Sadismus Jail
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 "Mon beau sapin..."

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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Jan - 15:21

(HJ: Admirez mon travail sur le romantisme, sans utiliser le copier/coller!)

«Je veux connaître les choses et savoir les juger et les comprendre… »

Elle reprends quasiment mot pour mot avec sa voix grave ma phrase, on peut sentir sa détermination d’acier et son impatience en la voyant faire les 100 pas en de grandes enjambées. Alors je pose sur elle, un regard semblable à celui de l’istarie Gandalf (1). Et je lui dis avec un air de grands sages :

« Si tu t’engages le dedans tu devras toujours te remettre en question ! La vérité n’a jamais une face et elle est souvent douloureuse ! Tu devras souffrir pour apprendre ! Veut-tu continuer ? »

Je n’ai pas besoin de l’entendre pour parler pour savoir que ma question est superficielle et inutile. Alors j’enchaîne :

« Pour commencer je te citerai ces mots de Socrate ! Ce que je sais c’est que je ne sais rien ! Tu as autant à m’apprendre que moi, je peux t’en apprendre ! »

Je m’arrête un instant, car une idée a fait voler en éclats mon utopie éducatrice :

« Qu’est-ce que je lui apprends en premier ? »

La littérature ? La philosophie ? L’histoire ? La culture générale ? Je ne peux pas faire le pédant pour l’envoyer sur une première piste pour gagner du temps et ainsi mettre au point mon programme. Attends, je me souviens vaguement d’un livre de philosophie éducatif, c’est « Le journal de Sophie » ? Non, c’est « Le monde de Sophie » ! Oui, mais d’un autre côté ce n’est pas à elle de décider ce qu’elle veut apprendre ? Vincent, tu as déjà vu un professeur demandait à un élève ce qu’il veut apprendre ? Non, et j’en doute d’un voir un ! Sinon, je peux lui faire suivre la courbe du temps et débordé un peu sur tous les sujets ! L’histoire me servirait ainsi de fil d’Ariane ! Sa pourrait être bien ! Oui ! Mais pourquoi, je ne commencerai sur les deux œuvres qu’elle a vues durant notre rencontre ! Deux œuvres romantique ! Je pourrais m’en servir comme exemple de ce que l’on fera, en prenant à contre-courant le fleuve du temps ! Oui, c’est cela ! Alors je prends la parole, je parle avec passion et je ponctue mes phrases de grands mouvement gestuelles :

« Tu te souviens de Lorenzaccio, la pièce de tous à l’heure et du poème « Solitude » que j’ai récité tous à l’heure ? »

Anticipant sa réponse, j’enchaînais :

« Ces deux œuvres ont un point commun ! Elles appartiennent toutes les deux au courant romantique. Musset l’auteur de la tragédie et Lamartine sont d’eux grands auteurs romantiques. Ce courant romantique est apparu pour faire opposition à tout ce qui porte la définition de classique ou de néo-classique. En effet, le romantisme rejette l'Antiquité gréco-romaine ce qui marque une rupture complète avec les idées du passé. Il prône plutôt la prééminence de l'individu et de sa personnalité, de la puissance de la sensibilité, de la passion et de l'imagination. La liberté tout nouvellement acquise vient enrichir, renouveler l'art de la même manière qu'il l'a fait pour la société... Le mouvement romantique est d'abord apparu en Allemagne, en Angleterre et en France vers 1750, ce qui lui donne un coup d'envoi afin qu'il s'étende à toute l'Europe. L'exaltation de l'individualisme conduit l'artiste à un certain isolement qui donnera naissance au mythe de l'artiste maudit. Je vais éviter de te noyer dans une analyse de toutes les évolutions du romantisme en Europe, et je vais me concentrer en France durant l’âge d’or qui commence en 1820 avec " Méditations poétiques " de Lamartine et, en peinture, " Les Massacres de Scio " d'Eugène Delacroix, tableau exposé au Salon de 1824. Cependant les romantiques sont divisés par la politique. Et c’est en 1827 que le célèbre et mondialement connu Victor Hugo, rassemble les artistes romantiques au Cénacle. À partir de ce moment-là, les romantiques cherchent à définir leur changement artistique. Avec notamment la fameuse " Préface de Cromwell ". Cependant ce n’est qu’après la victoire de la bataille d’Hernani en 1830, que le courant romantique s’impose. »

Je m’arrêtais alors pour reprendre mon souffle, et je ne pus m’empêcher de poser cette question :

« Vous arrivez à suivre ce que je dis ? Vous avez une question ? »

(1)( Et oui, Pounze a lui le grand classique qu'est le seigneur des anneaux!^^)
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Jan - 6:20

Je m'arrête finalement de marcher inutilement lorsqu'il commence à parler, mais c'est pour me poser une question inutile, bien sûr! Si j'en suis venue à lui demander une telle chose, c'est à n'importe quel prix. Et personnellement, je ne pense pas que je vais souffrir en apprenant des choses, à moins qu'on ne m'ai pas tout dis! c'est bien un enseignement oral, non? on ne va pas m'inscrire la leçon au scalpel sur le peau, n'est-ce pas?
Un sourire indéfinissable étire mes lèvres, mes je ne fais même plus attention à ce que je pense. Non, je suis accrochée à ses lèvres. Ce pourquoi je suis agacée en l'entendant me poser à nouveau une question inutile. Je n'ai pas une mémoire de poisson rouge! bien sûr que je me souviens des deux oeuvres que nous venons de voir! mais il n'attend pas ma réponse.
Je sens qu'il commence à savoir comment je fonctionne. C'est pas plus mal, un prof doit connaître son élève, je crois.

Alors avant toute chose, je m'adosse à un mur en face de lui, et m'assoie à son pied, pour me concentrer uniquement sur ce qu'il me dit, et non pas sur la fatigue que mes jambes ressentiront si elles continuent de me porter pour rien.

Le son de sa voix légèrement chevrotante dérive dans le hall, se répercutant contre les murs, et le monologue commence. Toutefois, je sens qu'il y a de la passion dans ce qu'il me dit, de plus, il n'arrête pas de gesticuler. Il va finir par se faire mal...

Il parle, et ne s'arrête plus. J'entends des dates, des noms, des thèmes, mais ne connaissant rien de tout ça, j'ai du mal à tout retenir. J'aimerai prendre des notes, mais aucun stylo ni papier sont sous ma main, forcément. Je n'avais pas prévu d'avoir une leçon en ces temps. Je n'avais pas prévu qu'un jour, je pourrai savoir, connaître... grâce à l'aide de quelqu'un.
Moi qui n'aime pas que l'on m'aide, je préfère me dire qu'il s'agit d'autre chose.
Mais de quoi alors? j'y réfléchirais à un autre moment. Pas maintenant, pas le temps, je dois écouter.
J'écoute, j'entends surtout, car je ne comprend quasiment rien. Les phrases on leur sens, mais c'était comme s'il était caché, qu'il ne voulait pas se révéler à moi.

Je vais finir par m'énerver contre moi même si je ne suis pas capable d'assimiler une suite de mots!
Mais je m'accroche. Je suis pendue à ses lèvres comme jamais. D'ailleurs, je pense que je n'ai jamais écouté quelqu'un avec une telle attention. Les rares personnes qui me connaissent, si elles me voyaient ainsi, ne me reconnaîtraient pas.

Le flot de parole qui se déversait jusqu'à là des lèvres du vieux s'arrête, et je le regarde comme si j'avais peur qui ne s'arrêta pour toujours. Mais il me demande si je suis. Suivre? t'en as des bonnes toi! je te dis que je ne sais rien, et tu me parles de choses trop flous et trop rapidement pour que je puisse suivre quoi que se soit. Je m'accroche comme jamais, mais ça n'y fait rien!

Je le regarde avec un air effarouché, partagé entre l'envi de lui rétorqué qu'il va trop vite, qu'il ne fait pas attention à celle qui l'écoute, et aussi la honte d'avouer que je suis dans l'incapacité de pouvoir suivre correctement! Si j'avais au moins les bases, peut-être que j'aurai capté quelques phrase de son paragraphe! mais là, que dal. Et ça me gonfle. Je doit pouvoir savoir, comprendre. Il m'a dit qu'il m'apprendrait, maintenant je m'y tiens, alors c'est foutu! je peux être têtue, que se soit pour moi ou pour les autres...

"Non, je n'arrive pas à suivre. Tu vas trop vite, j'ai rien compris! C'est quoi le "romantique" ? commence par le commencement s'il te plais, j'y arriverai jamais sinon..."

La détermination sur mon visage est plus qu'évidente. Je jette un coup d'oeil autour de moi et je suis bien contente de constater qu'il n'y a personne. Ma faiblesse est étalée au monde, dans ce hall, entre les oreilles de ce vieux personnage, en face de moi, dans son fauteuil. Je ne veux pas qu'elle aille plus loin! par fierté, serte, mais c'est ainsi.

Je repose mon regard sur lui, ça doit l'agacer d'avoir un élève incompétent pour ce qui est d'apprendre vite, mais je m'en fou.

"Recommence..."

S'il te plais. Cette fois, il ne passe pas la barrière de mes lèvres. Il l'a fait une fois, car pendant une fraction de seconde j'ai eu du respect pour mon prof', mais maintenant, il s'effondre. Il reviendra, quand je ne regarderai plus le moine comme il est maintenant, mais comme mon enseignant.
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Jan - 17:56

(HJ: Si quelqu'un repére des erreurs ou des inexactitudes qu'ils me le fasse savoir par MP!SVP)

"Non, je n'arrive pas à suivre. Tu vas trop vite, j'ai rien compris! C'est quoi le "romantique" ? commence par le commencement s'il te plais, j'y arriverai jamais sinon... Recommence..."

Je rougis, j’ai bien eut raison de dire au début que j’avais autant à apprendre d’elle que l’inverse. Alors, je réfléchis un instant à la suite des événements et je commence d’abord par avouer ma faiblesse :

« Si tu n’as rien compris c’est de ma faute ! Pour moi, enseigner est une chose totalement nouvelle ! Et donc cela ne risque pas d’être mon unique erreur ! J’ai commencé à aborder un sujet compliqué et nécessitant un certain nombre de base que tu ne semble pas avoir ! Alors excuse-moi ! Je vais déjà commencer par la base ! »

En finissant ma réponse, je m’aperçois que je me suis mis à la tutoyer. Enfin, bon il vaut mieux que je l’oriente vers ma promesse plutôt que de m’appesantir sur mes erreurs. Je prends alors ma canne et je trace dans la neige trois sigles ; le premier est un rond, le second est une ligne droite quant au troisième, il ressemble à une rivière qui se sépare au fur et à mesure de son parcours en de plus en plus petit ruisseau. Une fois que j’ai fini de les dessiner, je lui désigne avec le bout de ma canne de bois au pommeau de fer en forme de chien, les trois symboles. Et je lui explique leurs significations :

« Ces trois signes sont trois manières qu’ont l’homme de voir le temps ! Je l’ai est classé par ordre chronologique. Le premier est la vision orientale du temps ! Pour eux le temps n’est qu’un serpent qui se mord la queue. Ce qui leur permet d’assimiler plus facilement l’idée de réincarnation ! Si le temps se répète indéfiniment alors t’elles homme célèbre qui as des similitudes avec un autre vieil homme connu sera forcément une réincarnation de ce dernier ! Ce qui fait que les cultures asiatiques sont très axées sur le passé. Elles sont fondées sur le passé et les souvenirs. Cependant en Europe, le temps ressemble à cette ligne ! Nous avançons en ligne droite jusqu'à notre mort. Et donc chaque innovation n’est qu’une évolution pour ceux qui avancent et non pas une mutation d’une ancienne technologie des anciens ! La ou les asiatiques restent dans le passé, nous autres occidentaux nous ne visons que le futur ! Quant au troisième symbole c’est la théorie la plus récente sur le temps, c’est l’idée de l’espace-temps ! Chaque instant se multiplie en une multitude de possibilité ! Un peu comme une bille de mercure ! Par exemple en ce moment, j’ai accepté ta demande, mais dans un autre endroit de l’espace-temps, je l’ai refusé et dans un autre encore j’ai remis à plus tard ma réponse, et dans une autre encore j’ai eu une autre réaction ! Pour l’histoire, une convention veut que nous utilisions le second schéma. En occident, nous le divisons en deux parties : Avant et après la naissance du Christ qui théoriquement correspond à l’an zéro ! »

Je traçais ainsi un petit trait perpendiculaire a environ un tiers de la ligne et je marquais au dessus « 0 ». Puis je repris mes explications.

« Cependant ils existent des exceptions ! Je ne vais t’en citer que 3, qui me semblent intéressantes à connaître ! D’abords, la vision qu’ont les asiatiques de couper le temps en séquences, suite à leur rencontre avec les forces coloniales européennes! Là où nous nous divisons en deux grandes parties ensuite découpées en morceau de 100 ans que nous nommons siècles, les orientaux préfèrent faire sa ! »

Je traçais, un second cercle collé au premier. Formant ainsi un 8 horizontale. Je regardais avec plaisir le schéma avant de reprendre :

« Un 8 horizontale représentent en mathématique le sigle de l’infinie, ce qui correspond bien à leur vision des choses. Il remplace les siècles par le nom de la dynastie dominante. De cette manière, ils représentent la nouvelle boucle, et tracent les contours de l’ancienne. Ils mélangent ainsi le passé et le présent. Cette manière d’agir conduit actuellement ces pays dans de grandes fractures sociales. Ils sont coincés entre un présent trop rapide pour qu’ils arrivent à le suivre et un passé trop lourd !Voilà, l’exception asiatique ! »

Je repris un peu de souffle avant d’attaquer la seconde et troisième exception :

« Les deux exceptions suivante suivent le principe du temps linéaire ainsi que sa division cependant ils sont en pas désaccord avec le calendrier dit Georgien couramment utilisé dans la vie courante, pour l’an zéro. Pour les Juifs, qui ont créé cette vision du temps, l’an zéro est décalé d’environ 3760 ans par rapport à nous ! Pour la diaspora, nous sommes en 5768. La seconde exception est quasiment identiques seulement ils s’agie de la religion musulmane qui elle, est en retard 579 ans sur le notre.
Voilà, pour les grands partages du temps, après en Europe nous partageons en siècle de 100 ans, puis en décennie de 10 ans et enfin en année ! Que nous divisions encore en 4 saisons de 3 mois, qui eux-mêmes sont divisés en environ 4 semaines de 7 jours ! Mais la je ne pense rien t’attendre !Il faut cependant que tu sache que le découpage des annèes est fais en fonction du calendrier lunaire qui fut quasiment identiques d'une civilisation à l'autre!»

Je m’arrêtais là, puis je l’interroge :

« Pour toi qu’elle est la meilleure représentation du temps qui file entre nos doigts ? »

Puis dans un murmure je glissais une seconde question:

"Et pourquoi?"
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Jan - 9:25

J'ai vite remarqué que ma remarque ne lui a pas plue! Je me souviens alors vaguement le comportement que j'avais quand j'étais en cours. Je ne me gênais pas pour faire des remarques désobligeantes aux prof', et ils encaissaient bien gentiment, en se vengeant par les seuls moyens qu'ils pouvaient. Mon carnet de note n'avait donc jamais été très joli, et les heures que je passais à réviser parfois ne servaient plus à rien du tout.
Découragement, abandon. Voilà pourquoi j'en étais là. Ho! comme je regrette de m'être laissé faire par ces abrutis qui ne pensaient qu'à la réputation de leur établissement! tous les jeunes comme moi étaient renvoyés pour des raisons dérisoires, pour une seule et unique raison. On ne voulait pas de mauvaises graine dans le bâtiment, on voulait que du beau, du bon, du performant, et des bons résultats.
On étais tous entassé dans les seuls écoles qui ne cherchaient pas à briller par les élèves. Une classe de mecs, j'étais bien seule là bas. Mais ça ne me dérangeais pas. Je n'ai jamais beaucoup aimer traîner avec les meufs. J'me souviens bien, je ne supportais pas leur bavardage, sans cesse, et puis leur questions: "et pourquoi t'es là toi, et qu'est-ce qui t'arrive, et qu'est-ce que tu faisais là bas à cette heure-ci?"
Non décidément, avec les mecs au moins, je n'avais pas ce genre de problème. Les gars ne me demandaient jamais rien; ils savaient de toute façon. Ils s'avaient beaucoup mieux, car ils étaient parfois dans le même cas que moi. Ils m'aidaient parce qu'ils n'y avait que eux la nuit, aux heures poussés de l'ombre. Ils ne posaient pas de questions, et ne faisaient pas tourner inutilement des info' sur moi. Car de toute façon, ils ne voulaient pas qu'il leur arrive la même chose. Des êtres plus intelligent, par certains côtés.
Mais tout cela ne me manque pas.

Je me surprends à rêvasser alors que mon prof' me réprimande en prétendant que ce n'est pas de sa faute, si je n'ai rien compris... Mais oui c'est ça pépé! assume! j'sais très bien qu't'es pas né prof', mais au moins ne remet pas la cause sur moi! assume merde...
Passé ce petit moment de réprimandes inutiles, il m'annonce que nous allons partir sur les bases, et ma concentration revient aussi vite qu'elle m'avait échappée quelque temps avant.
Il prend sa canne et instinctivement je me tend un peu, comme si j'avais peur qu'elle ne s'abatte sur mon échine courbée. Mais bien évidemment, tout cela ne se produira pas. Ne se produira même jamais, car s'il ose ne serai-ce que lever la main en signe d'agressivité vers moi, je ne penserai plus au savoir qu'il pourrai m'apporter, et je le tuerai sûrement. Ou le ferait souffrir. Mais ne pensons pas de malheur.

Il se met à dessiner sur le sol et je m'approche pour mieux voir. Je me relève de mon mur et m'avance en me postant à côté du fauteuil, dans le même sens que je vieux, les yeux rivés sur le sol.
Sa canne a déjà tracée un rond dont j'ignore la signification, et elle trace maintenant une droite, suivit d'un autre trait en vaguelette qui se ramifie au fur et à mesure de sa progression.
Je regard le visage concentré du vieux un moment, avec un air interrogatif qu'il ne peut pas voir, puis j'attend. Je ne lui pose pas la question "c'est quoi ça pépé" car je sais qu'i va me l'expliquer. Ce serait inutilement parler...

les explications ne se font pas attendre, et ma concentration redouble d'intensité, accompagnée par l'intérêt soudain que je porte à la leçon. Je me rend compte que les images m'ont toujours beaucoup plus intéressées que les longs discours aux quels on ne comprend rien. Je l'écoute alors, patiemment, et les informations entre dans mon cerveaux doucement avec une douce résonance. Inconsciemment, je souris, parce que je comprend.

Les explications allants bon train, le vieux continu ses dessins en ajoutant un cercle à la collection, produisant ainsi une sorte de 8 horizontal. Je le regarde avec un certain intérêt, en écoutant l'explication qui lui est lié. Etrangement, je l'aime bien, ce symbole. L'éternité, non? la répétition aussi, peut-être. J'l'aime bien. Mais d'après ce que me dit le vieux, ce n'est pas un bonne exemple à suivre pour une civilisation. D'après lui les orientaux souffriraient de fractures sociale à cause de cela. Je ne sais pas vraiment ce que c'est qu'une fracture sociale, mais je m'efforce de deviner.
Fracture égale briser, non? et sociale, c'est tout ce qui à avoir avec les gens et les liens je crois... logiquement, ça devrait dire qu'il y a un pépin dans la pâte. Inculte.
Je continu à l'écouter passionnément, allant d'information à information, avec un plaisir nouveau.
Je m'accroupis à côté du fauteuil en m'appuyant un peu sur le bras de se dernier, et la leçon reprend son court entre mes oreilles.
Il achève son paragraphe sur une chose évidante, mais pour le coup, je ne lui reproche rien. Je suis peut-être inculte, mais pas idiote. Le coup des saisons, des mois et des jours, je le connais. Mais je n'en fais pas la remarque. Je veux qu'il continu, c'est si intéressant...

Le silence me perturbe et me fait réagir, alors je lève les yeux sur le vieux à côté de moi, qui maintenant est surélevé par rapport à moi qui est accroupie. Il me regarde aussi, et me pose une question, suivit d'une autre.

Je repose mon regard sur les symboles inscris sur le sol, et me remémore tout ce que je viens d'entendre et comprendre.
Je suis tentée d'indiquer le dessin représentant l'infinité, mais je m'avise. Si je ne montre pas la ligne droite, c'est parce que pour moi, le temps n'a plus d'importance ici, le futur encore moins.
Mais pour résonner plus sérieusement, je dois me remettre dans la peau de la fille libre que j'étais il y a peu, et mon doigts indique alors la livre avec le petit 0 que le vieux avait ajouté en parlant de la naissance du Christ. Il fait beaucoup de bruit, cet enfant, tout le monde en parle comme s'il c'était agit d'un phénomène extraordinaire, mais moi je ne suis pas sûre qu'il est vraiment excité un jour.
Ma première réponse est là, dans mon geste, mais la seconde arrive juste derrière, passant la barrière de mes lèvres gercées et douloureuse.

"Celle-là, parce que quand j'étais libre, je pensais au futur, comme tout le monde. Quand on est libre, on pense à plus tard..."

Je suis bien tenté de lui expliquer tout cela, que je rêvais de ma maison en Espagne, que cela faisait partie de mes projets futur, mais l'information me semble bien inutile. Et elle n'était pas demandée dans la question.

Le lève les yeux à nouveau sur mon vieux prof', et lui adresse une pâle imitation de sourire, alors qu'on peut lire dans mes yeux l'impatience. Continu pépé. Continu, je veux en savoir plus...
Encore et encore.
J'ai l'impression de faire partie de ces gens à qui on donne un doigts et qui nous mange le bras.
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Fév - 21:32

"Celle-là, parce que quand j'étais libre, je pensais au futur, comme tout le monde. Quand on est libre, on pense à plus tard..."

Cette phrase résonne douloureusement dans mon esprit ! Le futur ! En ait-je encore un ? Est-ce que je pense à mes lendemains ? Oui ! Me répond d’un ton claironnant le jeune Pounze, mais le vieux frère Pounze reste plus mesuré, et moins confiant. Alors je me parle à moi-même comme je le fais de plus en plus !

« Avoir un futur ! Un avenir qui peut changer ! Perspective rassurante, dans la mesure où on a une idée de ce qui nous attend ! Le premier schéma est plus rassurant dans sa manière d’être ! Même si nous subissons l’immobilisme, nous n’avons qu’a retrouvé notre destin ! Il ne changera pas de siècle en siècle ! Cependant quelle horreur de savoir ce qui vous attends en ne pouvant rien faire pour modifier votre avenir ! Quant au troisième sigle c’est le pire ! Avec celui-ci nous ne sommes qu’un donné aléatoire ! Nous n’avons rien d’unique ! Nous ne sommes qu’une miette d’un tout ! C’est une théorie qui nie la divinité de l’homme ! Nous ne somme plus que des chiffres ! »

Je m’arrête et je regarde mon interlocutrice, elle affiche un sourire enfantin, mais on peut lire dans ces yeux une fièvre de désir. Elle me fait presque peur, seulement je pense que je dois lui offrir mon savoir ! Je me sens un peu comme un philosophe des lumières, je veux tenter de faire disparaître son obscurantisme. Alors je continue les cours que je lui dispense et je verrais bien ce qui arrivera ! Je ne peux que dire que je la trouve très humaine….Très enfantine !.....Si, j’avais une petite fille, j’apprécierais qu’elle soit comme elle.

« Désolé moi, je digresse ! N’hésite pas à me secouer quand je m’éloigne du sujet comme cela ! Bon, alors ! Il y a généralement deux thèse qui se sont affrontées dans l’histoire pour montrer la création du monde ! La première est le créationnisme, elle décrète que le monde à été créé d’un coup par un ou des Dieux. La version la plus célèbre de cette thèse est celle de la bible. Celle qui raconte que Dieu créa le monde en sept jours ! La seconde, qui remporte mon suffrage et la théorie qui domine dans le milieu scientifique. L’univers aurait été crée par un phénomène chimique nommé le Big Bang. L’anecdote raconte que ce nom fut donné par l’opposant le plus farouche de cette théorie. Enfin bon, de ce Big Bang qui se déroula, il y a 14 milliards d’années, naquit la Terre, il y 4,5 milliards d’années. Il fallut des millénaires avant que l’homme n’apparaisse. L’homme étant un singe ayant muté à l’époque. L’un des fossile des mieux conservé à l’époque est celui de Lucy. Le nom vient de la chanson « Lucy in the sky with diamon » des Beatles ! »
Durant tous mon discours, j’avais inscrit dans la neige, les dates et les noms cités. Quand j’eus évoqué la chanson des Beatles, je ne pus m’empêcher de murmurer le premier couplet de la chanson, certes j’étais bien loin d’avoir l’énergie ni la voix de mac Cartney, mais je la chante au moins juste :

« Picture yourself in a boat on a river
With tangerine trees and marmalade skies.
Somebody calls you, you answer quite slowly,
A girl with caleidoscope eyes.

Cellophane flowers of yellow and green
Towering over your head.
Look for the girl with the sun in her eyes
And she's gone.
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds
Lucy in the sky with diamonds »

Cependant je me coupe brutalement supprimant ainsi les ah, ah du refrain. Et je reprends le cour :

« Une fois que l’homme apparut, il fallut attendre entre 12 500 et 7 500 ans avant Jésus-Christ pour voir l’homme se réunir en petite communauté et l’apparition des techniques et des arts !Celles-ci apparaissent entre le tigre et l’Euphrate vers les actuelles Iran, Irak, Turquie et autre pays du Moyen-Orient. En premier on voie, l’apparition de l’agriculture qui permet aux hommes de se sédentariser de craindre de moins en moins la famine en se constituant des réserves. On voit parallèlement la poterie se développe ce qui permet de stocker ces mêmes réserves. Cependant en 7500 avant JC, se déroule le grand Exode. Ses petits villages immigrent vers l’Europe. Une fois cet éclatement réalisé, on voit l’apparition vers 3300 de l’écriture, de l’astrologie, de la poterie, du tissage, de la ferronnerie principalement basé sur l’utilisation du cuivre. Ces découvertes coïncident avec l’apparition des guerres et des hiérarchisations des sociétés. Durant le premier millénaire avant Jésus-Christ, l’on voit le berceau de la civilisation européenne naître avec la culture Grecque qui apparaît. Ceux-ci apportent leurs civilisations et leurs valeurs par une colonisation et un marchandage avec les peuples celtes d’Europe. »

Je marque un nouveau temps d’arrêt. Nous allons enfin passer à des choses sérieuses et sur les débuts de notre civilisation et de notre culture. Sur la base de notre identité européenne ! Sur cette société, qui influencera le monde par ces valeurs ! J’en profite pour jeter un coup d’œil au nombreuse note qui se sont rajouté au fur et à mesure. Après un instant d'attente, je lui pose deux question:

"A-tu tous compris? Si oui dis moi tous ce que tu sais sur les Grecque!"

Il faut que je l'interroge si je veux voir si elle m'écoute ou non. Et puis, il faut qu'elle parle, plus elle parlera plus j'en saurais sur son savoir et je pourrais ainsi éviter de la vexer. J'aimerais utiliser la maïeutique(1) avec elle, mais connaisans son gôut pour les discussion, je préfére abandonner.

(1) Procédé qui consiste à faire suivre un raisonnement à quelqu'un par le biais de question-réponse. Socrate est considéré comme l'inventeur de cette méthode. Le mot signifie accouchement en grec et vient du métier de la mère de Socrate (Sage-femme)
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Fév - 15:17

Mes yeux se lèvent sur le moine alors qu'il commence son monologue sur ce qu'il pense, lui, personnellement, des sigles qu'il a dessiné sur le sol. J'apprend alors que l'idée d'une répétition de siècle en siècle lui semble être la meilleur situation.
Une grimace passe sur mon visage, ce n'est pas du tout mon point de vue. Répéter, encore et encore, ce serai tel être en enfer, bien que je ne crois pas en ce genre de choses.
Je ne dirai rien. J'ai dis mon point du vue, il dit le sien. Nos pensées nous sont propre, comme je lui ai déjà dis.
Je reporte mon attention sur les dessins, alors qu'il continu. Je suis un peu surprise de la définition qu'il donne au dernier sigle, celui qui m'attirait étrangement. D'après lui, avec ce système, nous ne serions que des unités parmi tant d'autre. Mais n'est-ce pas vrai? Si! alors pourquoi la haït-il tant que cela. Après tout, il faut se rendre compte de ce qui nous entoure. Nous sommes ainsi, point final. Toujours chercher à être mieux que l'autre, à briller, et être unique... tout cela ne m'intéressait pas. Ca ne m'intéresse toujours pas, d'ailleurs.
Je reste sur mon opinion muette, ce dernier symbole n'est pas si mal que ça. Alors pourquoi la droite? parce que j'ai toujours peur de la répétition. Oui, ce doit être ça.
Aller, continu pépé... Il se reprend lui même pour avoir dévié du sujet, et ce n'est qu'à ce moment que je me rend compte qu'il me tutoie. Ca n'a vraiment aucune importance pour moi, mais je perçois juste le faible changement dans le discourt. Quelque part, je crois que ça me gêne. Ca donne un ton bien trop chaleureux, amical, à notre leçon. Je ne veux pas m'approcher de cet homme.
Je hoche la tête, le pressant un peu, je ne veux pas qu'il s'étale sur des sujets extra-enseignements !
Nous passons à la création du monde. Quand il commence à me parler d'une création due à un Dieu, qui l'aurait fait en 7 jours chrono, ça me fait sourire. Je n'arriverai jamais à concevoir qu'un bonhomme ai put faire une telle chose, et j'me demande des fois si le gars qui à répandue tout cela n'était pas un taré en manque de croyance.
Puis il développe sur une seconde théorie qui attire un peu plus mon attention. Elle me semble un peu plus probable, bien qu'étrange. Une sorte d'explosion, dis-tu? c'est quoi ça -_-' hum. Bon, en même temps, on ne peut pas tout savoir. Je me demande quand est-ce que tout les secrets de notre monde seront dévoilés à la perfection. A mon avis, ce ne sera jamais fait.
Mon imagination m'emporte un peu alors que j'imagine l'évolution de l'homme, mais la voix du vieux qui chante me fait retomber sur terre. Qu'est-ce que...
Je le regarde un peu interloquée. Il m'a bien dit qu'il fallait que je le secoue quand il s'éloignait du sujet, non? Bon...

"Hé pépé..."

Bon, reprenons. S'ensuit un chapitre sur les civilisations, toutes plus intéressantes que les autres. Je reste suspendue à ses lèvres et l'écoute avec attention, bien que je ne puisse pas tout emmagasiner dans mon cerveau. Dommage, d'ailleurs.
Il s'arrête et regarde ses notes sur le sol, et je suis son regard. Je n'avais pas remarqué l'amas de dessins qui c'était rajouté aux trois premiers.
Le silence retombe et me laisse le temps de tout remettre en place dans ma tête, les informations que je viens d'entendre.
Mais je sens le regard du vieux sur ma nuque, comme celui du professeur qui s'apprête à vous interroger. Je me souviens, en classe, comme je n'aimais pas être interrogé !

Ce que je redoute arrive, et le voilà qui me demande ce que je sais des Grecques.
Et bien.. c'est quoi c'te bête là déjà... ha oui alors. Hum. Trou noir. Je n'arrive plus à comprendre, merde...

"Hum... "

Ma voix est toute faible, comme si je ne voulais pas qu'il puisse m'entendre. Je me trouve bien ridicule, et ai l'impression de retombé dans mes classes de collège.

"Je me souviens... qu'ya beaucoup de divinité dans leur religions... non? et euh... "

Trou noir, encore et toujours. Ma voix se brise, je n'arrive plus à aligner deux mots. Je ne me souviens donc de rien? qu'est-ce que j'ai appris sur eux... aller, cherche...
J'essaie de remonter à quelque années avant, mais passé 5 ans, ça devient dure. Il faudrait que je me souvienne de quand j'étais un bahu, en 6ème ou 5eme... ce doit être à ce moment là qu'on voit ce genre de trucs. Sauf que c'était précisément la période ou j'ai commencé à flanché. Bien tôt, c'est sûr.
J'ai honte, je n'ose plus lever les yeux sur mon professeur. Je n'aime pas ne pas savoir, ça m'agace, m'énerve. Je m'énerverai contre moi même, si la honte ne surpassait pas la colère.

"Ch'ais pas, continu"

Et voilà, j'me remets dans ma coquille bien épaisse, de peur du regard et de ce que pense cet individu. J'me sens petite et ridicule. C'est ce que je dois être, vraiment.
Je me redresse lentement, très lentement, sentant que le sang qui va revenir dans mes jambes ne va pas me laisser de marbre. Et à peine fut-je debout, je sens les effets secondaire de mon acte. Ma tête me tourne, et les fourmis me prennent les jambes rageusement. Quelque seconde, quart de seconde, plus tard, tout cela s'estompe, et ma vision redevient bonne. Je m'appuie à la poignet du fauteuil du vieux, et attend. Je me sens mieux, là, en le dominant un peu... ça compense ma faiblesse intérieure.
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Fév - 18:18

Une fois encore je la vois quitter son masque d’inquisitrice(1), et prendre l’air d’un cancre. Enfin d’une cancre ! Elle commence par parler du polythéisme grecque ! C’est bien ! Vas-y continue ! Tu es sur la bonne voix ! Je l’encourage d’un signe de la tête ! Et la patatra ! La phrase qui tue est prononcée t’elle un verdict divin ! Je vais vous la cité pour que vous en admiriez le contenu Seigneur :

"Ch'ais pas, continu"

A t’ont vu de phrase plus nihiliste dès efforts fais ! J’ai presque envie de lui mettre une seconde gifle ! C’est ce genre de réaction que j’aurais normalement du avoir, seulement je suis seulement désolé de son inculture. L’idée d’avoir pus refusé me paraît maintenant être une ignominie ! Sasha n’a rien du tout à voir avec ce que je pensais ! Elle avait raison, je m’étais complètement loupé sur son portrait psychologique ! Elle est plus une victime de nos sociétés qu’un tueur psychotique. Alors, je ne soupire pas, je ne m’échauffe pas, je ne crie pas, je ne la pousse pas dans ces retranchements ! Je me contente de continuer le cours en prenant comme point d’attache, les divinités grecque :

« En effet c’est vraie que les Grecs sont polythéistes ! Pour eux, le monde commence par la création du monde par le Chaos, il nomme ainsi la Terre Gaïa ! Celle-ci à un fils et amant du nom d’Ouranos. Ils ont ensemble une multitude d’enfants répartis en plusieurs groupes ! D’abords il y a les Hécatonchires, et les cadets sont les Titans. Parmi les titans, se trouvent Chronos et Rhéa sa sœur cadette qui s’aime et obtiennent beaucoup d’enfant qui formerons la troisième génération des Dieux antiques. Chronos reçoit une place prépondérante car il accepte de séparer sa mère d’Ouranos car elle s’en est lassé. Il deviendra ainsi le roi des Titans jusqu'à Zeus sont fils le détrôna ! Les enfants de Chronos seront la génération des Olympiens et seront grandement favorisés par rapport aux autres Dieux. Leur nom viendrait du fais qu’il siége en haut du mont Olympe. Enfin, il y a cinq olympiens de première génération! »

J’inscrivis les cinq noms et leurs caractéristiques en même temps que je les énumérais :

« L’aînée est Déméter, déesse des moissons.
Le second est Poséidon, Dieu de la mer et des chevaux.
Le troisième est Hadès, Dieu des enfers et des morts.
Le quatrième est Zeus, roi des Dieux.
La cinquième et dernière est Héra, déesse du mariage, et de la végétation ainsi qu’épouse légitime de Zeus. Cependant ces dieux auront d’autres enfants qui deviendront les Olympiens de seconde génération ou les demi-dieux comme Hercule ! »

Une fois que j’eus fini d’énumérer et de les fixer aux sols les Dieux par la force de l’écriture, je levais la tête et lui demandait d’un air coquin :

« Qu’elle est la particularité des Dieux grecs d’après toi ? »

La particularité étant que c’est le monde qui à créer les Dieux et non pas l’inverse comme dans la majorité des religion déiste ou théiste. Si je ne pouvais pas l’interroger sur des questions de cultures générales, je pouvais en revanche faire tourner ces neurones encore frais et agiles. Je suis véritablement démoniaque et peut-être que je finirais à être un bon professeur !

(1) Expression généreusement empruntée à Terry Goodking.
(2) Non, Gaïa n’est pas une invention de Final Fantasy !
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Fév - 10:55

Je me rends bien compte que ma réponse manquait sérieusement de consistance, qu’elle était creuse comme un puits, et me décrédibilisait totalement. Mais si je veux continuer ces leçons, je ne peux pas cacher plus longtemps ce fossé qui me sert de savoir.
Il faut que je prenne sur moi, mais je ne m’étais pas imaginé à quel point se serait dur de se voir ainsi dans le regard des autres. Car je l’ai bien vu, ce regard. Bref, oui, mais bien là. Je l’avais déçu, en abandonnant ainsi mon devoir à la réponse, en lui dévoilant mon état d’inculte aggravé. J’espère qu’il ne lâchera pas sa fonction de professeur personnel pour cette raison, quoi qu ‘elle puisse être valable.

Je suis soulagée en l’entendant continuer son cours, mais je sais bien qu’il fait cela pour ne pas m’enfoncer d’avantage. Mais à quoi s’attendait-il donc ? Je lui ai bien dis, que je ne savais rien. Il pensait peut-être que je cachais mon jeu ? Que je m’amusais à lui faire débiter des leçons pour le pur plaisir de lui prendre son temps… Alors il ne sait rien de la douleur que j’ai éprouvée rien qu’en lui demandant cet infime service ?
Pas si infime que ça, ok, j’avoue.

La voix du vieux continue donc de battre mes oreilles alors que l’histoire des grecs s’immisce doucement dans mon esprit. Je me demande si je saurais tout retenir…. La peur alors de tout oublier me prend. Peur ? non. Mais crainte. Faible crainte, car maintenant que je me plonge dans le bain des gens civilisés, qui savent, je ne veux plus faire marche arrière.

Je regarde avec intérêt la suite des graffitis qui s’ajoute aux autres sur le sol. J’aimerai savourer tout ce qu’il me dit comme un bon gâteau, ou un plat potable, tout simplement, mais ça n’a pas du tout la même saveur.
Je pourrai dire que c’est meilleur encore, car ça reste en bouche. Les échos de la voix institutrice restent dans le crâne, et se transforment, se classent, se rangent dans mon cerveau. Cela doit prendre du temps, mais j’ai l’impression de me réchauffé peu à peu avec un feu nourrit par des mots.

C’est étrange, car je n’aurais jamais imaginé une seule seconde qu’une telle situation puisse m’arriver un jour. Comme un nouveau souffle dans ma vie qui n’en ai plus une. Je m’y suis mise bien tard, mais vaut mieux tard que jamais non ?
C’est vraiment tard…

Je sens que je me dissipe un peu, mais je reviens à l’assaut pour comprendre ce que me dis le vieux. Moi qui haïssais cette voix de vieillard, maintenant elle ne me dérange plus. Telle celle d’un professeur qui débite son cours en espérant qu’au moins le quart de sa classe l’écoute. Je fais des efforts, je suis là. Je lui ai demandé cela, alors j’assume.

Je vois ses yeux se lever sur moi, et je sens la question au bout de ses lèvres. Mon regard paraît neutre, mais je redoute la question qui ferait appel à mon savoir que je n’ai pas. On se dévisage un moment, mais il a un petit air sur sa face que je ne saurai définir. J’attends alors, la sentence qui ne tardera pas à tomber.
Pour une sentence, elle est plutôt agréable. Il me suffit juste de réfléchir un peu, d’exposer mon opinion, et j’espère que cela suffira. Sa question n’était pas très dangereuse pour mon ego. Heureusement, car il a déjà mal.

« Leur particularité… c’est qu’ils représentent un peu tout ce qu’il y a de connu sur terre non ? l’amour, la guerre, la culture enfin … »

Toujours peu consistant, mais je n’ai jamais su vraiment m’exprimer. Aura-t-il comprit mon idée ? Je n’en sais rien. Mais j’attends sa réponse, son regard qu’il posera sur moi, son opinion personnel sur la question.
Je crois avoir définitivement honte de moi. Le jour où je serais capable d’exposer quoi que se soit, de parler longuement à quelqu’un, de débattre même, se sera sûrement celui où je me serai réincarnée en quelqu’un de contraire à ce que je suis maintenant.
En admettant que la réincarnation existe. Cela me semble très peu probable. Mais nous ne sommes jamais sûr de rien, après tout.

Un nouveau courant d’air s’engouffre dans le hall et me fait frissonner de la tête au pied, mais rien ne m’aurait fait bouger de là. Nous sommes en plein cours, monsieur le vent, allez donc déranger ceux qui n’ont rien à faire.
Voilà que je me mets à parler au vent, ça s’arrange pas -_-‘.
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Fév - 18:48

Je médite sa réponse. Pour une fois, elle a fait un effort ! Elle a illustré ce qu’elle a dit d’exemple ! Et sa me change agréablement de ces réponses monosyllabiques du début. Bon, enfin alors qu’est-ce qu’elle me décrit ? La pluralité des pouvoirs des Dieux ! Humm ! ça partait d’une bonne idée à la base seulement avec une peu plus de culture, elle aurait su que cette particularité est commune à toutes les religions polythéiste ! Il en va de même pour les égyptiens et les croyant de Moloch Bale. Flûte, les Égyptiens ! Dans ma précipitation j’avais fais passer les grecques avant la première grande civilisation du bassin méditerranéen ! Quel âne ! Je ne suis qu’un idiot sénile et décadent ! Cependant je ne peux pas rattraper le coup ! Je n’ai plus qu’a finir notre leçons sur les grecques avant de s’intéresser au Egyptiens ! Bon et il faut aussi que je lui explique la réponse que j’attendais, bien que la sienne ne manque pas d’intelligence ! Alors je me prends le menton entre les doigts et je commence à parler :

« C’est une bonne théorie ! Seulement c’est la spécificité des religions polythéistes. Les religions à plusieurs dieux si tu préfères. Mais ce que tu dis est tout à fait vraie et ne manque pas d’intelligence et de réflexion ! Pour moi la particularité de la religion grecque vient du fais que c’est le monde qui nous entoure qui as créé les Dieux et non l’inverse comme dans la majorité des religions ! «

Je m’arrête le temps qu’elle assimile cette donnée et qu’elle regarde par elle-même si cela corrobore avec sa pensée. Au bout de quelques instants, je reprends en enchaînant la suite de la leçon :

« Cette vision assez unique viens du fais que les Grecques ont été les premiers philosophes ! Du fais le mot philosophie viens du grecque philo-sophia signifiant aimer et savoir. Le mot philosophie veut dire une fois traduit : « l'amour de la sagesse ». La philosophie peut donc se présenter comme un savoir totalisant, une réflexion visant une interprétation globale du monde et de l'existence humaine, ou encore comme un questionnement. Cette science est une part entière de la culture hellénique ! »

Je m’arrêtais le temps de réfléchir aux termes que j’allais dire pour passer de la notion de philosophie au début de la nation grecque.

« Cette notion de culture hellénique est très importante pour comprendre la suite ! Rappelle toi que les habitants du croissant fertile sont partie vers l’Europe ? »

Comme à mon habitude, je n’attendis pas sa réponse pour continuer :

« Une partie de ces petits villages se sont principalement fixés en Grèce. Suffisamment proche de l’empire perse pour bénéficier du commerce et des nouvelles découvertes technologiques avec lui. Cependant s’ils acceptent les bienfaits de l’empire Perse, ils affirment avec force leur identité hellénique ! Ils se jugent tous pareils et tous différents ! Ils forment un seul pays divisait en une multitude d’états indépendants de ce pays ! Ces petits états étais des sortes de cité-état chacune ayant sa forme de gouvernement, sa monnaie, son armé. Mais partageant avec ces voisins les mêmes dieux, la même langue, les mêmes classes sociales. Et plus le temps avancera, plus ils se détacheront de leurs racines. Ils en viendront jusqu'à se juger supérieurs aux Perses et aux autres peuples qui ne parlent pas leur langue. Ils les nommeront barbares ! Donc nous sommes tous les deux des barbares sales et ignorant pour les Grecques de l’époque ! Cet état de penser, les rendra arrogant et les mènerons au guerre Médique. Cela correspond entre 780 et 470 avant Jésus-Christ. A-t-on avis est-ce une manière saine de penser ? Peut-tu me citer un autre peuple du vingtième siècle ayant exposé des idées similaires ? »

J’étais sûr qu’elle trouverait une réponse à la première question. En même temps elle nécessitait obligatoirement une réponse ! Mais au vu de son inculture manifeste, je doutai qu’elle sache faire un parallèle entre le nazisme et ce nationalisme hellénique exacerbés.
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MessageSujet: Re: "Mon beau sapin..."   "Mon beau sapin..." - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Mar - 9:34

[HJ: Désolée pour le retard, j'ai eu un grand vide d'inspiration :s:s ]

Je le regard du haut de mes 1m 70 alors qu'il médite sur ma réponse. Je ne suis pas mécontente de ce que j'ai dis, car j'ai du aligner plus de 5 mots à la suite. Pour une fois... mais j'ai l'impression d'avoir plongé dans des eaux troubles qui ne sont pas forcément celles de la vérité. J'avais l'impression de ne pas avoir été trop ridicule sur ce coup là mais l'idée que je me sois totalement plantée m'effraie un peu.
Le silence tombe entre nous deux, et moi j'attend sa réponse avec une impatience que je ne me connaît pas. Ma main qui tient la poignet de son fauteuil se crispe un peu. J'attend.
La voix du vieux s'élève soudainement en claquant dans l'air, tant et si bien qu'il me fait sursauter. Moi qui était si concentrée sur mon attente, je ne m'attendais pas à une telle irruption. Je regarde son crâne du vieil homme et l'écoute. Il semble assez concentré sur ce qu'il dit, ce qui me donne encore plus envi de l'écouter. Je commence à croire que depuis le début, c'est son intérêt pour ce qu'il raconte qui m'attire et m'encourage à l'écouter. Il me fascine. Mes yeux se posent sur son front et j'essaie d'imaginer ce cerveau si... grand.

La théorie qu'il me présente sur les divinités grecques m'intéresse beaucoup. Cette idée que ces dieux soient conçu par les hommes et non pas l'inverse... au contraire du christianisme. Je trouve ça plus logique. Et plus franc. Oui, eux au moins, ne cherchent pas à s'inventer un dieu en qui ils ont le devoir de croire car ce dieu les auraient crée. Non, eux ils assument qu'ils ont besoin de croire en des dieux... du moins c'est ce qui me vient à l'esprit en cette instant.
Quand je serais dans ma cellule, ce soir, je pourrais méditer plus longuement sur cette question.
Vient ensuite la notion de philosophie qui encore m'intéresse spécialement. J'en avais entendu parlé bien sûr, mais je ne savais pas exactement en quoi elle consistait. Une étude de la sagesse... ce que j'aimerai faire à vrai dire. Je l'écoute alors attentivement en tentant de mettre des images sur ce qu'il me dit. Je parviendrais peut-être à mieux m'en souvenir ainsi; qui sait.

Décidément, la philosophie me laisse un arrière goût plutôt agréable. Je la laisse comme information dans mon cerveau, pour la ressortir plus tard. Quand j'en aurai l'occasion, j'étudierai des textes de philosophes. Si je peux. Je suis curieuse de savoir comment les autres voient le monde et le genre humain. Comparer ses visions avec celles des autres, ça ne peut que être enrichissant... Bon passons.

Pépé vient de me parler d'un croisson fébrile, et j'avoue que je ne sais plus du tout où j'en suis. Je me souviens seulement à l'instant qu'il s'agit sûrement du croissant fertile... mais je ne sais plus où le situer. Géographiquement, me voilà totalement perdue. Cependant, je ne laisse pas cette handicape me barrer le chemin et j'écoute la suite pour essayer de me rattraper. Il me parle d'hellénisme, mais je ne sais pas ou plus en quoi cela consiste. Perdue. Tant pis. J'écoute car je veux savoir.

Mais la suite va un peu trop vite pour moi. Nous passons d'helléne à Perse, d'état voisin à indépendance... Je me raccroche au moment où il me dit que ces petits états indépendants qui ne me reviennent pas du tout en mémoire partagent la même culture, la même langue et les mêmes dieux. Je m'imagine alors comme un grand village avec plusieurs famille. Ils n'habitent pas sous le même toit, mais partagent les même choses.
Il continu inlassablement en ignorant totalement mon déroutement. Normal, étant donné qu'il ne peut voir mon visage qu'en levant les yeux. Ce qu'il ne fait pas.
Les familles de mon villages se séparent de plus en plus, l'air fâché. Certaine famille se trouvent plus imposante que d'autre et finissent simplement par représenter notre monde actuel, où certaine personne s'évalue comme étant plus importante que d'autre... cette idée m'agace, m'énerve. Je n'ai jamais aimé cette état d'esprit. Je f'rais une guerre contre eux si je n'avais pas trouvé une point positif à ce genre de personne. Souvent elle sont riche. Les tuer me ramener beaucoup d'argent. Et ma maison en Espagne se construisait.
Le vieux me demande si cela me semble être une bonne façon de penser. Je hoche la tête en fronçant les sourcils. Bien sûr que non, cela ne me semble pas du tout être une bonne réaction.

Je racle ma gorge un peu sèche avant de m'exprimer avec ma voix quelque peu faible et grave.

"Non, à mon avis ce n'est pas une façon de penser... "saine"... je pense plutôt que ce genre de réaction est à l'origine des conflits qu'il peut y avoir dans notre monde non?"

Je le regard sans grande conviction. A nouveau, j'ai cette impression d'avoir plongé dans des eaux troubles. Pourquoi? A chaque fois que j'expose mes idées, j'ai peur qu'elle soient rabrouée. Car ce sont des idées sur des sujets que je ne maîtrise pas du tout. C'est agaçant. Mais j'ai un peu peur de la réponse qui va venir.

Un son strident et irrégulier me fait sursauter brusquement et mon coeur bat la chamade. Je sens une menace peser sur nous; il s'agit de la sonnerie annonçant la fin des "ballades". Il est normalement préférable d'être déjà dans nos cellule à ce moment là.
Je baisse les yeux sur le vieux, et pendant une fraction de seconde, j'hésite à partir sans laisser mon reste. C'est ce que j'aurai fait si... si quoi? je sais pa. Quoi qu'il en soit, je n'en fait rien.

"Je vais vous ramener. Quelle est votre cellule? "

Le ton de ma voix est un peu pressé. Je n'ai aucune envi de tomber sur un gardien quelconque, mais je ne peux pas laisser le vieux se démerder tout seul. De plus que son acolyte n'est pas dans les parages. Merde, qu'est-ce que je fais...
Je m'empare des poignets de son fauteuil et commence à avancer en pressant le pas. J'entend des bruits de pas de quelqu'un d'autre, et commence à courir.
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