seule. Je suis là avec toi mon amour, je ne te laisserais plus m’échapper. Pas si longtemps, pas une autre fois. Je ne dis rien, me contentant de la regarder, l’écouter, boire ses paroles comme on pourrait boire de l’eau. Je suis si bien…apaisée. J’ai envie qu’elle me serre contre elle, goûter une nouvelle fois au nectar de sa peau, qu’elle me murmure des mots doux et rassurant…J’étais loin de me douter que de la revoir, provoquerait tel sentiment en moi. Je ne m’attendais pas à ce choc physique, ce désir. Je veux tout d’elle…


"Alors comme ça, on a retrouvé de la drogue sous ton lit ? C'est pour ça que tu es ici, non ?"

Mon sang se glace. Comment es-tu au courant ? Elle me regarde, suspect…ce n’est pas moi Etoile, je te le jure sur ma vie que je ne consomme aucune de ses saloperies. Examine moi sous toute les coutures si cela peut te rassuré…Je baisse la tête, et m’écarte un peu, légèrement honteuse. Oui c’est pour une connerie pareil que l’on ma jeter dans ce trou. Les larmes me viennent…Pourquoi c’est tombé sur ma gueule ? Aucune idée. Mais, de revoir le visage de Yoruichi si décomposé et perdue me déchire. Crois-moi Yo’, que ce n’est pas moi. Je n’ai rien voulus…

« Oui c’est pour ça…mais je te jure que je n’ai rien fais. Je ne sais pas d’où cette drogue venait »

Je sens le poids de la culpabilité me pesé sur les épaules. Etoile, j’espère au fin fond de moi que jamais tu n’a fais germer en toi l’idée que je puisse être coupable. Sinon je descends directement dans les Enfers les plus douloureux et mortuaires. Non je sais que tu ne me crois pas coupable, je sais que tu sais toi, que je ne consomme rien de tout sa…
Mais quand je la sens tombée contre moi, son visage dans mon cou, je sais que je n’ai pas à me justifier à ses yeux. Ses lèvres embrassant quelque parcelle de ma peau, m’envahisse de frissons. Je retiens un soupire qui en dirait long sur ce geste… Tu sais pourtant que le cou est une partie des plus sensibles chez moi…


"Tu sais... si je retrouve ceux qui t'ont fait ça, ils vont payer le prix fort."

Je relève la tête, surprise par ces dires, mais à la fois touchés. Serais-tu réellement capable de les tuer pour moi ? Mon cœur s’allège et vole vers le sien, pour le rejoindre et ne faire qu’un avec lui. Cœur de Rose, Cœur d’Etoile. Je me laisse aller contre, l’entourant des mes bras, sa tête sous la mienne. Retrouvailles éprouvante et émouvante, je pourrais rester des heures dans cette salle, tant qu’elle est à mes côtés. C’est dingue comme la présence d’un personne peut tout changer, votre vision et vos ressentis. Je n’ai plus peur. Pas avec toi.

« Pas la peine de faire ça. Inutile de risquer quoi que se soit, je veux pas qu’il t’arrive quelque chose d’irréparable. »

Non, je ne veux pas qu’il t’arrache à moi et à la vie. Tu as pris une place dans la mienne, et elle n’est pas anodine. Je me resserre un peu. Je ne sais pas dans quel monde tu me transporte, mais là haut, tout est bien. Je n’ai plus de crainte…Te retrouver est un cadeau tombé du ciel. Je ne pouvais espérer mieux. Toi et moi, dans un recoin d’une salle d’isolement…l’endroit n’est pas idyllique, mais qu’importe puisque nous sommes ensemble. Avide et en manque de tes lèvres, je les cherche et c'est à mon plus grand bonheur que je sens, que c'est toi qui est venue me chercher, pour un baiser plus langoureux et tendre que le précédent, en qui j’avais sentis une détresse déconcertante.

« Tu m’as tant manquée Etoile… »

Ton nom entre mes lèvres est prononcé telle une prière, sacré et céleste. Je redeviens à nouveau drogué de ta personne, en manque total de toi à part entière, de ta voix, de tes yeux, ta présence, ton corps, tes lèvres, tes mots...Comment pourrais-je définir ce sentiment qui me chamboule tant. C'est de nouveau un mélange de chaleur, d'envie, de bien être, de curiosité...d'amour. Consume moi...

L'Etoile à retrouvée sa Lune...
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeJeu 17 Juil - 19:14

« Oui c’est pour ça…mais je te jure que je n’ai rien fais. Je ne sais pas d’où cette drogue venait »

Je le sais bien Bella, je le sais. Et je ne t’accuse de rien. Pour qui me prends-tu ? Je n’ai pas le droit de te juger. Moi-même, je me drogue ou tout de moins, je me droguais. Tu sais, c’est un calvaire d’arrêter. J’ai quelques crises parfois, comme cet après-midi avec cette fille dans la lingerie. C’est difficile à contrôler mais je m’y efforce. J’essaie de m’éloigner le plus possible des autres mais cette fille est arrivée, elle m’a vue. En piteux état et moi je n’ai rien pu faire pour l’empêcher de voir la loque que j’étais lorsque je manquais de substances illicites. Ouais, c’est contre la drogue que je me bats. C’est un combat comme un autre, avec ses défauts et ses avantages. Au moins, ça me fait passer le temps lorsque tu n’es pas avec moi. Et dieu seul sait que du temps j’en ai passé sans toi à mes côtés. Alors je pose un doigt sur ses lèvres et murmure :

« Schh. Plus un mot ou je te torture à ma manière. »

Un baiser furtif sur tes lèvres et je redescends dans ton cou. Succombe Bella, je sais que tu aimes ça. Je veux encore le goût de ta peau sur ma langue. Percevoir son parfum, identifier ces saveurs, me noyer dans ces effluves divines. Toi et moi seulement. Est-ce si dur à imaginer ? A concevoir ? Je ne fais pas attention à ta remarque. S’il était nécessaire de tuer pour toi, je le ferais. C’est tout. Il n’y a pas à discuter. Sauf que je ne te contredirais pas. Pas ici, pas maintenant. Je veux simplement profiter. Et qu’importe ce que tu penses sur cette dévotion que je te porte, j’en ai besoin pour vivre, survivre même. Me trouver une raison de vivre, c’est un bon point. Tu es ma raison de vivre. Et personne, tu m’entends, personne ne te fera du mal. Jamais. Tes lèvres contre les miennes cicatrisent ces plaies imaginaires, celles que l’on ne peut voir, bien cachées au plus profond de mon être. Rassure-moi encore et encore. J’ai besoin de l’entendre.

« Tu m’as tant manquée Etoile… »

Oui, voilà, continue comme ça. Ca va déjà beaucoup mieux. Je voudrais que ce moment n’est pas de fin. Parce que tout n’est rien sans toi. J’ai attendu ici depuis toujours juste pour voir ton sourire. Parce que c’est vrai, je ne suis rien sans toi. Pas même un vulgaire tas de poussières. De la poussière d’étoile. Un coup de vent ou de balai puis plus rien. Tu es la clé de mon bonheur, le sais-tu ?

*I'll tell you like it is, I just want this kiss. I want to touch you, like I'll never touch again. I'll tell you what I'll be, I'll be everything. I'll make you want me. I'll make you need me. There's a thousand reasons, why I'm breathing now. But you're the only one, the only one I care for. I'll tell you what I need. I need you feeling me. Press my lips to your skin and then, hear you whispering to me: "Baby all I need, is you needing me, give me your lips and let’s kiss. I'll give you everything.” There's a thousand reasons, why I'm breathing now. But you're the only one, the only one I care for. Your heart looks best when it rests in my hands, I swear I'll hold it gently. Your lips look best when they're pressed to mine, I swear I'll kiss you gently.*

Je te laisse un océan de douceur dans un paquebot d'amour en espérant qu'il échoue sur ton cœur... Je t’aime Bella, de tout mon cœur. Ces mots ne parviennent pas à franchir la barrière de mes lèvres mais je vais y parvenir. Je crois que je suis encore sous le ‘choc’ de cette rencontre imprévue. Ca va aller. Il faut juste que je remette les pendules à l’heure. Sentir ton corps, tout ton être qui se tord. Souriant de douleur. sentir ton heure poindre au cœur, d'une chambre qui bannit le mot tendre. Sentir ta foi qui se dérobe à chaque fois que tu sembles comprendre. Parles-moi encore. Si tu t'endors, si c'est ton souhait, je peux t'accompagner. Qui te condamne ?Au nom de qui ? Mais qui s'acharne à souffler tes bougies ?Est-ce te mentir ? Est-ce te trahir ? Si je t'invente des lendemains qui chantent, vois-tu le noir de ce tunnel ? Sais-tu l'espoir quand jaillit la lumière ? Ton souvenir ne cessera jamais de remuer le couteau dans ma plaie... Alors je t’aime. Je t’aime pour combler ce vide qui s’est fait en moi. Ce me fait tellement de bien de t’avoir dans mes bras, de pouvoir te toucher, de pouvoir te parler. Ou de pouvoir simplement de regarder. Et lorsque tu me regardes, je suis sous le charme. Comme si tout à coup je n'étais plus une femme. C'est agréable comme sensation, j'ai l'impression d'être au collège devant un garçon. Et dans mon cœur et dans mon corps, tout le monde a l'air d'accord pour me dire que je suis touchée là où jamais je ne me serais aventurée, comme un sens interdit. "Stop" me souffle-t-on comme si c'était une fausse direction. Mon plaisir se moque de vos équations. Laisse aller mes sens, mes émotions. Cette peau douce absolument parfaite, cette odeur fruitée et sucrée m'entête. J'arrive aux pays des Bisounours, tranquillement allongée dans un nuage de mousse. Tu me dis comme ça "Viens, on va faire un tour sur ce toboggan arc-en-ciel, c'est celui de l'amour. On ira manger une glace à la vanille mais d'abord j'aimerais être sure que tu n'aimes que les filles."

Oui, j’en suis sûre. Je n’aime que toi. Tu es une fille mais qu’est-ce que cela peut bien faire ? Qu’est-ce que cela change-t-il ? La différence réside au niveau du sexe, c’est ça ? Mais je m’en fous de vos préjugés ! Je suis lesbienne et alors ? Si je l’aime, là ne réside pas la vraie valeur ? Tes lèvres, encore et toujours. J’en veux plus. Mes mains glissent le long de ta colonne vertébrale. Une s’aventure sur ton ventre et remonte sur ta poitrine, qu’elle caresse, doucement. L’autre vient se loger sur ta joue où elle dessine des courbes sans fin. Je me perdrais dans ton regard. Tu me captes et je reçois. Ca fonctionne comme ça. Je ne suis que le récepteur de ton cœur. Je t’aime. Et j’espère qu’il en est toujours de même pour toi. Un peu. Juste garder un minimum d’espoir. Beaucoup. Se souvenir de ce moment dans les douches, c’était magique. Passionnément. Rappelle-toi notre union, à la vie à la mort. A la folie. Jusqu’à me damner s’il le fallait. Pas du tout. C’est inconcevable, irréaliste… absurde ? Finalement, je parviens à prononcer ces trois mots fatidiques :


« Je t’aime… »

Mes mains s’emparent de ton tee-shirt et te l’enlèvent. Je crois que mon cœur a pris le contrôle, il s’essouffle. Je te veux Bella. Je veux tout de toi. Ma main caresse ta peau pâle. Le blanc est souvent associé au froid mais ce n’est ton cas. Tu es chaude, et tu me communiques cette chaleur. Mes lèvres prennent possession des tiennes puis ma langue vient caresser la tienne. D’abord délicieusement puis langoureusement. J’ai toujours aussi mal à la tête mais je t’entraîne au sol. C’est mieux lorsqu’on perd du sang de rester allongé. Je serais allée plus loin si je ne m’étais pas freinée. Je recule alors précipitamment et me replace contre le mur, la tête entre les mains, les paupières closes. Besoin de me justifier :

« Excuse-moi, je vais trop vite. Je… J’ai… J’ai rêvé tellement de fois de toi que… C’est comme si je faisais une overdose de toi… Bordel, personne ne m’a manquée autant que toi… »

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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeDim 20 Juil - 10:42

Me torturé à ta manière ?...et si je n’attendais que ça ? Je crois que ce serait la plus douce des tortures qui existe sur cette terre à l’agonie. Mon souffle s’écourte lorsque je sens ses mains glisser le long de son dos, pour atterrir sur mon ventre brûlant d’envie. J’essaie de me contrôler, de ne pas lui sauter dessus et de laisser place à la Bella sauvage et osée. Il suffirait pour ça, un dernier aller au creux de mon cou, et les barrières s’effondreraient les une après les autres, tel un jeu de domino. Je plante mon regard dans le sien, si vert et intense, ce regard dans lequel j’aime me perdre, m’aventuré sans armes et sans protection. Une prairie qui devient en ma présence, ensoleillé. Ils brillent, j’aime leur éclat, leur couleur et leur expression.

Mais lorsque ta main arrive sur ma poitrine, impossible de retenir un long frisson de plaisir et un soupir qui en dit long sur mon état actuel. Je te veux Etoile, ici et maintenant. Qu’importe l’endroit j’ai besoin de te sentir contre moi, tes caresses sur mon corps, tes baisers sur ma peau…je veux et bien plus de ce que j’ai obtenue la première fois où nos corps se sont mélanger dans les salles de douches. Qu’importe si tu es une fille ou un garçon, c’est toi que j’aime, ce qui fait ta personne, ta personnalité. Emmène moi loin de l’ombre, je t’en pris. Loin du froid, loin de la douleur et de la folie qui règne dans ses lieux…prend moi dans tes bras, et fais moi goûter aux saveurs du paradis. Ta main caressant ma poitrine, m’essouffle de plaisir. Ton corps coller au mien, je m’agrippe à ton tee-shirt, mon visage dans ton cou, pour retenir tout ses gémissements, menaçant de sortir hors de moi. Ton autre main sur mon visage, où elle effectue des caresses tout aussi douce qu’à son habitude. Je frissonne, j’ai chaud pourtant. Tel un volcan menaçant d’entrer en éruption. Plus loin…va plus loin dans tes gestes Etoile. Je ne veux pas mener de jeu, je veux que tu me guides dans tes plaisirs les plus fous. Je n’aurais jamais crus qu’en te retrouvant, je serais consumé d’un désir si ardent. La joie de te revoir avait laisser place à un manque atroce de ton corps, tordant mon et mes entrailles dans tout les sens. S’en est presque douloureux…


« Je t’aime… »

Ces mots étaient sortis avec tant de naturel, de douceur et de sincérité que je me figea de surprise. C’est alors que tout explosa en mon être. C’était la première fois, qu’Etoile me le disait sans forcé, sans hésitation…Des larmes d’émotions commençaient à pointer le bout de leur nez. Si tu savais Etoile, Ô combien ces mots venant de toi me font plaisir, exploser de l’intérieur d’une joie mémorable. Fais de moi ce que tu veux, ici, là maintenant, à l’instant présent je suis tienne. Profite en bien de ma soumission la plus totale à ton corps et à ton être. Je viens mordiller une parcelle de peau que m’offrait ton cou, avant que tu n’enlèves mon tee-shirt et moi me laissant faire, sans retenue, sans gêne. Redécouvre moi, même si mon corps à légèrement maigris. Fait moi goûter d’autre saveur bien plus intense, je veux plus de passion…je suis en manque total de toi…aide moi.

Ta main se baladant sur mon corps rend ma respiration encore plus courte qu’elle ne l’était. Mon cœur bat vite, très vite. Je l’entends parfaitement résonner et battre contre mes côtes, me donnant cette impression qu’il vit dans ma tête et dans ma gorge. Enfin tes lèvres se joignent aux miennes, cette douceur si enivrante reprend possession de moi. Tout ça, cette sensation, ce sentiment, ce toucher, cette douceur…TOUT m’avait manquer sans exception. Même ton regard, ton sourire, ta voix, ton silence…

Ta langue vient caresser la mienne avec douceur puis langoureusement. Texture si douce et chaude, mélange de molécule. L’union commence à peine, et je me délecte déjà des moments passé, et a venir. Je me sens basculer en arrière, le sol froid me faisant frissonner, laissant place à une autre vague de chaleur venant régularisé la température de mon corps.
Puis l’absence…plus rien, un vide, un courant d’air froid sur le ventre et le reste de mon corps. Où es-tu My Love ? Je me redresse sur mes avants bras, la regardant de nouveau assise contre le mur, la tête entre les mains, paupières closes…que t’arrive-t-il mon Etoile ? Tu ne me désires plus ? Mon corps à présente te répugne-t-il ? Prise de panique, je regarde mon torse et mon ventre, qui en effet était émincé. Peau pâle mais chaude, j’ai maigris sans pour autant que ce ne soit laid. Mon regard paniquée, se repose sur Etoile…Ne me laisse pas je t’en pris…


« Excuse-moi, je vais trop vite. Je… J’ai… J’ai rêvé tellement de fois de toi que… C’est comme si je faisais une overdose de toi… Bordel, personne ne m’a manquée autant que toi… »

Je reste figé…aller trop vite ? Non bien au contraire mon Amour ! Mon corps n’attend que toi ! Il te veut, plus que jamais et bien plus que je n’aurais pus le croire ! Je te désire, je te convoite, je te veux mienne. Moi aussi j’ai rêver plusieurs fois de toi, et dans mes rêves les plus intimes, tu me transportais loin de toute cette douleur. Je la regarde, mon cœur serré et battant. Je me relève, et prenant sa main dans la mienne, je la relève aussi. Je murmure, la voix tremblante d’émotion et d’envie :
« Toi aussi tu m’as manquée, je t’ai tant attendue. Au détour d’un couloir, sur le lit de ma cellule à m’attendre…et enfin, dieu merci je te retrouve ! Tu ne vas pas trop vite mon Etoile…je veux obtenir plus de toi… »

Ma voix devient fragile…Essayant de reprendre un peu plus d’assurance, je la plaque contre le mur sans violence et sans douleur. Mon corps tente de se fondre dans le tien, faisant rempart. Je n’avais pas sentis a quel point ma peau était chaude. J’approche lentement mes lèvres des siennes, où je viens jouer « les inaccessibles » les effleurant à peine, et pourtant dieu sait que j’ai envie de la sentir. Plus de passion…plus intense. C’est ce qu’il nous faut. Ma main effleure son ventre sous son tee-shirt. Du bout des doigts j’effleure sa poitrine, soufflant doucement sur la peau de son cou, venant le mordre tendrement…
Je sens venir une Bella un peu plus…osée et libératrice. Oui libération. Libère moi doucement des chaînes de la passion et de l’envie. Faire languir, est un jeu des plus subtiles et des plus intenses et délicieux. Ma main descend sur son pantalon, où j’empoigne avec douceur son lieu interdit. C’est comme si je sentais la chaleur au travers du tissu, bouillonnant et hurlant d’envie…non je n’irais pas l’explorer maintenant…languir. Je viens enfin murmurer à son oreille, d’une voix couverte de chaleur sans pareil :


« Je te veux Etoile…je veux ta passion, tes envies, tes désirs…rend moi folle… encore plus que je ne le suis déjà de toi.»

Je viens alors prendre possession sauvagement de ses lèvres, mon cœur tambourinant.

Envahis moi de toi…
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeDim 20 Juil - 20:15

Tu me veux moi ? Et bien, je te fais cadeau de mon corps. Voilà, c'est dit, je suis à toi. Contente ? Non, bien sur, ce n'est pas assez. Ce n'est jamais assez. Il en faut toujours plus pour contenter les gens. Mais tu ne fais pas partie de cette masse de personne qui pense qu'en claquant des doigts, tout leur arrive entre les mains. Non, toi lorsque tu m'embrasses, tu me communiques ce désir ardent de te prendre une seconde fois. Que veux-tu que je fasse à part me plier à tes volontés ? Je ne suis rien Bella, rien sans toi. Tu seras mienne. J'entends battre ton coeur aussi fortement que le mien. Des battements irréguliers qui me montrent toute l'ampleur de cette envie. Encore plus loin, repousser ces limites invisibles et ne faire qu'un, toi et moi. Je prends le dessus et te plaque à mon tour contre le mur avec une certaine brutalité. Si tu me veux alors laisse-moi te conquérir à ma façon. Dans les douches, j'ai voulu me montrer tendre. Ici, je ne le serais pas. Parce que le lieu ne s'y prête pas, parce que l'attente a été trop longue, parce que c'est peut-être la dernière fois que je te vois.

Tu n'en fais qu'à ta tête. Tu me fais languir et je l'accepte. Je le supporte. Est-ce une bonne idée ? Tu vas réveiller une Etoile insouciante, le sais-tu seulement ? Ou peut-être est-ce ce que tu veux ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. Mes mains qui maintenaient tes poignets contre le mur glissent dans ton dos pour arriver à tes fesses. Elles en profitent pour détacher ton soutien-gorge et te le retirer avec avidité. Mon regard se pose alors sur ta poitrine que je m'empresse de couvrir de baisers. De ma langue, je titille tes tétons, me révélant joueuse. Mes yeux étincèlent d'une malice douteuse, tu l'auras voulu. Je détache par la même occasion le bouton de ton jean, descends la braguette et abandonne quelques instants tes seins pour ôter le vêtement qui a glissé le long de tes jambes, enlevant aussi tes chaussures. Te voilà pieds nus, le sol est-il froid ? Poussiéreux surtout. Je reprends mon épopée sur ton corps. Mes lèvres partent de tes chevilles et remontent inexorablement jusqu'à s'arrêter sur ton intimité encore cachée par ta culotte. J'embrasse ce trésor à travers le tissu et le caresse à l'aide de deux doigts insistants. Tu veux plus, n'est-ce pas ? Alors je saisis le sous-vêtement et le fais descendre. C'est très simple. Mes mains caressent tes jambes avec douceur. Apprécier le moment, pouvoir te toucher. Tu as écarté légèrement les jambes et je sais ce que tu attends. Je sais faire attendre, cela énerve. C'est pourquoi ma langue vient lécher l'intérieur de tes cuisses, sans jamais toucher à ton intimité. Pas encore, il faut patienter. Je te teste, je veux entendre ton souffle saccadé, je veux tellement de choses. Alors mes mains s'emparent de tes fesses et c'est avec une convoitise extrême que ma langue vient se délecter de ta semence, caressant ton clitoris et s'introduisant dans ce jardin secret.

Plus loin, encore plus loin. Je veux t'entendre gémir. Deux doigts pénètrent presque violemment dans ton imité, rapidement suivis par un troisième. Les va-et-vient mènent la danse. Ça en devient monotone. Je veux que tu jouisses entre mes doigts. Que tu n'en puisses plus. Tu es à moi, à moi seule ! J'en ai moi-même le souffle coupé mais je continue à te lécher en même temps que mes doigts recherchent du réconfort entre ces lèvres. Crie ton plaisir. Nous sommes seules. Il n'y a personne dans le couloir. Lâche-toi. Montre-moi que tu aimes, que tu en veux plus, toujours plus. Je sens alors tout ton corps se relâcher, tu mouilles énormément à mon plus grand bonheur. Oui, je suis satisfaite de t’avoir fait jouir, c’était mon but, je l’ai atteint. Comprends-tu Bella que ma vie n’a aucun sens si tu n’es pas à mes côtés ? Saisis-tu ce mélange d’émotions lorsque mes lèvres forment ton prénom ? Un dernier coup de langue et mes lèvres reprennent leur chemin. Je ne me lasserais pas de parcourir ta peau. A chaque fois, elle m’offre de nouveaux horizons, de nouvelles terres à conquérir, de nouvelles batailles à affronter.

Quelques baisers autour de ton nombril et je remonte jusqu’à ta poitrine. Encore ma langue contre tes tétons durcis sous le plaisir que je te procure. Ca fait du bien de se sentir utile. Je me sens utile, est-ce un crime ? La paume de mes mains se calent sur tes seins pour les garder au chaud tandis que mes lèvres parsèment ton cou d’infimes caresses. Je te mordille de temps à autre pour t’exciter de nouveau. Tu l’as voulu… C’est comme si je n’étais plus la même. Comme si l’Etoile solitaire et indifférente avait laissé place à une Etoile audacieuse et passionnément amoureuse. Oui, surtout amoureuse. Je n’ai pas à parler, tous mes gestes parlent à ma place. Les mots ne sont guère utiles dans ce genre de situation, ils peuvent même tout gâcher. Et de toute façon, je n’ai rien à dire mais tout à faire. On ne peut pas rattraper le temps perdu. Tous ces kilomètres de vie manquée… quel gâchis. Ma bouche croise la tienne, enfin. Il s’en suit un baiser ardent où mes mains attisent le feu en massant ta poitrine.

Finalement, je détache mes lèvres des tiennes et te regarde. La respiration haletante, un sourire vient étirer mes lèvres, vers le haut. Si mon cœur cogne aussi fort dans ma poitrine, ce n’est pas pour rien. Si je mouille autant, ce n’est pas pour rien. Si mes poils se hérissent lorsque ton souffle m’effleure, ce n’est encore pas pour rien. C’est parce que tu es là et que tu m’éblouis. Entends-tu nos cœurs battre à l’unisson ? Laisse-toi envelopper par cette douce mélodie. Tu n’es pas dans cette salle, tu es dans un autre monde. Parmi les étoiles. Ravive leur lumière car elle commençait à s’éteindre. Vois-tu leur air morne qui s’illumine en te voyant ? Je suis à leur image. Ma tristesse, je la cache dans un excès d’orgueil et je m’en contente. C’est con. Mais c’est un moyen comme un autre de masquer mon point faible. Je me voile la face et ainsi, je pense être à l’abri. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il faudrait que je fasse le contraire, c’est-à-dire me montrer discrète, pratiquement invisible aux yeux de tous. Quoiqu’il y a toujours des gens pour embêter les autres, même les plus silencieux. Il n’y a donc pas de solution. Mais qu’importe, je trouverais un moyen.

En attendant, je t’ai toi, l’élue de mon cœur. J’ai un désir de provoquer aujourd’hui. Je veux sortir de la norme, me démarquer, montrer qui je suis. Il me semble que ça en vaut la peine. Mais pour cela, j’ai besoin de savoir si les personnes qui me tiennent front veulent la même chose. Ca a été le cas pour cette fille, pour ce gars mais pour toi ? Je te défie :


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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeMar 22 Juil - 15:57

Le déclic que j’attendais avec impatience se fait sans attendre. Je sens une chaleur incandescente dans le bas ventre et l’humidité s’intensifié au rythme de mon imagination, me faisant vagabonder parmi de nombreux fantasmes qu’Etoile pouvait m’offrir. Fais moi jouir Etoile, je l’exige de ta part. Je n’en peux plus, mon cœur bat à une vitesse vertigineuse, tel un cheval au galop. J’ai l’impression que je vais y rester, qu’il va s’échapper hors de moi. Déjà ma respiration est incontrôlable, j’en ai mal au thorax. Dépêche toi Etoile…je t’en pris. Mon désir est ardent…

Je me sens soudain plaqué avec brutalité contre le mur, et contre toute attente cette force m’excite au plus haut point. Mes mains coincées par les tiennes, je suis prisonnière, entièrement soumise à tes envies et ton corps. Elles glissent contre mon corps, derrière mon dos où mon soutient gorge tombe comme un vulgaire tissu n’offrant aucune résistance. Ma poitrine offerte à ses yeux, mes fesses offertes à ses mains. Et là explosion…un gémissement que je ne contiens pas vient résonner contre les murs lorsque ta langue vient titiller le bout de ma poitrine fortement durcit par l’envie et ta présence sur moi. Je ferme les yeux, mon corps se cambre contre le mur tendis que mes mains tentent vainement de se raccroché à lui. Je n’en peux plus, le désir m’envahis tel un poison dans toute mes veines et le reste de mon être. Prend moi bordel !! L’attente à été trop longue, mon corps à trop manqué de tes caresses, de cette envie époustouflante. Mon souffle saccadé, des gémissements devenant de plus en plus fort, je sens mon bouton de jeans se détaché, pour glisser le long de mes jambes, enlevant par la même occasion. Mon dieu que le sol est froid sous mes pieds. J’en frissonne, mais je n’eu pas le temps de me rendre compte de ce sol glacial, que la chaleur ravive aussitôt ma peau. Tes lèvres sur mes chevilles, moi me tenant la tête entre les mains, soumise à ce putain de désir qui me tiraille les entrailles. J’ai cette envie que sa dur et que sa se finisse en même temps. Sentir cette jouissance exploser en moi, la sentir venir petit à petit…c’est si bon. Ta bouche remonte jusqu’à mon intimité encore protégé d’un tissu. Tu l’embrasse….Enlève le !!! Déchire le je m’en fous, mais libère moi !! Non décidément, tu es bien décidé à me torturé. Deux de tes doigts insiste sur ce tissu qui s’envahit de mon humidité. Oui je l’avoue je mouille comme jamais. Mouille de plaisir.

Enfin le tissus descend le long de mes jambes, que j’empresse d’aider à enlever. Et la torture paradisiaque continue…mon ventre se tord, mon cœur hurle et frappe fort contre mes côtes. Je vais craquer. Tes mains caressent doucement, mais surtout lentement mes jambes. Avec automatisme, j’ouvre un peu les jambes, n’attendant qu’une chose : sentir une part de toi en moi. Et pourtant…tu continue ce jeu. Qui me rend impatiente…dangereusement impatiente. Ta langue vient caresser l’intérieure de mes cuisses sans jamais touché mon intimité…c’est trop….


« Bordel Etoile…je t’en pris… »

Je te supplie, oui je te supplie de me prendre. Je n’en peux plus, je vais hurler. Je porte de doigts à ma bouche que je mords violemment, m’empêchant de crier. Et c’est avec surprise, que je sens ta langue s’introduire dans mon intimité et ici, je ne retiens aucun cri. Non ma gorge laisse échapper un long et puissant gémissement. Vas-y continue, je t’en conjure. Fais-moi hurler de jouissance. J’en veux plus, beaucoup plus !!! C’est comme si tu répondais à présent au moindre de tes désirs, et c’est avec un plaisir et une excitation débordante que j’accueille avec violence deux de tes doigts. Plus loin, plus fort ! J’en veux énormément. Je veux le ressentir bien au fond moi, de mon être. Je suis sans aucune difficulté la cadence, et c’est cette fois un juron qui s’échappe de ma bouche lorsqu’un troisième doigt vient me pénétrer en moi. Mes jambes menacent de céder sous le poids de cette excitation, c’est pourquoi je prends appuis le plus possible sur ce mur qui est devenue brulant sous ma peau. Continue…Ta langue vient à nouveau rejoindre tes doigts. C’est le summum, j’attends le point de non retour. Je sens la jouissance grimpé les échelons à une vitesse vertigineuse. Mes gémissements puissants, mon souffle court, mon corps humide comme jamais, j’en redemande, je le dis, j’en veux plus… « Plus loin ! » voilà ce que j’essaie de placer entre deux souffles. Et oui tu y va, plus loin, encore plus profond.

Jouissance te voilà. Un cri de soulagement éclate contre les murs, résonne dans tout mon corps, et mes oreilles. Mon corps se relâche, je menace de m’effondrer mais je tiens bon. Quelle douce sensation de sentir éclater ce plaisir charnel au creux de mon ventre. Je déglutis avec difficulté, sentant ta bouche autour de mon nombril, pour revenir sur ma poitrine. La flamme est toujours présente au creux de moi, le souffle toujours saccadé comme si j’avais parcourus un marathon. Mes mains descendent sur ton visage et tes épaules, que je caresse doucement, remerciement silencieux que je t’offre. Mais croyant que mon désir était assouvi, je sens tes mains sur mes seins, mais surtout ta bouche contre mon cou, qui mordille quelque parcelle de peau. C’est repartit pour un tour de cheval au galop. Mon corps s’affole, ma main se crispe sur ton tee-shirt avec force.

Ta bouche croise la mienne, que je prends avec passion. Mes mains, s’empare de ton visage et t’attire violemment contre moi. Ma sauvagerie se réveille…elle est là, tout près de la porte. Accentué par ce désir, elle menace de faire explosé ce petit bout de mur qui la sépare de ton corps, sur lequel elle ira exercer de bien jolies choses. Mon regard dans le sien, je la vois sourire jusqu’aux oreilles. Je sais, tu es fière de toi, fière de m’avoir fais jouir comme jamais, mouiller et exciter.


« A toi de me montrer ce dont tu es capable mon amour… »

Je souris à mon tour…à moi de jouer hein ? Aucun problème pour moi. Mon corps demande cette soumission de ta part, et cette certaine « sauvagerie » de la mienne. Excité et le vice dans la peau, je te regarde, bien profondément. Voyons voir qu’elle effet, ma personne à sur la tienne.

Sans prévenir je te plaque à mon tour contre le mur, avec une certaine violence. Jouons mon Etoile…un sourire malin se dessine sur mon visage. Mes lèvres à quelques millimètre de tes tiennes, je recule à chaque fois que tu tente de les atteindre. Tu ne toucheras à aucune parcelle de mon corps, pas tant que je l’aurais décidé. C’est pour ça, que je décolle mon corps nue du tiens. Je défais ton tee-shirt sans toucher ta peau.


« Enlève ton soutient gorge »

Ceci est plus un ordre…exécute toi mon Amour. Mon cœur bat toujours aussi vite, mais j’ai repris le contrôle sur mon corps bien que l’excitation fait battre mon sang aux temps. J’observe ta poitrine, laiteuse mais magnifique. Je meurs d’envie de les touchers, de les embrasser…Mais je ne ferais rien. Je m’approche doucement, nos corps ne se touchent pas, séparer par quelque petit millimètre. Tu vois Etoile, le jeu ici, est celui du désir. Une autre forme pour te faire languir. L’interdiction. Et tu sais aussi bien que moi, que l’interdit pousse à défier. A en vouloir beaucoup plus. Plus tu interdis…plus tu désobéis. Non ! Ne bouge pas !!

Mes bras appuyer sur le mur de chaque côté de ton visage, je m’approche de ton oreille, où seul mes cheveux viennent effleurer ta peau…


« Désobéis…et je fais le serment que tu n’obtiendra absolument rien de moi. »

Toujours se sourire éclaire mon visage. Jouons à présent. Je me penche…et contrairement à ce que tu aurais pus croire, se n’est pas mes lèvres qui viennent effleurer tes seins, mais seulement mon souffle. Mon souffle qui vient dresser tes tétons, durcit par cette excitation qui ma rendue folle tout à l’heure. Mes lèvres sont à peines à cinq centimètre de ta peau. Je n’ai qu’une envie, c’est de prendre à pleine bouche ta poitrine qui s’offre à moi. Non, je ne céderais pas, bien trop déterminé à t’exciter comme jamais tu ne l’as été. Mon corps bats d’une puissance phénoménale. Consumé d’une chaleur sans fin, je continue mon chemin sur ton ventre, jusqu’à arriver a ton bouton que je défais avec mes dents. Je fais glisser le jean le long de tes longues jambes fines et superbes. Ton intimité protégée par un malheureux bout de tissu m’attend. Je le sens d’ici, cette chaleur qui s’en dégage. Mes mains viennent remonter jusqu’à l’intérieur de tes cuisses, sans absolument pas te touché. C’est ici le genre de chose qui vous rend fou. Vous savez, sentir que la peau de l’autre survole la votre a à peine quelque centimètre de la votre, donnant l’impression de brûler, qu’il y a un courant électrique vous animant d’une passion sans pareil.

Comment te sens-tu Etoile ? Ressens-tu cette envie d’avoir inexorablement ta peau contre la mienne. Que je te prenne à pleine main, ta poitrine et ton sexe ? Tu n’auras rien pour le moment…je veux te faire languir. Mes dents viennent agripper avec subtilité le tissu et le faire descendre grâce à ton aide. Je ne te touche toujours pas, sentant ton corps surchauffé d’un plaisir qui va te rendre bientôt folle. Je remonte jusqu'à ton visage en soufflant de part et d’autre de ta peau. Je reviens à ma position initiale, ma bouche non loin de ton oreille je murmure :


« Imagine-toi… »

Oui, jouons le jeu de l’imagination…

« Ferme les yeux, et imagine ma main descendre le long de ton cou, venant toucher ta poitrine, ma bouche venant mordre le bout de tes seins. »

Au rythme de mes paroles, ma main survole sa poitrine gonflée de plaisir. Imagine-toi Etoile…

« Imagine mes caresses incessante sur ta poitrine…ma main descend alors vers ton intimité que je viens caresser, suivit de ma langue venant jouer avec ton clitoris…tu la sens hein ? »

Oui tu le sens…

C’est alors que je viens mordre violemment le creux de ton cou, laissant une légère marque. Un petit rire s’échappe et je descends le long de son cou avec langue, passant entre ses deux seins que mes mains s’empressent d’empoigné avec force sans pour autant faire mal. J’arrive enfin devant le trésor tant convoité. Ma langue vient effleurer ton clitoris que je prends finalement entre mes dents, sans le mordre réellement, sans ne lui faire aucun mal. Puis avec violence, je viens joindre trois de mes doigts dans un va et vient rapide. Mon souffle s’accélère tendis que je lèche la substance tant désirer. Dis-moi que tu aimes…jouis, gémis, hurle de plaisir !! Je veux t’entendre…

Explose…

Je viens alors joindre mes lèvres aux tiennes, tendis que mes va et vient s’accélère…et je te sens soudainement violente…

Mon jeu t’aurais-t-il énervé ?

Préparer à souhait..jouis.


"Montre moi qui tu es réellement mon Amour..."
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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeMer 13 Aoû - 7:07

Je t'aime. Ce ne sont que quelques mots avec lesquels on croit pouvoir tout dire. Tout ce que l'on ressent, tout ce que l'on éprouve, tout ce qui nous rend dépendant. Alors j'emploie ces mots insignifiants pour te décrire un amour infaillible, irremplaçable, inimaginable, symbolique. Oui, cet amour représente un renouveau de ma personne. Aide-moi à me reconstruire et je te confierais le moindre de mes secrets, mes peurs, mes envies. Et pour le moment, j'ai une de ces envies de toi, c'en est effrayant. Tout ça parce que je t'aime et que je ne peux expliquer ce sentiment qui me taraude et m'envahit. Aussi parce que ton corps m'appelle et que je ne peux rien faire autrement que de répondre à ce cri de détresse. Tes gémissements émoustillent mes sens, accentuent mes sensations. Laisse-moi une marque de toi sur mon corps décharné. Je me jette en pâture, accepte-moi en sacrifice au dieu de l'Amour. N'oublie pas qui je suis. Mais le sais-tu seulement ? J'ai la fâcheuse manie de ne pas montrer qui je suis réellement, de me créer une personnalité qui sonne bien. Est-ce la solution ? Sans doute pas. Cependant, c'est la seule que j'ai trouvée. Mais si tu veux savoir qui je suis vraiment, il va falloir que tu viennes le chercher. Et je te mets en garde tout de suite, ce n'est pas des plus aisés. Mais si tu penses avoir assez de courage pour affronter celle que je suis réellement alors jette-toi dans ce gouffre sans fin et accepte l'idée qu'une autre Etoile se cache derrière ce visage angélique...

Tu as choisi. Tu veux comprendre, savoir, apprendre. Tel est ton choix, je le respecte. Mais ne le regrette pas, s'il te plait. Cette autre Etoile que tu recherches est mauvaise, j'ai parfois du mal à la contenir mais il le faut. Pour le bien de tous. Tu sembles épuisée mais il semble que mes mains sur tes seins te font de l'effet. C'est le but. Alors je continue ce massage sensuel, t'embrassant de manière effrontée. C'est alors que tu reprends les rênes et cela me surprend car je me retrouve contre le mur en moins de deux. Je te regarde, encore, ultime réconfort, je me noie dans tes yeux vairons. Mais tu me ramènes bien vite à la réalité lorsque tu rapproches dangereusement tes lèvres des miennes. Je les veux sur moi. Mais tu n'es pas de cet avis. Oh non ! Pourquoi te recules-tu ? Qu'ai-je fait de mal pour ne pas mériter ce baiser ? C'est alors que je comprends. Tu veux jouer alors jouons. Tu ne vas pas être déçue. L'Etoile est joueuse, tu vas t'en rendre compte. Elle est aussi beaucoup d'autres choses mais une chose à la fois justement. Une fois mon tee-shirt enlevé, tu m'ordonnes d'ôter mon soutien-gorge alors j'obéis. Je déclipse l'attache d'une main habile et envoie valser ce bout de tissu. Fais-moi connaître les règles du jeu, je veux tout savoir. Ces dernières ne tardent pas. Très bien, tu veux que je t'obéisse, je vais le faire mais ne perds rien pour attendre. Ton souffle contre ma peau me frustre et j'ai beau tenter des approches, tu recules à chaque fois. Donc je pose mes mains sagement contre le mur et te laisse faire.

Tout cela n'est que torture. Je voudrais tant que tu poses tes mains sur moi, que je sois tienne. Vite. Je crispe la mâchoire, décontenancée. Je vais tenir même si c'est dur, même si ce jeu ne me plait pas. Trop de contrainte, trop d'envie, trop de tout pour que cela soit supportable. Cependant, je ne te ferais pas le plaisir de céder. Oh non, je ne te supplierais pas comme toi tu l’as fait pour moi. Je saurais rester forte. Mon corps à toute épreuve. Un mental d’acier. Un cœur qui fond. Puis tu fais appel à mon imagination alors que mon esprit tourne à plein régime et ne sait comment éviter l’explosion. Je n’en peux plus. C’est trop horrible. Oui, j’imagine très bien ce goût fruité, ce plaisir qui noue les tripes, cette envie qui tenaille l’estomac, la sueur qui perle, et les gémissements impossibles à contenir. Et justement, ton rire me fait froid dans le dos. Je ne m’étais pas rendue compte que j’étais nue. J’ai chaud mais froid à la fois. C’est ambiguë tout comme les sentiments que je ressens à présent. Enfin, tes lèvres me touchent et je gémis. Je l’ai imaginé, comme tu l’as voulu. Oh oui, je te veux. Mords-moi autant de fois qu’il le faut et… tout se déconnecte. Tes doigts en moi, d’un coup, je ne peux plus respirer, c’est trop bon. C’est si violent. Bella, continue, j’en veux plus, comme ta langue qui vient me caresser. Pour m’exciter alors que je suis au paroxysme de l’excitation. Et un autre doigt, soumets-moi à tes volontés. Il n’y a plus que toi.


"Montre moi qui tu es réellement mon Amour..."

Un baiser passionné, un baiser fougueux. Plus, accélère, il m’en faut plus. Est-ce vraiment ce que tu désires ? C’est une mauvaise idée, très mauvaise idée. J’aurais du te prévenir. Il est déjà trop tard. Tu n’aurais pas du. Bella, ah… Plusieurs cris de délivrance. Je mouille en abondance, ma semence coule le long de mes cuisses mais je ne m’en soucie pas. Il y a plus important. Il y entre autre que tu m’as fait jouir. Il y a aussi que tu as pu voir le pouvoir, l’emprise que tu avais sur moi. La seule chose que tu n’avais pas prévu, c’est cette autre. Je suis toujours Etoile, mais différemment.

L’éclat de mes yeux n’est plus le même.

Mes pupilles se font plus petites, mon regard plus perçant. Je halète mais tu ne perds rien pour attendre. Rien ne peut plus me contrôler. Voilà qui je suis vraiment. Je suis cette fille qui a commis froidement des meurtres et qui a violé avec plaisir des enfants. C’est trop dangereux mais c’est trop tard. L’enveloppe de chair est la même mais l’esprit qui l’habite s’est révélé au grand jour. Qu’as-tu fait Bella ? Sauras-tu seulement quoi faire pour stopper cette envie qui me consume ? Tu n’as plus qu’à subir. Tu vas me supplier de continuer tellement tu vas aimer. Ce n’est plus l’Etoile que tu connais, c’est la vraie cette fois. Mes mains s’emparent de tes poignets et je te plaque au sol. Une jambe te maintient pour que tu ne puisses plus bouger. J’introduis sans ménagement ma langue dans ta bouche, m’imposant à la tienne férocement. Ma poitrine se frotte à la tienne, les tétons pointés par ce désir exponentiel. Ca pourrait me faire mal mais je ne ressens plus aucune douleur, pas même ce mal de tête incessant dû au coup de Lynch sur ma tempe. Supplie-moi d’arrêter maintenant. Sauf que je t’en empêche, ayant la bouche collée à la tienne. Je bouge finalement de ton corps mais reviens bien vite avec un pantalon entre les mains. Non, je ne vais pas me rhabiller, rassure-toi. Je vais utiliser ce pantalon à bien meilleur escient. Tu n’aurais pas du.

Ma bouche descend dans ton cou, histoire de te rassurer un peu. Puis je te retourne, tu es à présent ventre à terre. Me mettant à califourchon au dessus de tes jambes, je m’empare de tes poignets et parviens à les lier très étroitement grâce au pantalon. Voici tes menottes et vu comment j’ai serré, tu ne risques pas de t’enfuir. Je vérifie tes liens et me coule entre tes jambes. D’abord ma langue, premier supplice, touchant, effleurant ton clitoris brillant de salive et de ta semence. Ce n’est pas fini. Je le prends en bouche et continue ce manège pendant encore quelques temps. C’est si bon de se sentir importante. Je veux que tu en redemandes, que tu me supplies. Oui je veux entendre tes gémissements, tes cris, tes soupirs ou tes pleurs tellement tu aimes et que tu veux que ça ne se termine jamais. Mes mains glissent tranquillement le long de tes fesses puis suivent ta colonne vertébrale. Entre temps, ma langue a passé la brèche de ton intimité. Elle désire tout connaître de ce royaume alors elle explore. Plus loin, plus profond. Mais elle t’abandonne rapidement. Tandis que mon corps se positionne sur le tien, seins contre tes omoplates, elle fait un tour sur ma lèvre supérieure. Mes lèvres alors tout près de ton oreille, je susurre :


"Avoue-le, tu en veux plus, petite perverse…"

Je redescends rapidement avec un sourire satisfait aux lèvres. Je veux encore t’entendre gémir, c’est tellement excitant. Vois comme je te fais du bien. Je suce un doigt pour le mouiller abondamment de salive et le pénètre dans ton antre. De nouveau à califourchon au-dessus de tes jambes, tu ne vas réellement plus en pouvoir que tu vas en redemander. Alors, j’en introduis un deuxième. Les va-et-vient sont violents. Mes ongles viennent se planter dans ton dos, s’y enfonçant allègrement. Tu auras des marques, sois-en sûre. Mais attends, quelle est cette marque sur ton dos, entre tes reins ? Je ne l'avais pas encore vu, qu'est-ce que c'est ? Qui t'a fait ça ? Dernier moment de lucidité avant de disparaître à nouveau dans une brume déferlante d'envie. Un troisième doigt et je vais encore plus vite, plus profondément et je change l’amplitude. Supplie-moi de continuer. Je sais que tu aimes ça. Je mouille aussi mais pas assez. Brutalement, je me pénètre de trois doigts avec mon autre main et m’applique à aller et venir aussi rapidement. Le plaisir monte, grisant. Un désir imminent. Un pouvoir sans limites. Tu es soumise, Bella.

Ce n’est plus moi. Je suis Etoile mais plus la même. C’était une mauvaise idée. Tout ce que je veux, c’est que tu en redemandes même si tu n’en as plus envie. Il n’y a plus que toi, mes sentiments, le sexe et… une autre Etoile.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeSam 16 Aoû - 17:42

Croyant à une illusion de ma part, les yeux d’Etoile me paraissent encore plus verts qu’à leur habitude, brillant d’un éclat qui inconsciemment éveilla en moi une nouvelle vague de chaleur…ses yeux ne sont pas ceux de l’Etoile que je connais habituellement. Perversité, est le premier mot qui me vient à l’esprit. Mon petit jeu aurait-il éveillé en elle une autre facette que je ne connaissais pas ? Et elle n’attendit pas longtemps avant de démontrer quoi que se soit…avant même que je ne puisse réagir je me sens plaqué au sol et sans ménagement, sa langue vient s’engouffrer pour rejoindre la mienne. Ce baiser est bien plus que passionné, il est totalement…me met dans l’extase le plus total. Nos poitrine joue ensemble, se frôlent, j’ai envie de bien des choses en cet instant même, tu ne peux pas imaginer a quel point mon imagination tourne à plein régime lorsque mon corps se trouve au paroxysme de l’excitation. Je me délecte de cette langue, de ses lèvres, comme si elles allaient devenir ma drogue…Puis absence de chaleur…que fais-tu Etoile ? en as-tu déjà finit avec moi ou es-tu vexé de mon petit jeu de tout à l’heure. Je te vois saisir ton pantalon, commençant à m’inquiété sérieusement. Mais au moment où je tente de chercher une explication, ta bouche arrive sur mon cou ce qui me tira sans difficulté un long soupire d’envie.

Cette fois je me sens basculer sur le ventre, quelque peu surprise. Je me laisse faire lorsque tu ramène mes mains dans mon dos, où je te sens les lier étroitement grâce au pantalon. Le cœur battant, je tente de regarder ce que tu fais en essayant de contorsionné ma tête du mieux que je pus, mais un soupire bien bruyant vient couper mon geste lorsque je sens ta langue effleuré mon clitoris déjà bien humide. Mon dieu…le plaisir vient frapper de nouveau à la porte de mon corps de plein fouet, avec violence quand sa langue vient s’introduire en moi, explorant dans chaque recoin mon intimité qui était en surchauffe et bouillant de désir. Mes gémissements se font plus intenses, te murmurant des « continues » étouffé par ma voix essoufflée. Encore plus je t’en pris, j’en veux tellement à la fois. Tes mains sur mon corps, tes caresses, j’ai l’impression que ce point d’extase est presque impossible à atteindre tellement l’envie est immense. Je n’aurais jamais crus vivre une pareil explosion d’excitation…ton corps se positionne sur le mien, tendis que tes lèvres viennent me murmurer :


"Avoue-le, tu en veux plus, petite perverse…"

Ma voix étouffée lâche un « oui » désespérer, complètement soumise à ses moindres faits et gestes, à plat ventre sur le sol…je suis frustré de ne pouvoir la touché et encore plus de ne pas pouvoir explorer son corps comme elle s’amuse à si bien le faire avec le mien. Mais pour le moment je me laisse faire, ne pouvant ignorer cette source de plaisir arrivant de toute part en moi. Un juron franchit la barrière de mes lèvres lorsque ton doigt me pénètre, puis un second et là c’est le point de non retour. Mes gémissements frôlent le hurlement, tes ongles se plantent dans mon dos qui laissera à coup sur des traces. Qu’importe, tes va et viens d’une violence qui accentue ma jouissance ne laisse pas une seconde de répits pour une quelconque réflexion. Je n’en peux plus, je sens le point bouillant qui monte et prend de l’ampleur à chacun de ses gestes. A cheval sur mon dos, je la sens se procurer elle-même un plaisir aussi intense que le mien. Son troisième doigt m’achève complètement, laissant échapper un cri que je tente tant bien que mal d’étouffer en me mordant rageusement la lèvre. Elle me pousse au bout, je le sens, et le fait que je lui sois soumise doit accentuer son propre plaisir. Je me plais a jouer le jeu, car il en vaut la peine. Je ne la savais pas comme sa, loin de là. Sa nouvelle personnalité m’étonne et m’effraie à la fois. Qui sait jusqu’ou elle pouvait aller…seulement je me rends compte de ce plaisir que je prends lorsqu’elle me domine, qu’elle prenne possession de moi sans que je ne puisse intervenir…mais ce jeu ne durera pas éternellement, je m’en fais la promesse intérieur…tu n’es pas la seule à posséder une personnalité bien différente de ce que l’on montre. La jouissance m’atteint et explose de vive voix. Je l’entends jouir en même temps que moi…silence, souffle saccadé, mon cœur bat d’une violence que je ne lui connaissais pas. Je m’accorde quelques secondes pour respirer et tenter de reprendre un semblant de lucidité. Cette jouissance à embrumer mes idées, me laissant un peu inactive…mais mon corps réclame une dernière volonté qui hurle d’être assouvis. Moi même je n’aurais pas crus que je pouvais souhaiter autant de plaisir et surtout les subir.

Respiration…réflexion. Je ne te laisserais pas obtenir cette soumission sans avoir vu ce qui t’attendais derrière…

La frustration d’être attaché et de ne pas pouvoir utilisé mes bras et surtout mes mains comme je le souhaitais était toujours présente. Me dégageant tant bien que mal de son corps qui pourtant attisait le mien comme un aimant, je me mets à genoux, face à elle, la tête baissé caché par mes longs cheveux bruns. Coincés de mes faits et gestes, en moi grandit une autre idée bien plus excitante et frustrante. De mon corps je l’oblige à s’allonger sur le sol, où mon corps vient se placer de tout son poids sur son bas ventre. Sexe conter sexe, la chaleur unit l’un à l’autre, l’humidité d’un plaisir partagé mais non totalement assouvis, je me penche sur son visage un sourire carnassier aux lèvres. Tu va connaitre une autre partie de moi…beaucoup plus contraignante que ta propre méthode. J’effleure ses lèvres doucement, mon cœur sur le point de la rupture, mon corps en surchauffe dangereuse, comme si cette chaine de plaisir était infinie. Je viens mordre sa lèvre inférieure avant de lui murmurer doucement d’une voix sensuel et chaude :


« je sais ce que tu veux Etoile…je sais que tu veux mes mains sur ton corps, mes doigts en toi, ma langue venant lécher ton clitoris…et bien plus encore…

Je viens cette fois passer ma langue sur sa lèvre supérieure avant de lui mordre le lobe avec une certaine sauvagerie. Je sais ce qu’elle désire en cet instant même et je sais aussi que j’ai largement les moyens de la satisfaire. Plongeant mon regard vairon dans le sien, je ne la lâche plus.

« Seulement…tu as liés d’un simple bout de tissu, ce qui aurait put te faire jouir comme jamais, te faire mouiller jusqu'à ce que tu n’en puisse plus… »

Un rire froid et au bord du sadisme s’échappe de ma gorge. Cette situation m’amuse quelque peu je dois l’avouer. C’est tellement bon…je bouge légèrement mon bas ventre pour le frotter contre le sien. Un gémissement trouve la liberté, la lèvre inferieur coincé sous mes dents je ferme les yeux quelques instants avant de venir emboiter de nouveau mon regard dans le sien+-, toujours se sourire sur mon visage. Dis le Etoile, tu meurs d’envie que je te prenne comme jamais je ne l’ai fais, une dernière fois comme si plus jamais tu ne sentiras mon corps sur le tiens, comme si plus jamais de ta vie tu ne pourrais gouter à cette peau qui est mienne, comme si cette union et étreinte était la dernière. Tu le veux, l’éclat de tes yeux ne m’échappe pas, et je peux me permettre de dire qu’ici, je suis la personne qui te connait le mieux. Je sais qu’un simple regard de ma part suffit pour te faire abdiquer, et plier. Que tu tombe à genoux face à moi, prête à assouvir le moindre de mes caprices. Bien sur je n’agirais jamais comme tel…parce que tu sais que je tiens à toi. Que je te respecte. Mais je le sais tout ça…

« …quel dommage…tu devras te contenter de ton imagination jusqu’à ce que la fière Etoile plie et abdique… »

Et c’est dès la première seconde qui suit que je lui murmure, bien contre son oreille les faits et gestes que j’exécuterais sur son corps si son autre ne m’avait pas lié les poignets. Un sourire avide, passionner, se dessine toujours sur mon visage. Je ne peux pas te résister longtemps, tu le sais. Tu sais aussi que tu as une certaine emprise sur ma personne… seulement ici, tu as involontairement assouvis mes désirs, tendis que les tiens reste en suspend, puisque moi seul et mon corps, avons le pouvoir de le faire. Te serais-tu fait prendre à ton propre piège ? Sans rancune bien sur. Je te décris comment ma langue viendrait jouer avec tes seins, comment mes mains passeraient le long de tes reins pour atterrir au creux de tes cuisses, caressant amoureusement ton point G. Ma bouche venant mordre tes tétons, le creux de ton cou avec cette sauvagerie que tu aime tant. Même moi je meurs d’envie d’exécuter tout ça…mais n’oublie pas que tu es ici, ton propre bourreau. Je reviens à ses lèvres avant de lui dire :

« Souhaites-tu rester sur ta faim Mon Etoile ?...un geste…un unique »

Détache-moi, et tu trouveras ta propre délivrance. Les chaines qui sont les miennes te chauffe, te brule, tu veux mes mains…tu me veux tout entière…Plie toi à ton propre piège…
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeMer 20 Aoû - 16:53

Tu n’arrêtes pas de me dire oui. Pourquoi acquiesces-tu à toutes mes questions comme si ta vie en dépendait ? Mais ne serait-ce pas le cas ? Ta vie repose entre mes mains, en es-tu satisfaite ? Veux-tu que le jeu s’arrête ou désires-tu continuer dans cette lancée malsaine ? As-tu seulement compris que ça n’en valait pas la peine ? Pas le coup d’approuver mes paroles. Tout ce que je fais est mal, j’aimerais me gifler pour ce que je suis en train de faire mais hélas, je n’y peux rien. Plus maintenant. Et j’en souffre. Mon âme crie et demande délivrance. Je voudrais que tu comprennes ma détresse et pourtant, personne ne peut m’aider car personne ne peut comprendre, saisir le sens de cette mascarade. Détache ce masque qui me couvre le visage et révèle au monde entier qui je suis vraiment. Sais-tu toi-même qui je suis ? Me reconnais-tu à cet instant précis ? J’ai peur de moi, je suis effrayée comme jamais je ne l’ai été. Mais ainsi va la vie. Rien ne peut plus m’arrêter, il faudra bien plus que des mots. Il y a certes de la perversité dans ce regard que je plante dans le tien mais il y a aussi de la détermination. C’est simple, je suis sur le point de commettre un crime. Je préfère me l’avouer. Ton meurtre, Bella. Saisis-tu à présent toute l’ampleur de ce changement ? Le désir est trop fort, trop dur à contenir. Un sacrifice est nécessaire. Quand je faisais l’amour avec lui, il y avait toujours du sang. Laisse-moi créer avec ton sang…

« Je sais ce que tu veux Etoile…Je sais que tu veux mes mains sur ton corps, mes doigts en toi, ma langue venant lécher ton clitoris…et bien plus encore… »

Fais-moi tienne, même si tu transgresses mes règles du jeu. J’aime quand la victime se débat. Ca montre qu’elle a du cran, qu’elle comprend ce qui lui arrive. Et peut-être même qu’elle parvient à déceler qu’elle ne s’en sortira pas indemne. Je n’en sais rien, je n’ai jamais été dans la tête d’une victime, j’ai toujours donné. Ce n’est que lorsque tu me mords les lèvres que je réalise qu’il ne faut pas seulement ton sang, mais le mien aussi doit couler. Mords-moi jusqu’au sang, donne-moi de la douleur, fais-moi violence. L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles, l'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ; la mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.

Navrée je suis, ouvert ton cœur tu m'as et ce maudit mal, sournois, j'oubliais, il ressurgit. Je l'ai sous-estimé. Eblouis par toi, si jolie. Alors mon cœur, il te blessât. Puisses-tu me pardonner et l'ôter de ton cœur. Le temps efface tout, il n'éteint pas les yeux. Qu'ils soient d'opale ou d'étoiles ou d'eau claire, beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire, ils brûleront pour nous d'un feu triste ou joyeux...


« Seulement… tu as lié d’un simple bout de tissu, ce qui aurait pu te faire jouir comme jamais, te faire mouiller jusqu'à ce que tu n’en puisses plus… »

Je ne comprends pas, je ne veux pas comprendre. Ce n’est pas difficile, c’est un ultimatum. Il n’y a que comme ça que tu peux me faire réagir. Presse tes lèvres sur les miennes encore une fois. Je t’aime mais je ne sais qui de moi te le dit. C’est l’autre, celle qui se cache, qui joue et se défile tout le temps. C’est cette autre, cette lâche, qui n’assume rien, cette faible, qui ne sait pas se tenir. Heureusement que je suis là, pour reprendre l’avantage, raviver la flamme de cette fierté déchue. Je n’aurais satisfaction que lorsque mon devoir sera accompli. Je te veux mienne à jamais. Pour cela, il faut que je te tue, c’est la seule solution mais c’est la bonne. Ton corps pour moi à jamais, tes pensées pour moi pour toujours, je saurais te préserver. Il n’y aura que toi et moi. Un nous soudé pour l’éternité, figé dans le temps. De poussière d’or je parsèmerais ton corps, de pétales de rose je recouvrirais chaque parcelle de ta peau, de baisers je creuserais tes lèvres. Je suis possessive. Jalouse aussi peut-être. Mais je t’aime.

« …Quel dommage…tu devras te contenter de ton imagination jusqu’à ce que la fière Etoile plie et abdique… »

L’envie de quitter ce misérable monde me revient. Aucun de tous ces hypocrites ne me retient. A quoi bon vivre une vie dénuée de joie dans un monde qui n’a pas besoin de moi ? Mon esprit est un peu trop compliqué. Je ne sais peut-être pas rire ni m’amuser mais j’ai bien compris que ma place n’est pas ici. De toute façon, personne n’a jamais rien compris. Tout ce que je voulais, c’était juste m’intégrer, avoir des amis, des vrais, toujours à mes côtés. Mais j’ai toujours été seule depuis qu’il est partie. Seule depuis que j’ai perdu mon seul meilleur ami. Je veux quitter ce monde qui me rejette et cette vie qui n’est qu’une suite d’échecs. Je tombe toujours un peu plus bas. J’ai beau me relever, cela ne suffit pas. Ma vie est inutile pour vous et moi. Alors ma mort, personne ne la regrettera. Mon regard est attiré par quelque chose de métallique sur le sol. Je repense à ce rire glacial sorti tout droit de sa bouche si désirable. J’en frissonne.

« Souhaites-tu rester sur ta faim Mon Etoile ?...Un geste…un unique. »

Mes doigts saisissent le bout de métal, il a l’air coupant. Je me revois il y a quelques années de cela. Bella n’est qu’une personne comme une autre, un témoin. Dans cette histoire, il n’y a que cette chose et moi et tout le malaise qui l’accompagne. Tu n’as pas du comprendre mais pourquoi l’aurais-tu fait ? Je suis imprévisible. Et jamais, tu n’aurais pu savoir que de ce bout de métal coupant, je cisaille tes liens. Cependant, tu ne m’auras pas aussi facilement, que crois-tu ma Lune ? Près de nous, un des quatre murs de la pièce. Je t’aide à t’adosser contre ce dernier et me mets à genoux sur tes cuisses. Je te vole un baiser mais avant même que tu ne m’échappes, mes dents attrapent ta lèvre inférieure et serrent. Plus fort que je ne le croyais, ou alors était-ce prémédité ? Dans tous les cas lorsqu’elles relâchent leur geôlière, cette dernière saigne. Je ne sais pas si le mot ‘beaucoup’ convient. Plus rien ne compte, seulement ce sang qui perle. Je suis fascinée…

Mes lèvres viennent chercher les tiennes alors que ma langue s’empare de ton hémoglobine offerte. Je me délecte de ce goût, c’est ton sang et il n’en est que plus bon. Le souffle saccadé, je t’embrasse, te frôle encore et encore, à n’en plus finir. J’imagine tout ce que tu m’as décrit, comme dans un film. Il ne manque plus que les gestes associés aux paroles, toute cette mécanique du corps qui se plie aux lois impitoyables de l’amour. Il m’en faut plus. Plus de tout. A la fois d’amour et de sang. Pardonne-moi. Promets-moi de me fuir par la suite. Pour ton bien, je n’agis que pour m… ton bien. Bella, je t’en supplie. Il est trop tard. La lame est toujours dans ma main gauche. Je sais ce qu’il faut que je fasse. Je me saisis de ton poignet et le retourne, observe tes veines où le sang circule librement. Du sang, beaucoup de sang. Pas tout de suite, voyons plus haut. Ta peau de braise me brûle mais je ne m’en soucie guère. Mon index suit ce chemin bleuté. Quelques centimètres avant la moitié de ton bras, je m’arrête et semble peser le pour et le contre. Un coup rapide mais efficace et voilà que tu saignes. Ce n’est pas encore trop profond. Excuse-moi mais je ne suis plus moi. Mon poignet droit s’offre alors à la lame et c’est au niveau des veines que j’entaille, une de plus… Je serre les dents, un putain de mal me saisit le bras mais qu’importe, on est quittes. Plaie contre plaie, nos deux sangs se mélangent. Et moi je regarde ça comme une gamine de cinq ans qui aurait fait la découverte d’un escargot sous une feuille de salade.

La lame tombe par terre pour s’y briser. Le mal est fait, on ne peut retourner en arrière. Je t’observe, ton regard, ton entaille et me recule brutalement. Dis-moi que tu n’as pas peur de moi. D’habitude, j’ai de l’héro dans le sang alors tout passe mieux mais là, je sais ce que j’ai fait, j’en suis consciente et à part m’être reculée, je ne fais rien d’autre.

J’aimerais me poser sur une page d’amour…là où les mots sont des perles de plaisirs, et de murmures tendres… Laisser flotter mes rêves, comme des graines de lumière en liberté, et suivre ce parcours étoilé dans une bulle transparente de la voie lactée ! Mettre le cap sur l’extrême, et ouvrir la porte du temps, afin que le ciel m’emporte sous l’œil complice de Dame lune… Me laisser porter par les vertiges des profondeurs de la nuit…source d’ivresse, dans un cocon d’étoiles ! Franchir enfin, cette traversée lumineuse, comme dans un rêve en spirale… et devenir cette petite étoile évadée de l’océan du ciel ...Plutôt que cette larme égarée dans l’infini silence !
Je laisse échapper un gémissement lorsque ma main droite se pose en appui sur le sol pour me relever, je manque de retomber. Le froid a pris possession de mon corps, d’un seul coup. Le passé me rattrape, m’enveloppe de ses ailes noires. Les plumes engluées sur ma peau blanche comme la mort et le sang qui s’infiltre dans ses pores sous une traînée rougeâtre. J’ai encore failli à mon devoir, je mérite la mort. J’agis en automate, peu importe ce que tu penses de moi parce que je vais en finir. Alors garde un souvenir néfaste de ce que j’étais, c’est mieux ainsi… Je glisse une des moitiés du petit bout de métal entre tes doigts que j’approche de mon cou, et plus précisément de ma veine jugulaire palpitante. La vie est une agitation bien inutile. S’il faut que je meure, encore mourir de ta main.

Ma main presse tes doigts et la lame s’enfonce tendrement dans ma peau… et glisse allègrement. C’en est fini de moi.
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeLun 25 Aoû - 14:48

Mes liens tombent, soulagement aux poignets, je passe une main pour frotter autour de ceux-ci. Sans que je n’eusse le temps d’agir, tu m’adosse contre le mur, tendis que tu viens t’asseoir sur mes cuisses. Je te regarde intriguée, jusqu’à ce que mes yeux viennent se poser sur ce que tu tiens dans ta main. Un frisson me parcoure le corps tout entier, sentant la peur galoper vers moi, comme un réel danger qui viendrait frapper à ma porte. Je n’ai pas le temps de réellement saisir que tu m’embrasse et je te sens soudain me mordre la lèvre inferieur avec force. Je serre les dents pour m’empêcher de crier ou même de gémir de douleur. Le sang se déverse avec abondance, qu’Etoile vient absorber de sa propre bouche. Je ne comprends plus rien…peut-être est-ce l’un de ses jeux. Plutôt douloureux, mais je fais comme si je n’en avais pas tenue compte, essayant de calmer ma douleur dans la passion de son baiser. Mes mains viennent effleurer ses hanches et le creux de ses reins, mais déjà, je sens que le comportement de ma bien aimée n’est pas habituel. Je la sens…si étrange. Tu me saisis le poignet, le retournant là où on pouvait le mieux observé mes veines bleutés, dans lesquels coulaient un sang qui ne demandait rien, juste qu’on le laisse emprisonner dans ses cavités sanguines. Son index suit mes veines…je n’aime pas ce regard, je n’aime pas cette étincelle. Stop à la moitié de mon bras, mon coeur bat à tout rompre, craignant ces intentions. L’objet en main ne me plait pas du tout, je hais la douleur…Clash ! Le sang s’écoule et je ne peux empêcher un léger cri de douleur et de surprise s’échapper. Aussitôt je viens porter ma main à la blessure qui saigne abondement. Le liquide passe entre mes doigts, je sers plus fort, me crispant sous la douleur et la brûlure, fermant les yeux violemment lorsqu’elle se coupa elle-même au niveau des veines. Bordel, c’est quoi ça…que ce passe-t-il. La peur est là, défonçant de ses sabots la porte de mon cœur pour venir m’envahir de toute part. Je me recroqueville, tremblante à présent de froid. Toutes envies éclatent comme du verre. Je ne veux plus rien contre moi, ni Elle, ni son corps.

Que cherches-tu Etoile ? A me dégouter de toi ? Est-ce qu’au moins tu t’es soucié…de ma phobie. La douleur. Je n’aime pas, je hais. Je ne veux plus que mon sang coule à cause de quelqu’un, je ne veux plus ressentir de brûlure ni une autre forme de douleur. Plus rien…mais tes mains viennent placer un objet froid sous mes doigts. L’ombre m’enveloppe l’esprit et le cœur, me plongeant dans un monde que je me suis tuer à couler ces quatre dernières années, mais ton geste à tout remonté à la surface. Je lève les yeux lorsque je sens que ma main frôle ta peau…et là, l’horreur me frappe. Ce bout pointu appuyant doucement sur ta veine jugulaire, tu la fait glisser jusqu’à ce qu’une goutte de sang commence à apparaitre, puis un filet…Foudroyer, mes entrailles se tordent avec violence tendis que je me rends compte de ce geste : je suis entrain de t’assassiner avec ton aide. Mon corps réagit plus vite que ma penser, ma main se retire avec vitesse et habilité, pour venir te claquer en plein visage avec force. Le bruit retentit et se répercute contre les quatre murs de cette salle. Je prends les morceaux de verres à m’en écorcher les mains et les balances plus loin avec rage.


« Tu es complètement malade !! »

Ma voix tremblante, crie légèrement, nouer par des larmes naissantes. Pourquoi tu fais ça bordel ?! Je te hais pour ce geste et je ne sais pas ce qui me retient de t’en coller une autre. Ma peur se mélange à la peine et à la colère. L’étouffement de la salle me revient en pleine face, me glaçant cette pour de bon le sang, les os, mes muscles. Je me lève, le bras ensanglanté qui ne cesse de déversé son liquide à volonté. La tête me tourne, je pris une de mes chaussettes non loin de nous et la noua autour de la plaie d’Etoile. Sans un mot et sans un regard, je me rhabille écoutant d’une oreille obsédé les « ploc » de mon propre liquide rougeâtre sur le sol. Mon âme quitte un instant mon corps qui, sans mes décisions enfile les vêtements un par un, essayant tant bien que mal de ne pas se tâcher de sang. Puis il s’en va, à l’autre bout de la pièce, s’asseoir dans le coin le plus sombre qu’il soit. Comme un ouragan, je reviens à mes esprits où cette fois, tout mes sentiments viennent me percuter avec force. La peur, le dégout, la douleur surtout, que je serre toujours entre mes doigts, le cauchemar, les souvenirs qui reviennent me frappant de leur fouet dans le creux de mes reins, sur ma colonne vertébral… « Crôôaaa » Je ramène mes genoux contre moi, laissant mon bras ballant sur le sol. Etoile qui es-tu ? J’étais prête à accepter toute sorte de Toi, mais pas quand ça consiste à faire souffrir l’autre. Je hais tout ça, le sang, coupé…j’en ai peur. Comme un enfant à peur du noir.

Je ne veux plus…Personne. Ni Toi, ni Elle, ni Eux. Laissez…ma personne tranquille. Pourquoi se tuer à la tâche lorsque tout ce qu’on récolte c’est de la merde. Je ne veux plus m’épuiser, juste me laisser vider de mon sang. Je ne sais pas pourquoi tu as voulu faire ça… et je ne veux pas le savoir. Un mal qui te ronge peut-être…au point de vouloir me faire du mal, ou même me tuer. Je commence à pleurer en silence, je ne veux plus être visible, que l’on m’enterre. Comme une lame chauffée à blanc, Il me brûle dans le dos. Je retiens un cri de perte de soi…

Plus rien n’a de sens…encore moins ma vie ici.
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:43

« Tu es complètement malade !! »

Ca résonne longtemps dans ce huis clos. Mes pupilles se dilatent et je sais immédiatement que j’ai merdé. J’ai la tête qui tourne, mal au ventre, dans la gorge, au poignet. La Terre s’est arrêtée de tourner parce que j’ai fait la conne. Bloquons l’espace temps pour que le malheur plane et ne retombe pas. Saisissons-nous du sablier et retournons-le trois fois, histoire de revenir en arrière pour tout changer. Mais il faudrait simplement que je ne sois pas née. Comme ça, rien de toute ma vie ne serait arrivé. Je n’aurais pas pollué de ma présence l’humanité entière. Tu te recroquevilles contre le mur et je suis impuissante. Car tu ne peux pas comprendre que ce n’était pas moi. Ou alors tu me prendrais pour une folle et ce serait pire. Je tremble de partout, tout comme toi. C’est rapidement que je saisis mes vêtements et commencent à me rhabiller. Mais les tremblements sont si forts que j’en lâche la moitié, incapable de faire autrement. Ca m’a pris plusieurs longues minutes mais ça y est, je suis de nouveau habillée et dans le même état, je dirais pire, où je suis arrivée. Je glisse contre le mur et me plie en quatre. J’ai beau fermer les yeux, je la vois, elle tremblante. Cette vision est trop dur à accepter. Jamais plus je ne pourrais la regarder en face. Ce que j’ai fait est horrible. Je me déteste pour ce que je suis, je me hais plus que tout. Mes os s’entrechoquent de plus belle.

Le bout de tissu à mon poignet ne suffit pas. Il est déjà rouge sang mais je m’en fous. Putain, vous ne comprenez pas qu’il y a plus important que ma vie. Il y a d’abord la sienne et c’est pas rien. J’aimerais de nouveau enfuir mon visage dans son cou et lui murmurer des mots doux. Plus jamais je n’en aurais l’occasion. J’ai laissé passer ma chance. Je l’ai bien mérité, je l’ai cherché il faut dire. Et puis je l’ai trouvé. J’ai joué, j’ai perdu. Comment ai-je pu croire un seul instant que je pourrais vivre une relation un tant soit peu normale avec quelqu’un ? C’était couru d’avance que ça ne marcherait pas (noté le jeu de mot). Ce n’est même plus s’en vouloir à ce stade-là de la tragédie. Je rouvre mes paupières et te regarde. Il faut que je dise quelque chose mais quoi ? ‘Oh, je suis désolée pour tout ce que je viens de te faire subir, c’était pas moi, je t’assure !’ Envie de fumer… Je fumais toujours beaucoup dès que j’avais un souci, n’importe lequel. Ca faisait passer le temps et puis, j’avais l’impression que ça m’aidait à y voir clair. Et là, quedal, pas de drogue, pas de clope, juste mon corps à jeun et mes neurones qui ont grillés au passage. Je tente une approche :


« Je… Bella… »

Ratée. Je ne sais pas quoi dire pour réparer tout ce mal que j’ai causé. Je n’ai pas l’habitude de m’excuser, aucune de mes victimes n’a survécu et je ne voyais pas l’utilité de les pleurer. A présent, je ne me comprends plus. J’ai peur de moi. Une foutue trouille qui me noue les tripes. Ca me tue de me dire que j’aurais pu aller plus loin. Car j’en étais capable. Frissons mortels. Je serre les dents, crispe la mâchoire. Ca ne va pas, rien ne va. Je veux disparaître là, maintenant, tout de suite. M’envoler de cette pièce, m’extirper de cette ambiance lourde et malsaine, me volatiliser dans un monde meilleur. Je suis en manque de nicotine merde. Et en manque de tes lèvres. Où il me sera désormais impossible de déposer le moindre baiser. Plus de goût sucré, de toucher volatile, de parfum enivrant, de son vibrant. Juste la vue pour m’enfoncer un peu plus. Si je dois supporter ton image, plutôt mourir. Je vais dépérir. Cruelle vie que voici. Je suis prisonnière de mes sentiments à ton égard. Une plaie béante à la place du cœur qui libère mon amour. Entends-tu cette douce mélopée ? C’est mon cœur qui te l’intime. En saisis-tu le sens ? Ton cœur a-t-il déjà fermé ses portes ? Je n’ai plus la clé.

Entrez, bienvenue dans mon monde. Je suis si belle, douce et élégante. Mais sous mon air d'innocente, sommeille encore l'ennemi ultime, la mutine, furie et déraison. Je suis la rose noire aux épines vénéneuses, l'ultime vision quand se ferme ton cercueil, la présence et l'ombre que tu pressens dans la nuit. Je suis la seule contre qui tu ne peux rien, je suis ton pire ennemi. Dors en paix mon enfant je veille sur tes songes. Si je t'entends te lever dans la nuit, je serais très mécontent. C'est toi qui voulait jouer dans mon monde. Mes épines piquent, fallait s'y attendre. Chut...

J'en ai le coeur et l'âme encore mourants. Ton songe est clair, mais le goût s'en estompe. L'aube a dans son air la grâce de ton ombre. Rien qu'une minute pour tes secondes. Mais qui est celle qui hante mes nuits ? Les heures se mêlent, mais ce n'est qu'un soupir. Qui est celle qui vole mes nuits ? Les heures s'emmêlent et c'est sans répit que je veille. Les bribes de ces nuits sombrent dans un néant. Embuées, en cendre sont les fins de ma vie. Sous les voiles dans un oubli, languissant d'une nuit. Il n'y a qu'un pas vers toi.

Un cliquetis et j’ouvre brutalement les yeux. Je m’étais assoupie. J’ai réussi à m’endormir alors que tous mes souvenirs en masse venaient me harceler. Mon regard vient se poser sur toi, tu es toujours dans la même position et j’ai l’impression que de ton côté, tu n’as fermé l’œil. Les douleurs reprennent. Quel était donc ce son qui m’a extirpé de ma torpeur ? La lourde porte de fer s’ouvre et laisse passer une lumière vive où se découpe une silhouette masculine. Un gardien. Il entre, inspecte. Puis il se décide enfin et me saisit par le col. Je suffoque un instant et me prends le mur, dehors. Il éjecte Bella de la même manière. Nous ne sommes que des bêtes à leurs yeux. Maltraitez-moi si l’envie vous prend mais ne touchez pas à ma bien-aimée. Elle a déjà souffert plus que de raison, elle ne mérite pas plus. Elle n’avait rien mérité et tout lui est tombé dessus. Comme ça. Je tremble encore. C’est en compagnie du gardien que l’on remonte les marches. Ascension pénible et éprouvante. Mon corps ne répond plus à l’appel. Il nous abandonne toutes les deux dans un couloir, près du réfectoire. J’ai peur que tu t’en ailles, peur que tu t’enfuies. Je retente ma chance :


« Viens… »

Tu restes sourde à ma voix. Pourquoi ne suis-je pas comme toi? Fleur si clair, et ronces des bois. Mes mots ne chantent que leur désarroi. Et si jamais je me perds, dans mes lianes qui grandissent pour toi…

Suite au réfectoire
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MessageSujet: Re: Bella, dis-moi que c'est toi. [PV]   Bella, dis-moi que c'est toi. [PV] Icon_minitimeVen 29 Aoû - 8:27

Le noir, le sombre, plus de lumière nulle part. Les yeux fermés, mon bras ballant laissant échappé un liquide rougeâtre que l’on appel : sang, le corps recroquevillé, je n’existe plus. Je ne veux plus exister, plus de conscience. Cette entaille, sa lame froide, à agit tel un éclair foudroyant mon corps sans que je ne m’y attende. Mais le plus douloureux c’est passé ici, au creux de mes côtes, contre un muscle qui représente soi-disant l’âme. Le Cœur, pompe de sang, pompe de sentiments, je le sens meurtris. Chaque battement, m’est douloureux. Je ne veux plus rien, de personne. Tout tremble et menace de s’écrouler, mes os vont céder, la folie va me gagner. Je suis réduis à un état de faiblesse que je n’ai plus connue depuis près de quatre ans. Tout revient en avalanche, contre laquelle je ne peux pas lutter, même avec le plus fort des piliers à mes côtés. Je suis d’un silence de maitre, le froid s’insinue en moi, tel un venin dans mes veines. Je ne suis plus qu’un pantin désarticulé, ayant pour mal d’être aimer. Je ne veux pas…qu’elle fasse ça. Que c’est-il passé en elle pour avoir le droit à ce jeu du « qui se videra de son sang la première ? ». Est-ce de ma faute ?...Je serre encore plus les dents. Je veux disparaître aux yeux de tous. Aux portes de l’hiver, mon cœur pleure et saigne. Il ne demande qu’à être apaisé. Non je ne veux pas de ses bras…pas maintenant. Elle me fait peur, je ne veux pas la regarder. Et au fond, j’ose m’avouer que je lui en veux…de m’avoir fait mal, et de m’avoir poussé à la tuer de mes propres mains.

Que comptais-tu faire par la suite ? Me tuer ? Te débarrassé de moi ? Est-ce cela que tu veux au fond ? Je ne comprends plus, je ne veux plus comprendre. Je n’entends rien, perdue dans l’univers noircit de mon cœur. Je cours comme une perdue, autour de mon univers fermant toutes portes à clef, interdit d’accès. Je ne veux plus que quiconque touche à ‘Ca’. Laissez-le en paix, il n’a rien demandé. Il a subit mes coups et les leur sans broncher, mais maintenant, il a atteint le point de non retour. Affaiblis, le Canin Blanc, emblème de ma personne, Mi-Chienne, Mi-Louve, pleure au fond de son Antre. Léchant les blessures tâchant son pelage blanc, il se demande comment il va réussir à se retrouver une nouvelle fois. Je me cale contre lui, tentant de retrouver une chaleur perdue, effacé par un coup de glace tranchante.

« Crooââ » La peur ne fit faire qu’un tour à mon sang. Ne reviens pas…Je me crispe et me recroqueville de plus belle, serrant mon poing droit qui ne fait que jaillir un peu plus le sang, qui trouve sans aucune difficulté l’ouverture. Un geste, et tous les cauchemars remontent à la surface comme ces corps putréfiés par la mort remonteraient d’un Lac-Cimetière. J’ai encore la sensation de ressentir ses mains masculines sur mon corps, sa en devient étouffant. Je ne sais pas combien de temps je reste ici, les yeux fermés sans dormir pour autant, réfléchissant à tout et n’importe quoi. Mais surtout à Elle et sa présence non loin de moi. Elle me pèse, j’ai peur qu’à tout moment elle redevienne cette personne au regard éclatant et fait d’Iceberg, prête à tout pour faire couler mon sang.

Un cliquetis, je lève doucement la tête, mes yeux vairons éblouis par la lumière soudaine qui entre dans la pièce. Je ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe, en faite je n’en ai pas le temps, car je me sens lever et éjecter contre le mur du couloir. Je m’appuis quelques instants, sentant mes jambes trembler sous ma faiblesse corporelle et morale. Cela fais presque plus de douze heures que je suis enfermée et de retrouver l’air moisit de cette prison ne m’aide en rien. Je me laisse embarquée dans une marche silencieuse et à la limite du mortuaire. C’est comme si mon esprit n’était plus conscient, que la connexion avec mon corps était coupée. La douleur persiste, tape au creux des côtes, ne demandant qu’à être expulsée. A chaque pas, c’est comme si j’avais dix kilos à chaque chevilles. Condamnée à vie…je sens à peine la présence de ce gardien au visage inconnu, ni même la présence d’Etoile n’arrange quelque chose. Être seule, c’est tout ce que je demande… Le mal d’Elle. Mes entrailles me font mal, surchauffe. Un sentiment mélangé de colère et de peur viennent me ronger comme de l’acide sur la peau.

Stop, on se retrouve face au réfectoire…Non Etoile…si tu m’aime encore, ne me force pas à venir…laisse moi…je ne veux plus…
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