Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Now i'm the master of my dreams. // PV

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Silence
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MessageSujet: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeVen 19 Sep - 22:17

Je sais que pour se détendre, certains chopent un bouquin et se plongent dedans jusqu’à avoir la tête prête à exploser comme un ventre de vache crevée ( ça explose parce que ça fermente, vous saviez pas ? ). On m’excusera de lire à deux mots à la minute. Y’en a d’autres qui baisent toute la journée, et bon ça, c’est pas franchement mon délire. D’ailleurs il se pourrait que ce soit pas tellement celui de Charity non plus, parce que ça fait environ 5 mois qu’on est hm … « ensemble » et il a rien réclamé. Ou alors, les modèles de mecs juste après la génération de Sacrilège étaient équipés d’une main droite et c’est comme ça qu’il demande rien. Oui en fait, réflexion faite, il a bel et bien une main droite. Haha. Bref, ça, ça marche pas trop bien non plus sur moi. Moi quand je suis stressé, c’est assez simple, faut juste que je mette deux-trois trucs en miettes et après miraculeusement j’suis moins stressé. Non mais vraiment, c’pas trop le pied d’être moi ?
Si. Si, si, si, personne ne peut le nier. D’ailleurs, c’est tellement le pied que je suis dehors – il fait toujours aussi froid dans le Nord de l’Allemagne, c’est bien d’avoir des constantes comme ça dans une vie, ça rassure – et malgré donc le froid qui règne j’suis torse nu. Admirez les pec’s et les tablettes, c’est pas tout le temps qu’on en croise des comme ça. Quoi ? Ho hé c’est bon hein, j’ai bien le droit de me la péter un peu. Puis c’est parce que je suis stressé que j’fais de l’humour pourri comme ça, sinon j’me serais évidemment pas permis. Donc je suis dans la forêt qui est un peu éloignée mais pas trop de la riante prison de Sadismus, et je suis torse nu, et je me gèle franchement. Jusqu’ici, tout va bien. Sauf qu’en fait, vous voyez, j’ai pas décidé de me prendre pour un inuit brusquement … ( Que je vous explique : les inuits font des concours en se mettant torse nu, et en se jetant dans la neige à tour de rôle. En gros, le dernier rentré à l’igloo a le plus gros kiki, mais c’est aussi celui qui a le plus de chances de claquer d’une pneumonie. J’ai jamais dit que les inuits étaient intelligents vous noterez. ) Donc non, je ne fais pas l’inuit qui se balance dans la neige et tout ça, non non. En fait je suis en train de me préparer à m’entraîner, vous voyez. Parce que c’est bien beau d’être une machine à tuer, blah blah, encore faut-il entraîner la mécanique.
Et en plus ça me déstresse de façon spectaculaire. J’imagine que comme la plupart des mecs, je suis pas capable de faire deux choses en même temps, et donc que les neurones plus les muscles, c’est beaucoup trop demander. Et comme je trouve qu’en ce moment je réfléchis beaucoup trop – c’est vrai, c’est chiant, c’est à se demander si j’ai un pas un accès de production d’hormones féminines parce que franchement, c’est plus tenable – je vais m’entraîner. Adversaire du jour : le gros tronc d’arbre tordu. Comme il a sûrement la peau dure – c’est le cas de la plupart des troncs d’arbres si j’en crois la rumeur – je me suis bandé les mains histoire d’amortir un peu les chocs.

Gauche, droite, bloquer, gauche, droite, bloquer. C’est comme sur la Wii – ouais j’ai testé parce que je sais plus qui en avait chopé une – mais en beaucoup plus rapide. Ah puis y’a les coups de pieds qui partent aussi – j’me suis aussi bandé les jambes, parce que ça aussi j’avais prévu. Alors l’adversaire du jour est ma foi pas très vif, mais il se défend correctement parce que quand je le frappe, figurez-vous qu’il y a de la neige qui me tombe dessus. Heureusement que je sais me contrôler, sinon je vous jure qu’à chaque fois qu’elle m’atterrit dans le cou, je ferais un bond de cabri en hurlant comme un damné. Après une série de coups de poings, je serre les dents et décolle du sol d’une rapide torsion du corps. Bam, l’intérieur du mollet droit qui s’abat sur l’écorce, re-torsion dans l’autre sens, et vlan, il se prend mon pied gauche à toute volée. Et maintenant que je suis bien déséquilibré et lancé à pleine vitesse sans point d’appui au sol, il suffit de cambrer les reins, se rattraper rapidement d’une main au sol, et de se rétablir en faisant appel à une bonne dose de souplesse.
L’arbre ne paraît pas extrêmement fâché d’avoir laissé une partie de son écorce sous l’enthousiasme de mon assaut, et je pince les lèvres en me demandant quoi revoir d’autres comme attaques. Je suis largement meilleur à mains nues qu’à distance. Même si bon, je suis loin d’être une buse avec une sarbacane ou un fusil à pompe. Tout est affaire de relativité. Je souffle quelques instants, puis retient ma respiration avant de me jeter à nouveau de tout mon poids et toute ma vitesse contre le tronc de l’arbre. Ce coup-ci, il prend tellement cher qu’il m’envoie sur la gueule toute la neige que ses branches soutenaient, et je secoue la tête pour dégager de mon champ de vision des mèches de cheveux détrempées et glaciales. En fait, je ne suis plus qu’un truc détrempé et glacial, la neige qui est tombée m’a pas vraiment fait de cadeau, et je balance un regard très noir à l’arbre de derrière mes poings maintenus en garde haute – des fois qu’il attaque, parfaitement.
À nouveau je secoue la tête, j’ai les oreilles qui commencent à franchement geler et à me faire mal, et juste pour la forme et histoire de dire que je l’ai fait, j’allonge un dernier coup à l’arbre avant de rompre la position et de me diriger vers mes affaires entassées dans un coin – au sec heureusement. Une fois avec ma serviette sèche autour des épaules, je lance un regard circulaire autour de moi, et sursaute en apercevant une silhouette se diriger vers moi.
Merde, contre les arbres j’me défends bien, mais si j’fais plus gaffe aux humains, j’suis pas sorti des ronces moi.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeSam 20 Sep - 13:44

Ce qui est bien avec mon boulot, c'est que j'ai pas besoin de lire normalement. En fait, c'est théoriquement manuel comme job, j'veux dire, j'ai pas la nécessité de bouquiner l'étiquette de la Javel avant de l'ouvrir, mais évidemment les bonnes choses ne durent jamais. Et maintenant, on a un emploi du temps quotidien écrit. Et moi, je sais pas lire l'allemand, je l'ai déjà dit, je reconnais pas les caractères. Vous avez déjà vu un veau mort en train de regarder quelqu'un chose ? Bah foutez moi devant un bouquin plein de lettres chelous, et j'aurais à peu près le même regard. Un abysse d'incompréhension et de frustration va ensuite défiler sur mon visage, puis j'vais le balancer quelque par en décrétant que c'est d'la merde. Là dessus, un blaireaux vient me conseiller généralement : « Mais Chawityyyyy – Parce que ces cons essayent de donner un accent anglais à mon prénom, parce que c'est un mot anglais, question d'harmonie ! - lis ça à haute voix, ça prendra un sens ! », et généralement, là, je me fâche tout rouge, parce que ça me fout la gerbe de lire, que ça veut de toute façon rien dire, et que m'informer que je devrais nettoyer les chiottes à l'oral, ça me suffisait très bien. Mais j'dit pas dit tout ça, et j'me contente d'un « vas t'faire enculer par un poney » en français. Dieu merci, peu de gens parlent français dans le coin, surtout les agents d'entretien, donc je peux me permettre les pires injures françaises en toute simplicité. Ca devait leur faire bizarre, à mes collègues, un mec qui leur lance un regard ultra noir, que même gotho le gothique à coté c'est un bisounours rose de la vallée enchantée, à travers les cheveux noirs en parlant un dialecte étrange et inconnu. Puis ensuite, le mec, il reprend un air normal, et il répond un truc normal. Charity le skyzophrène... Remarque, c'est fun de parler une langue que personne connait (Enfin si, plein de monde, mais pas dans les cinq mètres carrés qui m'entourent quoi...), tu peux faire plein de trucs, comme les insulter copieusement par exemple, et accuser une vieille habitude linguistique de cet égarement. « Désoléééé, j'parle français par réflexe ! », la belle excuse.
Tout ce joyeux monologue partant-en-couillesque n'explique pas pourquoi je suis en train de marcher dans une forêt.
Ben en fait, j'me suis énervé pour un truc con, la lecture et l'écriture en fait, et ne pouvant pas dire texto que je maitrisais ni l'un ni l'autre, j'ai tourné les talons et j'me suis cassé. Comme mes collègues - très fines, elles ont mit au bas mot six mois à s'en apercevoir - , m'ont demander d'écrire mon nom et mon prénom, et que comme d'habitude, j'ai pédalé dans la semoule pour écrire quelque chose qui ressemblait à rien, bah elles m'ont saoulé. J'veux dire, le peu de trucs que je sais, je l'ai écrit à l'envers paraît il, et que j'ai je sais pas quoi, j'ai pas compris ce mot là... « Lesestorüng », un truc comme ça. Oui, effectivement, dès que les mots sont un peu intelligent, je les comprend, en effet... Bah oui, j'ai pas appris l'allemand à l'école moi, j'ai tout fait moi même, j'suis allé en Allemagne même, parce que je kiffe grave les langues, parfaitement. Donc je les ai regardé avec de grands yeux, parce que parfois des mots m'échappe totalement, et que ça me frustre beaucoup. Puis j'ai tourné les talons et je suis partis, voilà.
Donc, nous avons un Charity marchant seul dehors en ruminant comme un vieux con.
Evidemment, j'ai l'écharpe, d'une parce que j'ai tout le temps froid, de deux parce que Silence l'aime bien, alors j'la met. Je vais pas aller le voir en chouinant dans ses bras pour me plaindre, parce que c'est pas à lui de me sauver à chaque fois, et qu'il en a peut être marre. L'intégrale de la vie fabuleuse de Charity Raven, en cinq mois, il se l'est tapé en long, en large, et en travers, parce que j'suis redoutablement bavard, et que Silence écoute redoutablement bien. Il est génial ce mec, tellement que... Rien, j'ai rien fait de spécial, mis à part faire un sourire de dément quand il rentre dans la pièce, des trucs comme ça. Enfin j'me jette pas dessus non plus, c'est pas vraiment mon style, c'est pas trop de mon âge non plus, mais voilà, l'idée est là. Bizarrement, le fait que je sois... Hum... Avec un mec, la majorité des gens s'en foutent. J'pensais que ça serait le contraire, que tout le monde me regarderait de travers parce que j'ai vicieusement retourné ma veste, mais, comme je le disais à la ligne du dessus, la grosse majorité s'en branle complet, et préfère bouffer leur plateau que de nous devisager comme si on était habillé tout les deux en clown au milieu de la prison. Y en a toujours un ou deux pour matter d'un air totalement perdu – aussi et surtout parce que je fais carrèment plus agé que Silence -, mais c'est supportable. Les plus chiantes dans l'histoire, c'est mes collègues, jamais à court de vannes grasses, mais je fais avec.
Puis des fois je pète un plomb.
Comme maintenant.
Bon, ok, là on m'a fait chier là dessus, mais chaque fois que je les vois maintenant, ça me stresse, ça me fout une putain de boule dans le ventre, genre, parce que je me demande ce qui va me tomber sur la gueule dans la minute, et que je sais pas toujours quoi répondre comme vanne. Un lent travail de sape sur mes nerfs – mes petits nerfs fragiles ! - qui ne trouve pas toujours sa cible, majoritairement même. Puis des fois ça touche en plein coeur, puis ça fait mal. Et c'est ces fois là que je redoute, souvent.
Oh, une forêt.
Donc, nous y voilà, ça fait trente plombes que je marche, et je suis dans une putain de forêt avec des putain d'arbres et des putains de feuilles. J'attends de voir bambi débouler là, tu sens pas ? Je sors une cigarette avec une grande classe - parce que ça sert à rien de s'entrainer à allumer son zippo d'une main si c'est pas pour frimer tout seul – et quelques secondes plus tard, je m'amuse à ravaler avec mon nez ce que ma bouche expluse en fumée. Exercice inutile, casse couilles même, mais au moins, je pense pas trop. Y en a, pour se détendre, ils lisent, ils baisent, ils se branlent – Comme je résume ça bien – et d'autres font du karaté. Moi je fume, et je fais des rond. J'aime plus que deux addictions maintenant, la clope et le flamby, on progresse. Oui, effectivement, vous avez bien lu, je suis gravement dépendant du flamby. Et ouais, parce que pour moi, de la bonne nourriture c'est 1) de la nourriture liquide 2) De la nourriture en petite quantité 3) de la nourriture qui se mange en deux speed. Ca explique que, contrairement à ceux de mon âge, je prenne pas un gramme.
Là dessus, je vois un mec de dos, m'interrompant violemment dans mes reflexions, en train de tabasser un... Arbres. En tenu de combat et tout, c'est à dire torse nu, et ça, c'est Silence. Je le reconnais aux cheveux, à la ligne du dos et tout ça, vu que j'ai quand même eu le temps de le voir, pendant tout ce temps là. Bizarremement, le petit m'a pas vu, vu qu'il continue de défoncer son arbre. J'vais pas lui poser de questions sur son activité, parce que déjà sinon l'apocalypse va me tomber dessus, celle qui tombe chaque fois qu'une question un peu trop personelle est posée au jeune ici présent, ce qui entraine des synptomes assez désagréables, comme les yeux plein d'eau, ou la répliques un peu mordante, ou pire, une atroce gêne et un abîme de non-réponse affreux. Enfin ça fait longtemps qu'il me l'a pas fait ce coup là, vu que je me suis tenu à carreaux. Ensuite de deux, il me questionne pas non plus sur le comment que je fait pour pas le faire chier pour niquer. Ouais, ça y est, un Silence torse nu, et j'y pense, à ce fameux sujet : La baise. Notre relation est plus que platonique, et j'ai jamais réussit à lui demander pourquoi, ni à provoquer chez lui la moindre envie personnelle. J'ai rien demandé non plus, pas même un petit tripotage de fesse avec un bon gros « tu m'tailles une pipe ? », parce que c'est pas vraiment mon style, et que Silence, il « aime pas le cul ». Donc j'ai tenu à peu près un mois total d'abstinence, puis j'me suios branlé « pour l'hygiène » dans les chiottes, et c'est pas cool et je sais pas combien de temps je durera avant de péter un cable. Note que j'ai déjà été bien plus longtemps que ça sans baise, mais en étant maqué... J'me dis que Silence fait pas ça pour m'énerver, pour me faire saliver ou j'sais pas, mais parce qu'il a du mal de ce coté là. Sincèrement. Là, je supçonne des problèmes d'erection, même si on a déjà couché ensemble, parce que je ne me l'explique absolument pas. J'veux dire, j'ai pas l'habitude d'être le pervers du couple, parce que j'suis vraiment pas genre 3x/jours, mais Silence, à coté de moi, c'est un moine, un putain de moine.
Mais tout ça, c'est limite pas super important de la vie, parce que j'l'aime bien quand même.
Donc il finit pas tiquer que j'suis présent par là, que la putain de coïncidence de fou nous a fait être dans le même bosquet dans cette putain de forêt, et il se retourne. Pas trop tôt. Il est beau mon mec hein ? Bah ouais grave, mais il doit avoir froid genre là. Grave froid. Mais il est beau. Grave beau. Donc visualisez bien ça dans vos petits crânes : Un mec de trente cinq balais, en train de sourire comme un dément avec des petites lueurs dans les yeux parce que son mec, qui est vachement beau, le plus beau du monde même, vient de lui accorder l'insigne honneur de remarquer sa présence. Mais ça dure pas, parce que j'essaye de reprendre un peu la maitrise de mon bonheur intérieur, merde. Charity, ne fais pas ta piseuse, ne fais pas ta piseuse, ne fais pas ta piseuse...

- Bonjour.

Même si on s'est vu le matin, sans doute, je sais plus. Et j'ai jamais vraiment eu une grande maitrise de moi, alors je souris comme un dément.
Encore.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeSam 20 Sep - 16:15

Il fait relativement froid maintenant que j’ai arrêté de m’agiter dans tous les sens, et je me planque un peu mieux sous ma serviette ( trop courte la salope ) en reconnaissant Charity. Il a son sourire que j’aime bien, parce que ça veut dire qu’il est content que j’sois dans les parages, même si j’avoue que j’m’attendais pas du tout à ce qu’il soit là. Y’a encore quelques mois j’aurais fait un putain de bond parce que j’aurais détesté la seule idée qu’il ait pu voir que je m’entraînais à détruire méthodiquement un arbre … ( Et qu’en plus, vu que j’ai buté son neveu et son beauf devant lui, il doit bien se douter que je fais pas seulement dans le végétal. ) Mais maintenant ça me fait ni chaud ni froid, peut-être une très légère gêne, mais elle reste bien planquée donc c’est pas emmerdant. Je laisse tomber l’idée de rapprocher les deux pans de la serviette sous ma gorge et la laisse juste posée sur mes épaules, m’approchant de lui avec un sourire aux lèvres. En roucoulant évidemment, parce que je suis le meilleur roucouleur que j’ai jamais rencontré – en fait j’ai même jamais rencontré quelqu’un d’autre qui produise ce genre de bruits, j’dois être le modèle unique. Tout comme mon déo est modèle unique spécialement prévu pour moi, et qu’il est très efficace. Non mais j’sais pas, je précise vu que je sors d’un terrible duel avec un arbre, je pourrais sentir le bouc mort depuis 15 jours en pleine canicule. M’enfin avec le froid qu’il fait, j’sais pas pour vous mais moi je visualise pas la canicule là.

« Salut toi ! »

Et comme il fait foutrement froid maintenant que j’y pense, et vu qu’il est très pratiquement juste en face de moi avec son blouson, j’me plaque contre lui en roucoulant et en glissant les mains dans le blouson. Ses muscles sont pas mal tendus, il devait être parti marcher pour se calmer les nerfs, par contre, aucune idée du sujet qui a pu l’agacer … Je lui pose un baiser sur les lèvres après avoir baissé mes cils sur mes yeux, et je lui souris avec une expression pas possible de contentement. Je vous jure, sur toute la population mondiale, vous en trouverez que deux qui soient heureux de vivre dans une prison : Charity et moi. Comme quoi on est pas des mecs compliqués, au fond. Mes bras remontent jusqu’à passer autour de son cou, et y’a un deuxième baiser qui lui atterrit sur les lèvres, avec douceur. J’suis toujours content qu’il soit là, parce que Charity c’est un mec différent. Enfin différent … Il se branle comme les autres, et il fait plein de trucs que des tas d’autres mecs font, entre autres le « laisse, j’sais faire » ( qui m’agace assez, mais passons ). Il me force pas à baiser avec lui, il est gentil même si on le fait jamais, et ça c’est … vachement cool. Vraiment.
Mais n’allez pas croire que je suis un bunker anti-hormones, et que la testostérone glisse sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Parce que c’est pas le cas. Hé oui, révélation, moi aussi j’ai envie de baiser, mais faut vraiment, vraiment, que j’me sente en confiance, et pas traqué, et … Ça prend du temps. Ah puis, j’suis un peu frigide aussi par moments, ça aide pas, les déceptions tout ça … C’est pas facile, mon corps il est pas très doué pour me faire plaisir, je l’utilise surtout pour faire mal et pour buter, alors y’a des trucs sur lesquels il bloque, comme ça. Bref, prenez de la non-confiance en soi, un peu de maladresse, et une bonne dose de non-communication, mélangez bien, et vous obtenez un mélange détonnant qui réduit considérablement la libido du sujet visé. ( Ça c’est moi. ) Mais Charity, décidément, c’est pas pareil, parce que ça fait quand même cinq mois qu’on est ensemble, et qu’il m’a rien demandé ( d’où je peux conclure que c’est pas mon cul qui l’intéresse uniquement, et ça c’est franchement rassurant ), et voilà. Et là, c’en est presque gênant tellement c’pas souvent mais j’ai envie.
Ah flûte, adrénaline de merde. Ouais parce qu’en plus, pour allumer quelqu’un j’m’y prends à peu près comme un manche … Nan suffit de penser à ce qui serait éventuellement et possiblement agréable sans trop passer pour simplement de la maladresse … Ouais bah comme prévu, c’est pas forcément évident, cette affaire-là. Hum … J’imagine que déjà, si je colle mon bassin au sien, c’est pas un mal, voyez … Une histoire de pression tout ça, chaleur humaine c’est pas forcément très compliqué à comprendre. Donc déjà, ça, c’est fait, ensuite, penser à prendre une expression parfaitement normale et non pas aussi coupable que le hérisson qui vient de boulotter toutes les limaces de sa compagne ( oui parce que les hérissons ça bouffe des escargots et des limaces cool non ? ) … L’expression est plus ou moins prise, je le regarde par-dessous mes cils baissés, mais j’ai un sourire aux lèvres, parce que … Parce que mine de rien, y’a des moments dans la vie d’un homme ( ici, la mienne ) où un petit peu de pression, c’est agréable.
Pour rester franchement soft.
Je tends la nuque pour venir chercher un baiser, une de mes mains jouant avec son écharpe – l’écharpe de ma vie avec un grand E, voyez. P’tain c’est dur des fois …
Oups. Mauvais jeu de mot.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeSam 20 Sep - 18:29

Le grand, l'unique, le magnifique Silence me salue et vient se blottir dans mes bras, et ça y est, mes histoire de flamby, de collègues et de problèmes d'érection disparaissent comme des étrons après qu'on ai tiré la chasse (je sais, j'aurais pu utiliser une image plus classe). Il roucoule, évidemment, c'est le bruit spécifique du Silence ça, de roucouler. Ca fait cinq mois que je vis avec une tourterelle, et c'est vachement bien. J'vous jure, je savais même pas que ce bruit là, il pouvait être aussi kiffant. Genre, tu vois un oiseau qui chie partout et qu'est tout moche, est ce que tu penserais à un mec comme ça ? Nan, évidemment, pas avant. Maintenant, comme t'as lu tout ça comme un blaireaux qu'à rien à foutre, chaque fois que tu verras un piaf qui roucoule, tu te diras que Silence il fait le même bruit, ce qui élève le roucoulement au même rang que les sons des cloches de Notre Dame niveau sacralisation. Au bas mot.
Et ouais, j'suis juste un peu con.
Ce qui est cool avec moi, c'est que je laisse ma veste ouverte, et donc qu'on peut se loger dedans. Silence se gêne pas pour le faire, et pour payer le péage d'entrée, un bisou. J'apprends à me contenter de peu. Et je suis très con, comme dit plus haut, et ça aide bien. Bordel, faut pas me mettre en mode amoureux moi, parce que sinon, y a mon cerveau qui part genre en Sibérie, quelque part par là, et il revient que quand j'ai finit. J'ai donc passé cinq ans et cinq mois dans cerveau dans ma vie, c'est chouette. Sans compter l'adolescence, évidemment, mais personne est équipé d'un cerveau à cet âge là. Mais moi, le mien, il part redoutablement vite, et redoutablement bien.
Enfin bref, y a Silence qui sourit là, c'est plus le moment de déconner. Et j'adore ses yeux, je sais pas trop pourquoi, et je peux pas m'empêcher de faire un monologue intérieur du style « Silence, c'est le plus beau de la terre », alors que bon, ça manque vraiment, vraiment beaucoup de profondeur, parce que je maitrise mal les mots, et donc ma pensée, que je sais pas m'exprimer comme il faudrait. Je sais pas, j'arrive à pas à parler de cause, juste énoncer des constats bêtement, du style « Silence il est beau », et c'est pour ça que j'ai l'air un peu con. Désolé pour vous, je sais vraiment pas parler, bien causer, expliquer les choses. Je sais pas mettre de l'ordre dans le merdier qui me sert de cerveau, et j'en suis sûrement plus désolé que vous. Ce que je voulais dire, c'est que personne il m'a regardé comme ça depuis longtemps, et que Silence, il en a pas l'air comme ça, mais il a des qualités vachement bien, au delà du coté Terminator 3 de la protection. D'ailleurs, y penser, ça m'énerve vachement, « l'utilité » de Silence. Ca me troue le cul, parce que... C'est pas gentil.
Silence plaque son bassin avec un truc dur au milieu contre le mien.
Le monde disparaît, magie !
Bon, évidemment, avant que j'ai eu le temps de placer le pourquoi du comment, mon corps suit l'élan de Silence. Pas bien dur – Pas de jeu de mots ici – de provoquer ça chez moi en ce moment, un simple mot aurait suffit. N'importe quoi en fait. Mais là, ça lésine pas sur les moyen, et je comprend pas pourquoi. Ce que je kiffe, surtout, c'est le regard gris style « Bah normal quoi ! » que me jette l'autre. J'ai même pas envie de poser la moindre question, ça découle du simple bon sens ça. Silence bande, on ferme sa gueule. Limite si on tire pas les feux d'artifices tellement c'est incroyable. J'suis un peu destabilisé, mais pas trop non plus, et j'me demande de ce que je vais bien pouvoir en foutre, de ce bordel là moi. J'sais pas trop comment, mais ma bouche s'est retrouvé en face du derrière de cou – La nuque dirait ceux qui possède un peu de vocabulaire -, accidentellement pas exprès, genre. Donc j'embrasse cette zone de peau que Silence m'a présenté sous le nez de manière tout à fait involontaire. Parfaitement. Et mes mains, qui se trouvaient là, sur le coté, totalement inutiles, finissent dans son dos, oui, voilà, avec les meilleures intentions du monde, exactement. Non, je lui ai pas pressé les fesses avec un bon gros sourire pervers. J'suis très... Gentil, comme garçon, j'ai cette vision là du sexe, c'est tout, celle où t'as pas peur, t'es pas crispé, tu réfléchis pas, et où ça passe comme une lettre à la poste, c'est à dire un truc dans une fente. Ouais, je sais, je suis sale. Enfin bref, tout ça pour dire que je suis pas un adepte de la violence dans les rapports, vraiment pas. J'suis lent à la détente, et j'prend le temps au préliminaires tout ça tout ça.... Mais après, ça appartient à moi, vous comprennez ? Qu'est ce que vous en avez à foutre de comment je m'y prend ? En quoi ça vous regarde, c'est du voyeurisme, c'est tout.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeSam 20 Sep - 20:21

C’est chiant d’être quelqu’un qui réfléchit quasi tout le temps à ce qu’il fait, franchement, c’est limite tenable. Enfin, on s’y fait quoi, mais des fois on se paie des gros coups de blues en se demandant si les autres réfléchissent quand ils plient le petit doigt ou pas – et comme vraisemblablement la réponse est négative, je vous raconte pas la violence du vague à l’âme. Enfin ce qu’il y a de bien aussi, c’est de savoir décrocher de temps à autre ; et Charity arrive foutrement bien à mettre mes pensées en veille. Je crois que ça a disjoncté au moment où il m’a embrassé la nuque, c’est sans doute le gros frisson qui m’a traversé qui a fait que tout a sauté. Et après plus grand-chose, j’me suis laissé faire, en roucoulant et en rendant des baisers, occasionnellement, quand j’y pensais. Ça fait vraiment super bizarre, mais c’est franchement pas désagréable. Ça a même un goût de reviens-y. Et tout ce que je peux vous dire, c’est que là maintenant, coincé entre un tronc d’arbre et un mec … Non mon mec, en fait, ben j’ai jamais trouvé autant d’intérêt au sexe que maintenant. Et c’est très rassurant quelque part, de voir que je suis foutu tout à fait comme les autres, juste que je suis carrément plus long à la détente, et plus euh … Angoissé ?
Bon là je vous avoue, c’est pas vraiment ça qui m’occupe l’esprit. En fait ce que je suis en train de me dire, c’est qu’une fois qu’on a arrêté nos conneries, il fait vraiment super froid. On me dit dans l’oreillette que c’est normal parce qu’il y a de la neige. Et moi je frissonne comme un con, donc je récupère rapidement mon pantalon et autres affaires possiblement utiles, de la main droite, et me rhabille tout aussi rapidement. Une fois présentable, je reviens me coller contre Charity, l’aidant vaguement à se rhabiller en matière d’excuse ( genre « j’suis utile c’est pour ça que je squatte tu comprends, sinon j’me permettrais pas évidemment » ). Et je lui roucoule dans le cou, le roucoulement puissance dix du Silence satisfait et qui s’attendait pas à ça.
Je vous raconte pas les dégâts d’un état post-orgasmique sur mes neurones, c’est affolant. Non seulement j’ai les jambes en coton, mais en plus je pense plus à rien. C’est un peu comme si quelqu’un m’avait foutu un grand coup de karsher dans mon oreille, et que toutes mes pensées se sont envolées loin loin loiiiiin portées par un gros jet d’eau. Ouais c’est un peu gore. Bref je roucoule quand même sur Charity parce que je peux décemment pas lui en vouloir pour ça – en fait je suis même très content de ce qui s’est passé, voyez – par contre je commence à littéralement geler sur place. Donc je me décolle de lui ( ô rage ô désespoir ) et je vais récupérer un pull que j’avais abandonné avec le reste de mes affaires, et l’enfile rapidement. Mine de rien, jouer à l’inuit, c’est plutôt dur.

« T’étais énervé en arrivant non ? … C’est encore tes collègues de bureau qui te pètent les burnes ? »


Autant lancer la conversation en attendant – parce que j’ai du bordel à enlever et à remettre. Les bandages que j’porte aux poignets et aux chevilles, j’peux pas les garder, ça fait vachement repère, alors je dénoue tout ça rapidement, les enroulant pour une prochaine utilisation juste après, en petits rouleaux serrés et compacts. Ils sont ensuite stockés dans mon sac, d’où je sors ma pile impressionnante de breloques, qui sert à jouer mon rôle au sein de la prison … Rôle que je joue avec de moins en moins de conviction, puisque manifestement l’Ordre s’est planté dans ses renseignements, et que le mec que je devais tuer ici n’est absolument pas là. C’est ballot hein. Donc mon rôle s’effiloche un peu, et tout le monde dit que c’est le fait que je me sois maqué avec Charity qui m’a largement calmé. Ce qui est pas forcément faux, ou en tous cas, ça constitue une excellente excuse. Moi, tant qu’il ne soupçonne rien sur mon vrai métier et tout le bordel, ça me va.
Et je suis à la fois surpris et content que l’Ordre m’ait pas déjà rappelé. J’ai strictement rien reçu, c’est comme s’ils m’avaient oublié. Franchement, ce serait gravement le pied. Sauf que j’en doute largement. Et malgré le fait que je fasse carrément confiance à Charity, j’arrive pas à lui raconter tout ça … Je suis sûrement trop bien embrigadé, encore, et je sais pertinemment qu’ils ne m’ont pas oublié, et qu’ils reviendront m’chercher. Et ce jour-là ce sera … Apocalyptique. Comme d’habitude, j’ai aucune envie d’y penser, et comme je suis devenu plutôt doué à ce petit jeu-là je repousse mes pensées désagréables, finit de mettre mes divers bracelets, et remonte les manches de mon pull sur mes coudes – parce que bracelets plus manches, figurez-vous que ça a tendance à être tartant. Et maintenant que j’ai fini mon bordel, j’reviens vers Charity, pour lui roucouler à nouveau dessus, en foutant mes mains sous son blouson, dans son dos, quémandant des câlins, et des baisers, et tout ce genre de bordel dont j’arrive pas à me lasser.

« C’est à cause de moi qu’elles t’embêtent hein ? … »

La solution de buter tout le personnel ménager de Sadismus n’est pas envisageable.

Mais c’est foutrement tentant.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:55

Ouais, donc on a fait l'amour.
Vous voulez plus de détails ? Vraiment ? Avec plein de trucs dégoulinants, de sueur, de positions tordues et de petits gemissements porcins ? Allez vous faire foutre vous même, vraiment, vous en avez besoin, ça se voit à votre gueule. Déjà pour tomber sur un truc pareil, vous avez dû fouiller dans des endroits louches. Enfin bref, j'suis pas là pour commenter votre vie, mais la mienne. Et sans trop aller dans les détails, j'aimerais bien. Si ça se trouve, j'lui ai fait un analingus, et lui il m'a fisté, qu'est ce qu'on en a à foutre ? Ouais, bon, c'est peut être un peu gore pour moi là, certes, mais bon. A la limite, ce qu'on a fait, là, on s'en fout, et si vous voulez une demonstration, achetez un film porno, vous en aurez plus pour votre argent qu'en lisant ça. Ouais, je sais, savoir ce que je vois, ce que je fais, pourquoi je le fais, comment je le fais, ça serait peut être très intéressant. Mais j'ai pas envie d'en parler. Ce que je ressens ? Je sais pas, à votre avis ? Si vous savez de quoi je parle, vous avez pas besoin d'un dessin, et si vous savez pas... C'est triste pour vous, mais faut se bouger le cul hein ma grosse !fin bref, pour la narration, j'ai pas grand chose à caser là, les dialogues non plus, ça serait un peu trop indécent. Description non plus, pas terrible, je vois euuuh... Une oreille, et des cheveux, quand j'ouvre les yeux. De bonnes odeurs aussi, l'odeur corporel du Silence, tellement plus forte que d'habitude. Tellement tellement tellement tellement...
...
Je reprends mon souffle appuyé quelque par, sur Silence je suppose. Mais pas longtemps, parce que comme il fait froid, il commence à courir après ses fringues. Moi je suis trop mort pour ça, ou trop vieux. C'est là que tu les sens bien, les treize ans de différences d'âge, quand tu vois Silence courir comme un écureil après ses fringues, et moi à regarder mon boxer avec l'air de me demander à quoi ça sert, y a pas photo, effectivement. Mais il fait froid, donc après avoir monopolisé toutes mes facultées intelectuelles, j'ai pu restituer à mes sous-vêtement une fonction et une place, et je me tiens grellotant au milieu de la neige. Avec quelque chose sur la queue, c'est toujours ça de prit. Silence revient vers moi après s'est foutu un jeans et d'autres fringues tout aussi utiles sur le poil, et me propose un jeu zarb, mais un peu dur quand on vient d'avoir un orgasme avec le plus beau mec du mon – au bas mot - : Remettre ses fringues au bon endroit. Je chie un peu dans la colle, mais j'm'en sort pas mal. Silence me tend un T-shirt, et j'le fout là où il faut, ect...J'me retrouve finalement dans une tenue plus adaptée à la saison, mais toujours avec la tête dans le cul – pas de jeu de mots ici – et j'ai toujours aussi froid. Tant pis. J'aurais juste la foi de gueuler « J'ai pas de cerveau ! » bien fort pour qu'on pose les choses clairement, mais j'ai la flemme. Je sers juste un Silence roucoulant contre moi en lui frottant les bras, comme on fait quand les gens se les pèle – pour pas qu'il me congèle dessus. Mais ça marche pas, alors le petit court après son pull, et moi j'ai froid, sans cette chaleur là contre ma poitrine et mon ventre. Il me parle de mes collègues, à qui j'étais à cent mille lieux de penser, et roule ses petites bandelettes en petit tas compact. Alors là, j'ai légitimement le droit de me demander un truc : Je suis là, en train de gêler sur place, solitaire en manque de câlin, est ce le moment de rouler des bandelettes ? De mon point de vu, non, j'ai j'ai apprid à beaucoup supporter de Silence, sur ce genre de choses. On ne pose jamais de questions embarrassante ( Vous devriez voir sa tête quand on demande le nom de ses parents, j'ai eu envie de me suicider d'indélicatesse quand je l'ai vu; ), on ne fait pas remarquer les petits bugs qui peuvent survenir de temps à autres sur le comportement, pourquoi on baise maintenant alors que ça fait cinq mois qu'on est maqué, et jamais ô grand jamais, on ne demande de détail sur les douches. Jamais. Je ne sais donc pas ce que faisait Silence avant, d'où il vient et pourquoi il est là. Et je crois qu'il n'y a rien à savoir.
Mais ça m'empêche pas de vachement l'apprécier.
J'suis super content qu'il ai fait ça, et je sais pas ce qui l'a déclenché, mais c'est vachement cool. J'aime bien l'idée qu'il... Enfin vous voyez quoi ? Ouais, peut être.

Ouais, elle m'avait cassé les burnes au marteau pilon... Mais là ça va, j'suis plus du tout énervé !

C'est vrai, Silence, il en a pas l'air comme ça, mais son jeu préféré, c'est pas de faire un lent travail de sape sur mes petits nerfs, contrairement à d'autres. Mes collègues, elles, elles en ratent pas une pour ça. Limite si y en a pas une pour me faire des croche pattes dans les couloirs, exactement la même maturité d'esprit. Mais Silence vient dans mes bras, alors c'est pas grave, je finis la tête dans son cou, la bouche sur sa peau, parce que j'ai vraiment que ça à foutre. Je suis jamais aussi heureux que quand il me roucoule dessus, au bas mot. C'est chouette comme instant, mais comme il est jeune – donc hyperactif – il ouvre sa gueule pour me dire des conneries. Il va finir par me tuer, avec des coups comme ça. «  Dit Cha', hein dis que le réchauffement climatique c'est de ma faute ? », c'est exactement du même acabit.

- Non non non... Elles, elles sont conne, et toi t'es bien, c'est pas ta faute si elles ont pas de cerveaux. Mais là, c'était pas pour me vanner sur le yaourt que je suis en train de manger, véridique, parce que le yaourt c'est blanc et liquide tu vois, là c'était parce que je lis moins bien qu'un gamin de six ans.

J'avais pas honte de lui dire ça, parce que j'étais un peu au delà de lui cacher des trucs. Tout ce que je me sentais capable de faire, c'était de l'avoir dans mes bras, tout ça, et de fermer les yeux pour mieux profiter de sa présence. Mais les jeunes, comme dit plus haut, c'est hyperactif, faut que ça parle, que ça bouge et tout ça. Alors que moi, j'en ai pas forcément envie, je suis juste fatigué.

-Je t'aime.

Là, il fermera sa gueule.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:56

Mon cerveau – ce sacré foutu connard – a manifestement décidé de prendre des vacances et d’aller voir sur l’île de Pâques si les bonhommes géants parlent. Je sais pas ce qu’il est parti chercher, mais s’il espère trouver quelqu’un qui l’utilise aussi peu que moi, et qui est aussi sympa avec lui, je crois que c’est baisé. Donc moi, pauvre assassin diminué du cerveau ( et pour cause il s’est barré ), je me retrouve à gérer la situation avec rien du tout, autant vous dire que c’est pas tout à fait le pied. Remarque pour roucouler dans l’écharpe de Charity, faut pas avoir fait maths spé, donc pour le moment, tout est à peu près canalisé ( ô joie ô jubilation ). Et quand il me dit que ses collègues ont pris l’habitude de l’emmerder parce qu’il bouffe du yaourt, la première chose qui me traverse l’esprit c’est un truc du genre « tiens j’aurais jamais pensé à faire le rapport entre un yaourt et … ». Quand je vous dis que je suis ralenti, c’est pas des blagues, je suis sûr que je pourrais écrire un bouquin sur les contrecoups phénoménaux d’un orgasme sur le cerveau. Et aussi sur les abducteurs, mais ça c’est moins préoccupant.
Cela dit, l’expression que prend Charity au bout d’un ( très court ) moment, et qui veut à peu près dire " mon dieu mais qu’il est con, rassurez-moi c’est pas parce que j’ai été très méchant qu’on me l’a envoyé celui-là, c’est juste parce qu’il y a eu erreur dans le formatage ? ".

On va dire qu’avec un cerveau, je me démerde quand même mieux, et qu’il pourrait revenir rapidement de son petit tourisme improvisé, parce que clairement sans lui, ça va moins bien. Charity a donc déclaré dans de grandes phrases que non, c’est pas ma faute, que oui je suis bien, que non c’est elles qui sont connes comme des bites à genoux ( ok ça il l’a pas dit, mais j’ai pratiquement entendu la suite logique de l’expression tellement il l’emploie souvent ), et qu’enfin, il lisait comme un gamin de six ans. Et puis non, même pas je bondis à cette révélation, parce que c’en est pas franchement une. Figurez-vous que quand vous lui demandez ce qu’il y a marqué sur le compteur électrique et que la seule réponse intelligible ( en moins de cinq minutes ) que vous obtenez c’est " euuuuuuh " bah y’a comme une odeur de doute qui flotte dans l’air. Et puis en fait, je m’en tape royal de sa façon de lire, parce que je recrute pas mes mecs ( qui sont plus que rarissimes soit dit au passage ) sur leur niveau de diplôme. Et puis j’ai pas fait Sciences Po non plus, hein, faut pas déconner. Donc là, je continue à roucouler sur lui avec conviction, surtout parce qu’il m’embrasse les épaules, et je me colle tout contre lui en glissant mes mains et mes avant-bras dans son blouson ( et tant pis pour les bracelets qui s’accrochent à son pull, on triera le tout plus tard ).

« Mmh, je vais te confier un secret : je sais lire, mais pas écrire. »

Alors là, je suis sûr que vous vous dites que ça c’est du secret de la mort qui tue la vie rien qu’en la regardant droit dans les yeux, mais figurez-vous qu’avec ma foutue habitude de rien dire sur ma vie privée ( et certains savent pourquoi c’est mieux ) … Ca va peut-être lui paraître comme étant LA révélation de l’année, LE truc à savoir sur moi, alias le mec le plus hermétique du monde. ( Pourquoi ce mot me fait penser à frigide ? )
Et finalement c’est pas lui qui est tout choqué tout bizarre en premier, mais moi, parce qu’il me sort cash un truc que j’osais espérer mais qu’il avait encore jamais dit. Et puis là, j’vais vous sortir le blah blah pathétique du mec en manque de sentiments ( que je suis, sortez vos violons et vos mouchoirs pour accompagner le truc, ça fera joli ) : personne me l’avait jamais dit avant ça. Pas même Murmure, ce salaud, mais Murmure tout le monde sait qu’il n’aime que lui parce que ça l’arrange bien.
Bref, Charity m’aime. Et ça fait franchement bizarre, mais c’est foutrement agréable, et moi j’me liquéfie en roucoulements ravis dans son écharpe, et pour achever mon image, je crois même que j’en rougis. ( Et après j’affirme que je suis un mec hermétique, haha la bonne blague ! )

« Ouais, moi aussi. »

Et tu piques foutrement quand je t’embrasse parce que t’as encore oublié de te raser ce matin, mais ça, c’est pas grave du tout.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeMar 23 Sep - 17:02

Et donc, pour bien donner le change à ma petite phrase, il me répond « moi aussi »... Je suis heureux, c'est chouette. Je plisse un peu les yeux, pour exprimer toute mon émotion tu comprends, et court au galop répondre à son baiser. Mes mains remontent le long de son dos pour s'arrêter sur ses omoplates, pour sentir sa respiration, son coeur qui bat sous mes doigts. Mais c'est un peu loin, je sens pas son rythme cardiaque, et c'est pas grave. Bon, lui aussi a effectué un voyage très rapide dans le pays « scolarité » visiblement, comme moi. J'étais un sale con quand j'y pense. J'y ai vraiment mit toute mon âme et tout mon corps pour pas apprendre à lire quoi que ce soit. Oh, j'ai bien dû maitriser un peu, un jour, mais ça a duré bien longtemps je pense. Parce qu'après, j'ai mit un point d'honneur à ne rien branler, du CP à la troisième ( pas allé plus loin...). Mes parents s'en foutaient, c'est pas des grands diplômés, eux non plus, et TF1 reste le seule source de culture. Comme pour tous les vieux.
Ma mains remontent le long de sa nuque pour me perdre dans ses cheveux. J'embrasse dans son sur et sur son épaule, parce que je suis content et que je veux un max de Silence, maintenant. On s'est trouvé pile au bon endroit et au bon moment pour se recontrer, plus tôt, il était trop jeune, et plus tard, c'était moi qui était trop vieux pour pouvoir concevoir de me trouver avec quelqu'un. Ou alors je serais mort de mon alcoolisme, peut être. Là, rien de tout ça n'est arrivé, je peux donc ramener ma main sur son flanc et l'embrasser et tout ça en carressant sa tête avec mon autre main, rien à foutre, il m'aime, je l'aime, et ça fait des papillons dans mon ventre. Rien que d'y penser, ça me fout mal à la tête, parce que c'est neuf et tout ça. Ca me fait un peu peur, mais j'préfère ça que de rien avoir du tout. Ouais, j'suis très affectueux comme garçon, j'aime qu'on m'aime, et j'aime Silence, j'ai deux passions dans la vie. J'me retrouve à regarder ses yeux gris, que j'commence à vachement connaître par coeur.

- Ouais, mais moi, plus.

Désolé, il fallait que je la sorte, absolument, parce que je suis tout troublé en dedans de mon corps, et j'essaye que ça se sache pas, vous comprenez ? Oui, j'en doute pas, pour avoir lu tout ça, faut être très compréhensif effectivement, parce que j'suis genre bien culcul comme mec, et pas qu'un peu. Notez que surenchérir comme je l'ai fait, c'est pas à la portée du premier gadjo venu. Déjà, faut être à la base bien con, puis ensuite, il faut arriver à un niveau où on est heureux que maqué ( Je constate ça, avec du recul... ), puis ensuite, faut un Silence, sinon ça marche pas. Heureusement que Faith me voit pas, elle s'en payerait une bonne tranche, de rigolade. Faudrait que je lui montre Silence un jour, parce qu'il est vachement beau vachement bien, elle serait jalouse. Puis ils sont plus proches en âge, elle a seulement sept ou six ans de plus d'après mes calculs, ils pourront jouer ensemble. Un truc comme ça. Ou alors, par charité, elle m'abatterait avant que je me rende trop ridicule. Ouais, ça se passerait à peu près de cette manière.
Puis comme je suis très fatigué, je décide que le cou de Silence, c'est un endroit vachement bien pour laisser ma tête, et j'en bouge plus. Ma poitrine collée à la sienne, mon bras sur ses omoplates, l'autre sur ses hanches, j'imagine pas une meilleure place. On est jeune, on est beau, et on vient de se déclarer notre flamme en toute décomplexion, c'est cool. Au milieu de la forêt et de la neige en plus de ça, c'est plus romantique qu'un restaurant avec des bougies en plastique, y a pas à dire. Enfin, on a peut être un peu l'air con à se serrer comme ça debout avec les pieds humides ( si il n'y avait seulement que les pieds...) et une écharpe mouillée entre nous deux. Mais je l'enlève plus moi, cette écharpe, y a un Silence qui a fait un nid dedans, et c'est trop bien. Je sais plus trop quoi dire du coup, parce que déjà d'une j'ai pas de cerveau, de deux mis à part un truc hyper cliché, je vois pas ce qui conviendrait à la situation. Franchement.

- ... T'as froid mon ange ?

ALORS LA C'EST SORTIT TOUT SEUL ! ... Sans déconner...

[ Ceci est le millième message de Cha', veuillez respecter s'il vous plait ! u_u]
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeMar 23 Sep - 21:55

Je décale un peu mes épaules pour faire saillir mes omoplates sous ses mains. J’sais pas vraiment pourquoi j’fais ça, sûrement parce que je trouve ça kiffant, au même titre que d’avoir une bonne partie des bras enfouie dans son blouson, bien au chaud contre lui. Et puis voilà quoi, c’t’un câlin tout ce qu’il y a de plus banal, avec des mains qui se baladent ( mais pas trop cela dit ), de la salive aussi un peu ( ça a son importance ) et des roucoulements demi-étranglés de ma part. ‘Sont un peu étranglés parce que l’air me manque tout ça, faut pas faire attention y’a pas de mauvais signe là-dedans hein. Très franchement si quelqu’un ose débarquer maintenant, je l’aurais très, très, très mais alors vraiment très mauvaise. Nan j’mordrais pas, parce que j’ai un peu compris ( un peu cru comprendre, même ) que Charity aimait pas des masses quand j’me jette sur les gens pour leur casser la colonne vertébrale au niveau de la nuque d’un coup de talon. Ou toute autre méthode. Donc je m’abstiens, sans compter cette foutue histoire de couverture blah blah " tu te rends compte si on te voyait ? ". Bref on s’en fout complètement de tout ça, j’fais un câlin à Charity ( avec la langue ) et c’est vachement agréable, si vous voulez savoir. Et nan j’vous l’prête pas pour que vous testiez, j’vous signale que j’suis hyper jaloux à mes heures, et que j’ai aucune envie de prêter Charity. Non mais vraiment.
Donc j’en étais à frissonner plus ou moins discrètement contre Cha, quand il déclare qu’il m’aime plus que je l’aime. Je continue de roucouler tout en réfléchissant ( trop fort, je sais faire deux choses à la fois, hé toi jeune étudiant aux cheveux morts sur la tête, avoue t’es trop jaloux parce que tu sais pas mâcher un chewing-gum et regarder la télé en même temps ). Puis j’suis sûrement pas réagir comme ça, mais j’suis flatté qu’il dise ça – l’idée qu’il soit persuadé de plus tenir à moi que la réciproque me plaît obscurément, mais vraiment. Alors j’roucoule juste encore, et j’lui souris.

« D’accord s’tu veux. Mais ne doute pas que j’t’aime ou j’te … frappe. »

En fait j’ai failli dire une connerie du genre " ou j’te bute ". En règle générale, ça gêne personne parce que c’est une menace en l’air, le genre qui se produira jamais parce que les gens se tuent pas entre eux. Fort heureusement je me suis souvenu à temps que d’entendre " j’te bute " de la bouche d’un gars qu’on a vu tuer de sang-froid deux membres de sa famille, c’est pas ce qu’il se fait de mieux en matière de tact.
Merci mémoire immédiate et sens de la communication. Ils m’ont permis de rester à ma place contre Charity ( c’est à dire collé contre lui, avec un de ses bras contre les épaules, et l’autre autour du bassin ) et ça c’est franchement sympa de leur part. Donc moi de mon côté j’espère qu’il va pas trop remarquer que j’ai trébuché sur le mot, tout en essayant de calmer ma paranoïa chronique ( ça s’abandonne pas facilement ces habitudes-là, une vraie saloperie ). Et le Charity, il avait beau avoir l’air de demander à ce que je me taise tout à l’heure, lui c’est maintenant qu’il arrête pas de parler, et il me sort une phrase mais alors genre royal. Modèle king size s’vous voulez. Et ce coup-ci j’peux pas dire qu’on me l’a pas sorti souvent, parce que plus que la réplique fétiche de Murmure c’est son hymne. ( En tous cas quand il m’adresse la parole, ce qui est relativement chiant quand vous êtes dans une foule dense en train d’essayer de passer inaperçu. ) Mais je suis pas là pour converser à propos de la vision de l’homosexualité dans un monde perverti et tordu qui ne l’accepte pas, plutôt pour réfléchir quoi répondre à ça.
Déjà, même si j’aime pas des masses le surnom ( avouez que dans mon cas, c’est un peu comme dire à une murène " t’as d’beaux yeux tu sais " ) ou alors on part dans des considérations blasantes du style ange de la mort. Très peu pour moi. Je suis juste un assassin ( ok ça court pas les rues, mais y’en a quand même ) qui tente de liquider ses semblables sans trop poser de questions sur le pourquoi du comment, qui n’y prend aucun plaisir, et qui essaie de pas foutre du sang sur le tapis persan à cinq milles balles le centimètre carré. Ouais, c’est pas une histoire de destin ou je sais pas quoi, c’est une histoire de pognon, des fois de sécurité. M’enfin, ça, allez le faire comprendre à des allumés qui ont compris que dans deux minutes, leur vie sur terre ne s’ra plus qu’un souvenir pour les survivants.
Blah blah.
Donc non déjà j’suis pas un ange, mais quelque chose me dit que balancer ça comme une baffe en pleine gueule, sur un ton froid, ça va avoir quelque chose de désagréable. ( Bien joué Einstein. ) Je me tais donc, fronce juste du nez, et roucoule contre Charity avec toujours autant de conviction :

« Nan ç’va j’ai plus froid là. Toi aussi ? »

J’ai pas rajouté de surnom. Parce que je suis pas très doué dans ce domaine-là, parce que j’ai l’impression de dire des conneries, et puis … J’aime bien son prénom, j’ai pas envie de le remplacer. Charity, ça le décrit peut-être pas au poil de fion, mais ça lui va bien, il le porte bien. Et oui, j’ai du mal avec les surnoms, arrêtez de m’emmerder maintenant. Par contre j’ai pas envie que Charity le prenne mal, parce que c’est surtout pas l’idée que j’ai. J’veux bien qu’il m’appelle comme il veut, tant qu’il reste avec moi.
C’pour ça que je l’embrasse une nouvelle fois.

« Dis moi … Elle va mieux ta sœur maintenant ? »

Ouais parce que j’ai toujours pas eu le grand honneur d’être présenté à mademoiselle Faith. N’est pas VIP qui veut.
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeMer 24 Sep - 14:06

En échange de niaiseries, on est bon, très bon. Bravo Silence, le coup du « j't'aime et si t'en doute, j'te frappe » était fort, très fort. Mon coeur à fait un jolie looping, parce que c'est... Neuf... Croyez pas qu'on m'ai jamais dit qu'on m'aimait, ça fait longtemps, et tout. Et comprenez que c'est un peu teinté d'amertume. Pour Silence, y a rien de tout ça, il est bien, et il me fait pas de coup dans le dos (Sauf la levrette... pardon. ). Pas que je sache en tout cas, mais en cinq mois, j'aurais eu le temps de voir quand même. J'sais pas, si il me tromperait, je m'en remettrais pas. Trop mal à l'égo, je sais que j'suis pas un super bon coup, c'est bon. Je sais pas trop pourquoi je le suis pas, mais c'est comme ça. Ca pas l'air de le déranger, le petit, mais bon après, j'vois pas c'qu'il a comme comparatif hein. Valentine, elle en avait elle, du comparatif, et j'étais pas à la hauteur visiblement. Même sur la plastique, l'autre con était beau hein, ça, y a pas de problème. Je l'ai vu sous le bon angle on va dire, j'suis tombé dessus pendant, sinon j'aurais rien su. Ouais, ça fait très mal à l'égo, j'ai pas pu rester. J'ai couru dehors, et j'ai fais un tas de trucs après, c'était pas des trucs positifs. Silence, il est blond, il est bon, trop bon pour moi, mais je l'ai quand même. Sans l'avoir cherché. Ce qui est angoissant, c'est de me dire qu'il trouverait sûrement mieux que moi sans problème. Ouais, je sais, j'ai une confiance en moi, c'est affolant. Alors, personne il touche à Silence, qu'on pose bien les choses. Le premier qui pose son gros doigt sale dessus je lui... Fait une crise de larme à la gueule. Ouais, j'crois que c'est encore le mieux que je puisse faire, et je suis tout à fait respectable pour ça.

- Nan ça va, tu tiens chaud.

Sur que seul dans la neige, bah t'as plus froid. Là, à deux, ça donne la pulsion subite et étrange de baiser contre un arbre, et de se tenir dans les bras en se disant les conneries. On ignore les propriétés secrètes de la neige trop souvent. Silence me parle de ma soeur, qu'il n'a jamais vu. Faudrait que j'explique à ma soeur un jour, mais rien que d'y penser, ça me fout le frisson.

- Ouais, mieux... Elle commence à a peu près supporter de me voir dans la même pièce qu'elle maintenant ! Pire que ça, je crois qu'elle m'aime bien... Enfin ouais, faudrait que je te la montre un jour quand même.

Sous entendez : Je ne le ferais jamais, sauf si on me file du blé pour ça ou que Faith nous tombe dessus par hasard. Et encore, je crois que je chercherais une excuse. «  Euuuuh, il me disait qu'il s'était mal brossé les dents ! Je vérifiais c'tout ! Ah ? Pas habillé ? Euh... Tu trouves pas qu'il fait chaud ces temps ci ? » Je suis absolument sûr que je dirais un truc comme ça, serions nous en train de baiser sur une peau d'ours devant une cheminée ( Euuuh ? ), emmanché jusqu'au coude, ouais, rien à foutre. Déjà, pour que je fasse l'amour sur un cadavre de bestiole, faut se lever tôt, sauf si ces enculéééés nous file du bléééééé ! ... Bon j'me calme moi, j'suis à peu près dans le même état intelectuel que quand je conduis : Plus de neurones disponibles. Ouais, vrai quoi, j'ai découvert y a pas longtemps que le but d'une voiture, c'est pas d'aller super vite. Combien de fois que je me suis fait engueuler parce que je tournais avec le frein à main... Ouais, bah, pour les pneus quoi. Ils font pas longtemps avec moi, effectivement. Sinon y a pas eu encore de mort. « Pas encore... » Ca veut tout dire, ouais. Sinon j'aime bien faire des doigts aux autres conducteurs, parce qu'ils m'énervent, ils font baisser ma moyenne, et ils crient quand je me gare. Putain, regarder les blues brother, ça a été THE flash quoi, me garer comme ça, c'est le must-have. J'me suis entrainé trop longtemps pour faire pareil, mais j'y arrive pas, alors j'le fait en mode bourrin. Et je fais le con sur les parking aussi. Enfin bref, mettez moi une voiture/moto (j'ai le permis A et B.) entre mes petits doigts, et ça va chier, dites au revoir à vos pneus. Ouais, les motos, quand elles sont pas trop grosses, je fais des roues avant/arrière, ou alors je fais des courses dans Paris.
Le tout bourré.
Y a des gens, ils ont un radar à gays, ils guettent ça dans la rue. Ca sert à rien, moi j'susi équipé au radar à keufs. C'est carrèment plus utile, avouez. Jamais eu une prune, tout mes points sur mon permis. A quoi ça sert de regarder deux mecs qui se tiennent par la hanche, alors qu'on peut économiser quatre vingt dix euros alors qu'on fait le con ? Ouais, si y avait pas de keuf partout, ça me simplifirait la vie. Un bon keuf est un keuf à son comisseriat en train de bouffer un hot dog. Et les radars automatiques, je les encule avec un pied de biche et du verre pilé, sans déconner. J'embrasse Silence ( Sur la bouche ! Cachez vos yeux ! ) parce qu'il m'a jamais vu sur un truc motorisé, et c'est peut être mieux. Nan mais sans déconner, c'est pas ici avec un serpillère dans la main que j'suis le plus à mon avantage. J'ai pas les bottes et le blouson pour décorer hein... J'aimerais bien avoir les moyens d'avoir une voiture, mais avec le salaire que j'ai, ça risque pas. Et c'était pire avant, calcules dans ta tête, sept cent euros par moi en alcool, clope, joint, divers, il me reste quoi pour vivre moi derrière ?

- On fume un joint ?!

J'sais pas, j'ai envie. Silence défoncé, ça doit être drôôôôôle !
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeJeu 25 Sep - 12:28

Je sais pas si vous sentez dans l’air la petite touche subtile mais très présente de connerie qui s’installe. Soupape de sécurité, me voilà, j’arrive, et j’vais sauter dans ma période " gros pétage de câble à l’horizon cap’tain " et à pieds joints s’il vous plaît. Parce qu’il n’y a pas que le côté collet monté que Charity commence à bien connaître, avec en guest le syndrome du " j’écarte pas les cuisses le premier soir, et puis tiens, pas non plus celui d’après, et pas encore … " C’est avec des conneries comme ça qu’on se retrouve à pas baiser pendant cinq mois et qu’on se fait poutrer ( ouais bah l’expression illustre bien ce qu’elle désigne hein, me regardez pas comme ça ) dans la neige et contre un arbre parce que … Parce que voilà. Mais si vous savez, tous ces trucs-machins supra importants qu’on fabrique dans notre cerveau, qui font que les nanas trouvent que leur fonds de culotte est extrêmement frais par moment ( ouais j’sais pas grand-chose sur elles, mais ça, j’le sais, j’y ai même d’jà foutu les doigts la classe non ), et que les mecs, au contraire, trouvent qu’il fait chaud et étroit. Ouaiiiiis voilà, les hormones. Conclusion : les hormones régissent notre vie, si c’est pas malheureux ma bonne dame, tout se perd de nos jours, surtout avec une jeunesse aussi pervertie que celle-là.
Ouais et puis moi j’ai paumé mes pensées en cours de route. Heureusement, the great Charity est là, et il me propose avec un air d’illuminé de fumer un joint. Deux options, soit je fais le collet monté " tu plaisaaaantes j’touche pas à ce genre de trucs, blah blah, à découvert blah blah, danger blah blah " soit j’accepte. Eh ben j’prends la troisième option, qui est de lui faire un sourire en coin, avec une expression tellement pas trop moi que ça file sûrement froid dans le dos, et j’déclare, joueur.

« … Juste un joint ? »

Parce que moi, je suis pas très adepte de ce genre de trucs, en fait, je tourne surtout aux speeds et tout ces machins, dont je garde 24h/24 quelques cachets sur moi. ( " On sait jamais quand on peut avoir besoin d’être défoncé " dixit Vertige. ) Donc je dois sûrement avoir quelque chose qui traîne dans mes poches depuis je sais pas combien de temps, mais de toute façon ça se périme pas ce genre de bidules. Ou alors ça fait un effet encore plus bizarre que d’habitude, et ça, ça peut être fun. ( Quand je vous dis que j’ai sauté à pieds joints dans la connerie moi, faut me croire parce que là, j’ai pas trop l’air mais j’suis bien parti. ) Donc je pousse un peu la main de Charity qui était sur ma hanche pour fouiller dans ma poche arrière consciencieusement. Et j’en tire une de ces espèces de poches plastiques dans lesquelles on trouve habituellement des boutons de fringues, avec en remplacement des boutons deux p’tits cachets tout ronds et tout blancs. Et pendant que j’ouvre le plastique d’une seule main ( trop fort je sais ), je commente avec l’air blasé du mec habitué :

« Oui je vois tu veux pas me présenter ta sœur. C’est ton droit, hein … »

C’est vrai ça, s’il veut pas qu’on fasse une confrontation Faith – mec qui a buté son neveu et son beauf, c’est à son appréciation. Moi j’vais pas chercher à la connaître de force, genre la pister dans la taule et tout ( remarque ça serait drôle ). Et comme je suis sûr que mon ton sérieux et blasé va le faire tiquer, je mets rapidement les deux cachets sur ma langue, et je lui attrape la nuque pour qu’il m’embrasse. ( Ouais j’m’en lasse pas. ) Et alors là, ‘tention les yeux, parce que j’vais y mettre la langue. Donc après quelques secondes de galère ( c’est ce qui fait tout le truc marrant de lui donner le speed comme ça ) j’arrive à lui filer son cachet et à avaler le mien. Il suffit juste d’avoir le coup de langue ( haha ) et que l’autre se laisse faire. Et maintenant j’me lèche les lèvres comme un chat qui vient de se taper un moineau, l’air sans doute à peu près aussi satisfait.
Et puis j’attends que ça fasse effet sur Charity – parce que Charity défoncé ça doit être drôle, très drôle.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Now i'm the master of my dreams. // PV   Now i'm the master of my dreams. // PV Icon_minitimeJeu 25 Sep - 14:21

Ouais, Silence est un peu vexé que je lui ai pas montré ma soeur, j'en conclut ça à son ton froid. Il fouille je sais pas quoi dans sa poche arrière, mais vu ce qu'il m'a sortit avant, ça doit pas être un truc très catholique. Et avant que j'ai eu le temps de lui demander ce que c'était que les machins qu'il arrachait négligeament à l'emballage, me voilà en train de l'embrasser à pleine bouche, tiré par la nuque, et je proteste pas. J'ai compris la manoeuvre, et j'essaye de pas lui compliquer le coup de langue. Ouais, j'ai déjà fait ce genre de truc, étant jeune. Entre seize et vingt deux ans, j'étais vraiment le roi de la connerie, après j'me suis marié, et j'ai continué pareil, mais en moins fort. Enfin le coté orgie dangeureuse en moins quoi. J'ai jamais touché des trucs trop fort, pas d'héro et tout ça. Bon, OK, j'ai dû prendre DEUX rails de coco dans ma vie, un par décénnie, et c'est tout. D'ailleurs j'ai pas eu celui de cette décénie ci, mais faut mieux que je me tienne à carreaux, je suis maqué maintenant, ça déconne plus.
Et j'avale des trucs, je sais même pas ce que c'est, j'suis vraiment con parfois. Je vote pour des excta, mais je vois pas tellement Silence en prendre quand même, quoique. Donc le baiser cesse, et je regarde autour de moi l'air de dire « j'attends que ça monte tu vois ».

- ... C'était quoi ? Du doliprane ?

J'sais pas, je laisse des secondes passer, parce que c'est souvent une histoire de secondes ces choses là, en bougeant pas.

- Bah j'sais pas ce que c'était, mais j'sens ri...

Ah ouais quand même.

- EUH !

D'un coup d'un seul, mon coeur décide que le rythme repos, c'est pas bien, et qu'il faut aller vachement plus vite. Bon, si ça se résumait comme ça, ça vaudrait même pas le coup d'exister, mais ça fait plein, plein de bordel à l'intérieur, d'un coup d'un seul, le temps que ça arrive à la tête en fait. Tout prend une intensité effrayante, genre la neige, qu'est vachement plus blanche d'un coup, ou la tête de Silence, qui me laisse l'option soit de lui gerber à la gueule, soit de lui sauter dessus. Puis j'ai vachement plus chaud, et j'me sens à l'étroit. J'ai une furieuse envie de courir partout, et de pas dormir pendant trente cinq heures, en faisant mon boulot de la semaine d'un coup. Et puis de me foutre à poil, parce que j'ai genre trop chaud.
Merde, j'ai seize ans.
Je secoue ma tête dans tout les sens, parce qu'il faut absolument que je BOUGE quoi, un truc vital. J'ai envie d'un sprint, j'ai envie d'un putain de sprint, je veux courir, je sais pas... N'importe quoi !

- DES AMPHET' !!! DES PUTAINS D'AMPHET' !!!

J'me suis mit à embrasser Silence à pleine bouche, avec une très grande nervosité. J'ai seize ans j'vous rappelle, j'ai pas tellement baisé dans ma vie à c't'âge là, alors j'suis plutôt avide. J'enlève mon cuir, parce que j'ai décidément super chaud, et j'balance ça au loin. Je passe mes mains sous son pull, et j'lui fous n'importe comment en le tripotant de partout. Mais bon, calculez que je fais ça à environ cent mille kilomètres à l'heure au moins, et en tremblant de partout, avec violence presque, mais j'oublie pas que Silence, il aime moyennement ça, alors je me force à le lâcher. Bon, ok, on vient de baiser, mais le cul, c'est pas un acquis. MAIS FAUT ABSOLUMENT QUE JE BOUGE BORDEL DE MERDE ! Mon cerveau passe du coq à l'âne comme dans une partouze à la ferme, alors je cours vers un putain d'arbre, un putain de connard d'arbre, UN AAAAARBRE !!! Ey je saute vers une branche qu'est plus haute que moi, assez épaisse, le genre de branche que tu regarde avec envie sans jamais arriver à grimper avec, et j'me fous en position traction dessus. J'arrive à monter ma poitrine, mais pas le reste, et je bouge mes jambes dans tous les sens pour trouver un point d'appuie sur le tronc. Je fous des grands coups de pieds par tout, mais avec mes bottes, j'arrive pas à trouver de prise sur cette putain d'écorce à la con. Alors je les retire, avec mes pieds, et ouais, tout en me débatant, trop fort. Et là, je grimpe mieux, je me retrouve dans une position genre le parresseux, mais j'vais pas me casser la gueule, oh non ! JE ME CASSE JAMAIS LA GUEULE ! RIEN AAAA FOUUUUUUTRE !!! La la la la... Bon, toute mon énergie est mobilisée à gigoter sur ma branche, parce que, comment dire ? J'me frotte furieusement l'entrejambe dessus en fait. Ouais, j'ai chaud et j'suis à l'étroit j'ai dit, saloperie de jeans pas forcément trop grand pour moi. Mais pourquoi me frotter à un arbre alors que j'ai Silence ? Hum ? Parce que là j'en peux plus moi, je sais pas ce qu'il y a dans ses amphet', mais bordel ça fait bander bien ! Rien à foutre de ce qu'on fout, du moment que j'ai plus l'impression de m'être fait chopé derrière les couilles. Même me faire prendre, je veux bien là, je veux bien T'ENTENDS ?! NAAAAAN T'ENTENDS PAS PARCE QUE T'ES UN PUTAIN DE PASSIIIIIIIIIIF !!! Et moi j's'rais fier de me faire enculer par Silence, rien à foutre de ma firté de mâle viril, y a que les nanas qui y accordent de l'importance, et j'en ai riiiiien à fouuuutre, SAUF SI CES ENCULEES NOUS FILEEENT DU BLEEEE !!!
Je lâche ma branche.
Vlan, par terre, après : Debout, mouillé, et au revoir le pull, ça fait trop chier les pulls d'abord, enfin bref. Vlan, Silence pas loin, alors on lui court dessus à toute pompe.

- Désolé j'me faisais emmerder par un putain de con d'arbre de merde qui pue de la gueule comme le trou du cul d'un vieux qu'à la chiasse d'abord, tout ça sans reprendre mon souffle, MAIS J'EN AI RIEN A FOUUUUUUTRE SAUF SI CET ENCULE ME FILE DU BLEEEE !!! Enfin bref c'est pas le sujet, mais voilà quoi, mais j'laisse les arbres tranquille parce que eux ils ont pas... Enfin voilà quoi, et puis...

Et puis rien, l'effet « serum de vérité », ça marche plus quand tu t'apperçois que t'es en plein dedans, et je l'embrasse pour pas parler, ou exploser façon hamster qu'on encule, de l'intérieur c'est à dire. Parce que bon dieu j'ai du mal à pas sauter partout ! Mes mains finissent encore partout sur Silence, sur les coté devant derrière partout, où tu veux quoi, et ma langue quitte le périmètre limité et réglementé de la bouche pour lui mordiller affectueusement la lèvre, puis pour finir dans son coup, ou son épaule, je sais pas. J'adore lécher !
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