Arriver du grand méchant loup !! (libre ^^)

Et voila, je suis devant les portes de cette p*tain de tôle, ça me flingue de savoir que je vais être bientôt enfermer. Des flics m’escortes, de chaque coter, des gros balourds, qui doivent avoir plus de muscles dans les bras et les pectoraux que de cervelle dans la tête !! On m’a mis des chaînes aux pieds, et aux poignets, je pense que s’ils auraient puent me mettre une muselière, il l’aurait fait. Pendant tout le trajet jusqu’ici, les deux gorilles n’ont pas cessé de me fixer, ce qui en temps normal m’aurait fortement agacer et amener à vouloir me jeter sur eux. Mais j’ai fait un petit passage sur la case « hôpital psychiatrique » et les médecins de la bas, mon gaver de calmants. Ce qui fait que j’ai de la bave au menton et le regard complètement vitreux, ce qui n’est pas vraiment flatteur, mais ça, je m’en fiche un peut. Car dans mon cerveau torturé, j’ébauche déjà un plan pour m’évader d’ici, et oui même pas encore tout à fait arriver que je pense déjà à partir, mais la prison en même temps, ce n’est pas l’endroit rêver ou passer le restant de sa vie.

Je traîne des pieds, mes bottes de cuir glissant à moitié sur la boue, parce que de la boue et des flaques d’eaux il y’en à pleins, un vrai terrains de glissade !! D’ailleurs une fine pluie s’infiltre dans mes cheveux roux et tombe en petites gouttes sur mon torse nue ; parce qu’on a même pas pris le temps de me changer de vêtement, bien que je ne vais pas m’en plaindre. Je porte donc toujours mes bonnes bottes de cuir du genre gothique et mon pantalons de cuir noir moulant, même si je me préoccupe pas tellement de mon physique, je trouve quand même que j’ai une certaine classe non ? Levant mes yeux vert au ciel, le voix que des nuages gris couvrent le bleus azur, nuages annonçant de l’orage, j’espère de gros orages, j’adore quand c’est bien violant, comme une mini fin du monde en quelque sorte. Mais voila que je suis coupé de ma rêverie, par l’un des gros flics, qui me secoue brutalement, me disant de revenir sur terre. Oula, j’avais pas remarquer, mais j’était à moitié en train de faire un malaise, en même temps je ne suis pas habituer à ce qu’on me drogue et ils on mis la dose. Je secoue ma tête, essayant de reprendre mes esprits et ça marche, à un certains point, je suis toujours en train de planer à mort, mince, je détestes vraiment ça, vont m’entendre quand je serrais revenus à la normal !!

Je voie les portes se rapprocher de plus en plus, portes qui me paraissent immenses et solides, en acier où je ne sais quel matériau. C’est sinistres, terriblement sinistre et pour quelqu’un de normal, ça ferait sacrément peur, mais moi cela me fait aucun sentiment particulier, juste de la colère de savoir que je vais être mis en cage. J’étais tellement bien en liberté, à courir la campagne, dévoré des gens et regarder les étoiles les nuits d’étés, les plus belles années de ma vie, réduites maintenant qu’à de beaux souvenirs, entraver pour le moment, par les saloperies qui courent dans mes veines. Je ne sais s’il y a des gardes ou pas devant la porte, je me concentre pour le moment, qu’à mettre un pied devant l’autre, tranquillement, ce qui m’énerve de plus en plus. D’ailleurs, cet énervement semble me réveiller quelque peut, comme si les médoc arrêtaient de faire effet, peut être est ce le cas, je n’en ai aucune idée. Les deux policiers à mes cotes sembles être de moins en moins sur d’eux, auraient ils remarquer que je commence à avoir plus de pêche ? Intéressant ça, vraiment intéressant, de plus les choses sont bien plus claire désormais, alors oserais ou pas ? Oserais je ou pas de profiter de se regain de vitalité ?

C’est vrai, je pourrais aisément me jeter sur l’un des deux, et l’étrangler avec la chaîne qui entrave mes poignets, le problème est que l’autre idiot pourrait user de son arme, ou alors son gourdin, je me suis déjà pris des coups sur la tête avec ce machin là, et ça fait bien mal. Je ne sais quoi faire, comment réagir, je ne suis pas stupide, je sais bien que les deux lascars sont bien plus forts que moi, à eux d’eux, et les gardes de la prisons pourraient en être avertis, le mieux, même si ça me fait grimacer, est d’attendre un autre moment pour prendre la poudre d’escampette. Enfin, nous arrivons aux pieds des portes, d’aussi près elles sont immenses et sûrement infranchissable, des portes de Titans !! Les deux autres me laisse là, comme un vulgaire, doivent penser que je ne vais rien tenter, puisque je suis enchaîner de partout, ont peut être pas tord, finalement pour le moment, je ne suis plus très sure de vouloir attendre un autre moment, pour m’évader. Je reste cependant là, debout, regardant en arrière je voix que les policiers ne se sont pas si éloigner que ça et me surveille !! Hey peut être qu’ils ont un peut de cervelle ...

2537 Nombre de messages : 445 Age : 32 Date d'inscription : 06/08/2008

Je viens d'arriver à la prison et voilà que l'on m'apprend qu'un prisonnier attend un gardien devant les portes. Pourquoi est-ce à moi d'y aller ? Ne pourrait-on pas me laisser tranquille, juste les premiers jours ? Et puis, ai-je l'air de pouvoir m'occuper d'un prisonnier ?
Je rechigne à cette demande surtout parce que c'est un homme qui me l'a adressée. Enfin bon, je m'exécute tout de même. N'allons pas nous faire détester dès le premier jour.

Un pistolet à la hanche, serrant un peu ma longue robe noire, mon chapeau sur la tête et des yeux peu décidés, c'est ainsi que je vais me présenter au détenu précédemment cité. Je n'ai pas encore l'uniforme de la prison, et cela me va parfaitement. De toute façon, le criminel qui attend ne saura pas les règles de la prison. C'est à moi de les lui apprendre, alors que je ne les connais pas toutes par coeur. Quelle galère !

Je traverse le dernier couloir qui m'amène à la sortie. Je suis toujours impressionnée par l'effet que procure les briques sombres et froides des murs. J'arrive enfin à la porte...
Dehors, un homme, si l'on pouvait appeler cela un homme, se tient à moitié prêt à détaler. Je me demande si c'est lui, celui que je dois emmener... Malheureusement, oui. S'il avait été un homme comme les autres, cela aurait probablement bien mieux été. Seulement, celui-là ne semble pas totalement humain.
Il semble croisé avec un... un chien galeux ou un loup mal nourri. Quoiqu'il en soit, je dois l'accueillir, pour enfin être tranquille après. Il ne me fait pas vraiment pitié, mais il me dégoûte fortement.
Ses habits sont... plus que basiques. Un pantalon noir, le torse-nu... au moins, il ne pourra pas payer sa caution de sortie.

Je remarque un piercing sur sa poitrine. Quelle horreur! Je hais les piercings, ils me donnent envie de vomir. Pourquoi se faire trouer ainsi ? Je ne l'ai jamais compris.
Vraiment, je n'aime pas l'apparence de cet homme. Déjà parce que c'est un homme... Mais peut-être qu'il est au fond agréable et docile. Après avoir passé de longues secondes à le détailler, je lui adresse la parole.

"Bienvenue à Sadismus !"

Qu'est-ce qui me prend de dire ça ? Il va se croire à une colonie de vacances ou autre stupidité du genre. Quelle imbécile ! Je sens l'odeur corporelle du détenu, ce qui n'améliore pas mon état de dégoût profond. Je baisse un peu mon chapeau sur mes yeux pour épargner ma vue, mais je continue à parler.

"Veuillez me dire votre nom et prénom !"

Oui, voilà... C'est ça qu'il faut dire...
Habituellement, je dis un petit "s'il-vous-plaît" après une demande, mais je ne peux le faire en cet instant. J'espère que cela dure le moins longtemps possible, mais vu comme c'est parti, la rencontre va se prolonger. Je n'ai pas non plus envie qu'il me saute dessus pour m'étrangler, donc je continue à parler calmement, d'une voix douce, mais plutôt monotone. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour ne pas être renvoyée...

"Il va pleuvoir, peut-être vaut-il mieux que vous rentriez."

Je ne veux surtout pas qu'il sente le chien mouillé, resté des heures à hurler sous la pluie. Je caresse la crosse de mon pistolet, prête à m'en servir à n'importe quel moment. Je l'ai déjà fait, je peux le refaire. Mais je ne le veux pas. Ils me renverront chez moi... et je ne peux pas y retourner.
Je regarde au fond de la cour et aperçoit deux gardiens à l'air idiot mais costaud. J'en vois aussi sur les côtés, ce qui me rassure un peu plus. Je tente un sourire au détenu qui semble un peu sur les nerfs. Mon sourire, malheureusement, atteint principalement un gardien du fond qui rougit et détourne le regard.
Quelle honte pour cette terre que de porter un tel homme ! Je me retiens de lui tirer une balle et attend que le futur prisonnier s'avance vers moi.
J'avais raison, une goutte tombe. Puis une autre... J'adore la pluie, mais je n'ai pas envie d'accueillir un type trempé jusqu'aux os. S'il ne se dépêche pas, je sens que je vais lui planter mon pistolet dans la tempe et le forcer à me suivre...

Je suis là, à réfléchir devant les portes de cette prisons de malheurs, lorsque je sent l’odeur de quelqu’un, oui, des années à vivre à la sauvage mon donner un odora assez bien développer, et puis peut être est ce un héritage familial ? Je lève les yeux vers le gardiens, qui s’avère être une femme, une femme qui parait toute petite et fragile, sans blague je pourrais en faire une boucher. C’est ce que je me dit ouai, que je pourrais facilement m’en débarrasser de cette brindille, puis essayer d’en découdre avec les autres balourds. Cependant je suis pas bigleux, et je remarque bien vite son arme, ouai petite mais pas con, elle est armé, c’est moi qui me sent bête la. Bien sur, ils n’allaient pas envoyer une femme toute seule sans arme, et je suis sur qu’elle sait s’en servir, je suis pas du genre macho (une de seule qualité qu’on pourrait me reconnaître) et je sais bien qu’elle à beau être une femme, elle n’en est pas moins dangereuse. Ça m’énerve encore plus, je sens le monstre en moi bouger, comme un démon qui aurait prit possession de mon corps, j’ai envie de me jeter sur elle, étrangler son petit coup blanc et pourquoi pas, la mordre afin de goûter à sa chaire.

J’ai toujours trouver la chaire des femmes plus exquise qu’aucune autre, parce qu’une femme c’est bien plus tendre qu’un homme, une femme ça se parfume et une femme c’est tout simplement plus doux au goût et plus juteux. Les femmes et les enfants, ce sont eux que j’ai le plus dévoré (parfois encore vif), et rien qu’à penser à tout ça, j’en ai la salive à la bouche. Je ne peux donc pas m’empêcher de me passer la langue sur les lèvres, pour ensuite les mordiller nerveusement. La gardienne me détaille, comme si j’était une chose curieuse, en tout cas elle ne semble pas avoir peur, ce qui dans un sens me fait plaisir tout en me décevant un peut, mes sentiments sont ambivalent, et ça m’arrive tout le temps. Pourquoi me regarde-t-elle comme ça ? Cela va durer longtemps ?? Moi même je ne bouge pas d’un poil, je réfléchi encore et toujours à comment tourner cette situation à mon avantage, mais plus les secondes passent et plus je dois me rendre à l’évidence, elle est armé, pas moi et je suis seul contre tout ce petit monde.

C’est alors qu’elle brise enfin le silence et me souhaite la bienvenue, alors là je suis sur les fesses, c’est quoi ce délire ?? Ont est les bienvenus ici ? Nous les prisonniers ?? Nous les meurtriers et autres monstres ?? Je me permets d’en douter, seulement je n’est pas le temps de le lui dire, car déjà elle me demande mon nom et mon prénom. Elle parle doucement, calmement, comme on parle à un animal dangereux pour ne pas le brusquer, ce qui à l’effet contraire avec moi, j’ai de plus en plus envie de la mettre en charpie. Mais je me contient, je tient encore à la vie, suis pas du genre suicidaire et j’ai aucune envie de me prendre une balle dans le corps, fait mal se genre de conneries. La femme fait la remarque qu’il va pleuvoir et qu’il faudrait mieux rentré, ba la pluie moi ne m’à jamais déranger et faut dire aussi que je ne suis pas presser de me retrouver derrière des barreaux. Et elle fait un sourire, auquel je ne réponds pas, désoler ne suis pas du genre souriant moi. Secouant la tête pour dégager mes cheveux roux de l’eau de pluie, je fini par grogner :

« Je suis Klaus Usandibaras ... »

Voila elle ma demander mon nom et prénom, elle l’à eu, contente ? Je m’avance vers elle, mes jambes un peut plus sur que tout à l’heure, les médicaments sont de moins en moins présent dans mon organisme c’est un fait. L’un des policer s’avance avec moi, près de moi de nouveau, le plus costaud et celui qui à l’air le plus idiot, les autres repartent apparement, peut être que celui ci à été désigner pour aider la gardienne. Il est plus grand que moi, mais il ne me fait pas peur, et je crois que je vais finir par peter un cable. Lui aussi j’ai envie de me jeter dessus, sa dois se sentir d’ailleurs, car il a l’air de plus en plus méfiant également, comme s’il n’était plus très sure de la sûreté de la situation. Je veux pas franchir ses portes, c’est terrible hein, mais je ne veux pas laisser ma liberté derrière moi, je suis un loup, un loup qu’on viens de capturé et qu’on va mettre en cage, un loup qui ne pourra plus jamais courir les prairie, plus jamais chasser et plus jamais sentir le vent, ni l’herbe tendre et humide. Un goût de sang envahi ma bouche, mon propre sang, à force de me mordiller la lèvre j’ai du encore la couper, d’ailleurs du sang coule sur mon menton. Je ne sais pourquoi, mais cette vision de mon sang coulant me fait sortir de mes gonds. En cet instant je n’ai plus vraiment conscience de qui m’entoure, tout ce que je sais est que je ne peux pas passer ces portes, c’est physique et tout ce que je sent est que finalement, la mort est peut être meilleure que l’enfermement.

Tout est à la fois claire et brouiller dans ma vision et dans ma tête, d’un geste brusque je donne un coup de coude sur le visage flasque du policier, je pense que je lui ai casser le nez car il pousse un cris de couleur, puis je me jette à son cou pour l’étrangler avec la chaîne qui entrave mes poignets. Tout à été vite, je ne sais si la gardienne à réagie ou pas, je ne sais si elle va tiré avec son arme, par contre je sais que si elle ou les autres veulent m’abattre, ils devront abattre le policier avec. D'ailleurs les autres doivent être loins, le temps qu'ils réagissent, et bien peut être que j'aurais tuer mon otage. Je sers de toute mes forces, étranglant le grand homme, la chaîne meurtrissant la peau fine de son coup, il se débat bien sur, mais sa prise est pas si forte que ça, sûrement le manque d’air. Je suis devenu plus animal qu’humain, je me rapproche désormais plus de la bête sauvage que d’un être doué de raison. Dans le feu de l’action, j’ai également mordu le policier, et mes dents pointues sont encore enfoncées dans la chaire bien charnue de son épaule, c’est le goût de son sang qui envahi ma bouche et ma gorge maintenant. Je pousse des grognements, presque des feulements (si cela était possible) ; peut être que je vais être tuer, mais au moins ...Je me serrait pas comporter comme un petit prisonnier docile.

2537 Nombre de messages : 445 Age : 32 Date d'inscription : 06/08/2008

Et la pluie tombe... Quelle que soit la situation, elle relie inlassablement deux mondes intensément distants. Inlassablement... Et la situation s'enchaîne, en fonction de chacun. Ainsi, un simple "accueil" de la prison se transforme en une tentative de meurtre. Mais il fallait s'y attendre... après tout, cette prison enfermait bien de dangereux criminels, qui n'ont souvent pas toute leur tête.
Je me demande d'ailleurs pourquoi ce garde ne se défend-il pas tout seul. Il est plutôt costaud, bien qu'idiot, et il devrait être entraîné à ce genre de situation...
C'est pour cela que je hais les hommes, des incapables irrécupérables. Il faut toujours les aider pour les sortir de situations simples. Je n'ai pas vraiment envie de le sauver, mais je ne peux pas laisser la personne que je devais "accueillir" tuer quelqu'un sous mes yeux.
Habituellement, je l'aurais laissé faire, mais en tant que gardienne, je ne le peux pas. Ce Klaus ne pourra pas tuer tant que je serai en vie.
Quelle pensée absurde... digne d'un homme. Moi ? Risquer ma vie pour cet homme ? Peu probable... Mais je ne peux pas le laisser mourir ainsi, sinon je serai renvoyée... Et si je suis renvoyée, ils se rendront compte de leur erreur et je serai mise derrière une dizaine de barreaux froids et humides de pleurs.

Il faut donc que je réagisse. Je saisis tranquillement mon arme, mais le potentiel tueur de gardien ne semble pas le voir. Il est devenu autre chose qu'un homme. Plus bête qu'humain, le futur-détenu ne voit plus rien avec discernement.
Je pense qu'il considère toute chose comme cible potentielle. Cela m'exaspère plutôt et je pointe mon arme vers sa tempe. Il doit sentir le froid de l'acier sur son visage et, s'il n'arrête pas, il sentira du plomb dans son corps.
Je prends alors la parole, en émettant quelques froids propos :

"Lâche ce gardien et suis-moi sans discussion."

Je ne dis que ces quelques mots, mais je ne pense pas que cela suffise. Espérons qu'il connaisse les armes à feu pour savoir que, lorsqu'on nous pointe un canon sur la tempe, c'est une mort assurée si le coup part.
Mais vu comme il est, je doute fort qu'il s'intéresse à sa mort. Il semble plus prêt à tenter le coup qu'à se laisser enfermer.
Je le regarde dans les yeux et, en appuyant encore plus le pistolet, je lui fais comprendre que s'il ne le lâche pas, il ne pourra plus rien faire à part mourir comme un chien.
Lui qui se prend pour un loup, ne sera qu'une vulgaire descente de lit dans quelques instants. Je regarde du coin de l'oeil le pitoyable gardien, qui fera certainement un petit séjour à l'hôpital dans le meilleur des cas.
Ses mouvements sont lents, comme s'il se préparait déjà à mourir. Mais il voit mon pistolet et reprend courage, en se débattant. Quel idiot, il aurait mieux fait de rester immobile... Enfin bon, c'est un homme.

Je replace mon regard sur Klaus et attend qu'il réagisse à mon arme. Pendant ce temps, les autres gardes ont également dégainé leurs pistolets. Ils sont longs à la détente, mais ils savent tirer. Klaus ne peut plus s'en sortir. Je crois qu'il le sait... J'espère qu'il le sait.

Je la sens, son arme, le canon du flingue sur ma tempe, le froid du métal me transperce la peau et arrive à mon cerveau. Qu’est ce que je fait ?? Je lâche cet homme ? Ce policier? Cette proie au goût fade ? Non je veux pas, je peux pas, encore un sensation physique, je ne suis guider que par mon instinct en cet instant, et celui me murmure tant pis, tue le et dévore le, tant pis si tu te fait plomber le crâne. Cependant une petite voix me dit que ce n’est pas la solution, que je devrais me laisser enfermer, pour ensuite m’évader, parce que je m’évaderais c’est évident !! Même si alors je devrais en passer par les fils barbeler ou subir les égouts immondes. La gardienne m’ordonne de le relâcher de la suivre sans discutions, sont ton froid m’impressionne quand même, c’est rare les gens qui gardes leurs sangs froids dans ce genre de situation. Je me rappelle de mon arrestation, tous ces flics qui se sont jeté sur moi, m’assommant à coup de gourdins, me tuant presque, j’ai frôlé la fracture du crâne d’ailleurs. Et à mon procès, tout ces braves gens dans la salle, hurlant des insultes, s’ils auraient puent me jeter des choses, je pense qu’ils l’auraient fait. Bien sur tout cela ne m’a aucunement émus, on m’à traiter de monstre, de démon, d’erreur de la nature, de meurtrier, mais après tout n’est pas la vérité ? Et toutes ces petites familles, survivantes de mes attaques, proches parents, enfants, frères ou soeurs, me regardant avec leurs yeux emplis de larmes, je peut dire que j’ai pris mon pieds pendant ce procès, les voir se larmoyer me faisait plus rire qu’autre chose.

Tout ça pour dire que cette femme dois avoir une sacré dose de courage, ou alors elle en a rien a faire du policiers, finalement peut être que je peux le tuer, juste pour tuer une dernière fois et goûter une dernière fois à la chaire humaine, même si celle la n’est pas la meilleure que j’ai manger ces dernières années. Une pensée s’infiltre dans mon esprit, au lieu de me tuer, cette femme pouvait très bien me flinguer ailleurs, genre dans les jambes, un pied, le ventre ... Et ba tant pis, j’aurais mal et alors ? La douleur me fait sentir vivant, parfois elle m’excite, je dois avoir un coter maso. Sentant que le gros lard que j’étrangle reprend un peut du poil de la bête, je le mord plus en profondeur et, rejetant ma tête en arrière, j’arrache un bout assez conséquent de chaire ensanglanté. Il hurle de douleur, hurle comme s’il n’avait jamais connus plus horrible, s’il continue comme ça il va finir par se casser la voix, mais bon ce n’est pas mon problème. Enfin si quand même, je suis pas fan des gens qui me pete les oreilles, alors d’un geste rapide je lui brise la nuque !!

Il tombe à terre, mort bien entendue, les yeux exorbiter, la marque de ma chaîne bien visible à son coup. Sans me préoccuper de personne, je mange tranquillement le bout d’épaule bien grasse que j’ai arracher, c’est tendre et sa me donne des forces, du moins je me sent plus du tout droguer. Je porte mon regard sur la gardienne, m’aprette a dire quelque chose, je ne sais quoi, mais voila qu’une masse assez lourde se jette sur moi et me plaque au sol. C’est l’un des autres idiots, ou plusieurs je n’en ne sais, et il me hurle a l’oreille de me tenir tranquille, ponctuant sa phrase d’insultes bien choisie. Une de ses mains appuis fortement sur ma tête, hey s’il laisse traîner un doigt je le bouffe, cependant l’idiot n’est pas imprudent, et ne laisse rien à porter de ma bouche. Je sens que je vais avoir le droit à des coups de gourdins, les gros malins, ils pensent toujours que c’est la meilleures solutions que d’assommer un mec a coup de gourdins, ba bien sur, mais ils n’ont jamais penser que je pourrais être encore plus énerver d’en recevoir ?

D’ailleurs ça commence, et un coup de gourdins dans les cotes, un autre sur au sommet de mon crâne, qui par chance ne m’assomme pas encore. Les coups pleuvent, mais paraissent incertains, comme si le bonhomme qui m’écrase de son pois n’est pas habituer à ce genre d’exercices. Intérieurement ça m’amuse, et je ne me gène pas pour laisser un rire aigue s’échapper de ma bouche entrouverte. Mon rire s’amplifie de plus en plus, devenant un véritable rire de dégénéré, le rire d’un gars qui à perdus la raison depuis bien longtemps, ou qui en a jamais eu. Ce rire me fait un peut mal au ventre, mais c’est libérateur, aussi libérateur que d’avoir tuer cet homme comme un sauvage. La pluie tombe presque averse maintenant, transformant le sol où je suis plaqué en boue bien fraîche, humm ça fait du bien. Les coups se sont arrêtés ?? Apparemment, le policiers est peut être effrayer par mes rires, pas impossible, m’enfin ya pas de quoi s’émouvoir pour quelques rires voyons. Rien que pour le narguer, je continue à rire, d’ailleurs je ne pense pas que je pourrais arrêter de moi même, ce rire va continuer jusqu’à ce que je n’ai plus de souffle ou plus de voix ...

2537 Nombre de messages : 445 Age : 32 Date d'inscription : 06/08/2008

C'est fini... L'homme est mort. Ce n'est pas une grande perte, de toute façon... et puis, on ne pourra pas m'accuser de négligence. Ce meurtre me rappelle mon propre assassinat. Lorsque la balle a traversé le front de mon père. Je me souviens de son visage, du visage de maman, je me souviens de tout. Mais cela ne me plaît pas de me rappeler de mon père. Ce type m'exaspère... Pourquoi je ne peux pas avoir une personne normale qui se laisse arrêter sans résistance ? Probablement parce que cette prison n'est pas normale...
Soit, je rapproche mon arme de son crâne et j'enlève le cran de sûreté. Je ne tremble pas. J'ai déjà tué, cela ne me choque pas de voir un corps. Le canon est bien planté sur sa tête et l'autre gardien est assis sur le dos du détenu. Il presse la tête dans la boue, mais Klaus arrive encore à rire sans s'étouffer.
Je n'aime pas ce rire. Je caresse un peu la détente du pistolet avec un doux bruit quand celle-ci se remet en place. Je parle doucement, sans trop crier. Je n'aime pas crier. Je ne sais même pas si je peux crier...

"Ecoute-moi bien. Cette fois c'est fini. Tu es fait, soit tu me suis, soit tu te fais tuer comme un minable. La tête dans la boue, l'esprit complètement paumé, tu veux que ta mort soit comme ça ? Va tranquillement dans ta cellule et ne tue personne en route, si tu ne veux pas te faire trouer la cervelle."

Je ne sais pas si ça suffira, mais entre temps le gardien lui a administré des calmants. J'espère que ce type ne se retournera pas pour m'arracher le bras, mais vu comme le gros lourd lui maintient la tête, je doute qu'il le puisse.
J'attends une réponse tranquillement, l'index sur la détente et ma main gauche sur mon chapeau que je tripote quelque peu pour ne pas craquer.
J'avais raison. L'homme est pitoyable. Cet homme est pitoyable et tous ceux que j'ai connu également. J'ai vraiment envie de presser sur la détente et ainsi tout sera fini. Mais je ne peux pas tuer un prisonnier comme ça !
Il faut que je me ressaisisse. Je suis une gardienne maintenant, pas une futur-détenue. Pourtant, quelque chose en moi me donne envie de tuer tous ceux présent à mes côtés. Je me retiens, gardant le canon de mon arme sur la tête de Klaus et ne regardant que lui.

Je n'entends plus rien. Je ne sais pas s'il a continué de rire, je ne sais pas si la pluie continue de battre la cadence dans les flaques, je ne sais pas si un gardien hurle. Tout ce que je sais, c'est que Klaus n'a pas encore répondu. Et j'attends... tranquillement, sans me presser.
L'on pourrait croire que je suis choquée par l'acte qu'il venait de faire, et que c'est pour cela que je ne bouge pas. Mais si je bougeais, je pense qu'il en profiterait et riposterait... Et puis, je tente de me calmer malgré la situation. Il ne faut pas que je pète les plombs maintenant, pas après mon premier jour... Pas à cause d'un homme pitoyable.

Mon rire dure encore longtemps, très longtemps même, du moins il me semble, je crois que je viens de perdre la notion du temps. Le policier me plaque toujours la tête dans la boue, cependant je trouve quand même le moyen de rire, de trouver la situation drôle, c’est ce qui arrive quand je me trouve dans une situation difficile, je la tourne en dérision et j’en ris. La gardienne à garder son calme, terrible calme si froid, je trouve que c’est dans un sens assez intimidant, bien heureusement que je ne suis pas quelqu’un d’intimidable, mais quand même. Je sent à nouveau le canon du flingue sur ma tempe, et bin elle à décider de m’exploser le crâne elle. D’ailleurs celle ci parle, elle me dit que je suis fait, en m’ordonnant en gros de la suivre tranquillement dans ma cellule, j’ai toujours pas envie, en fait j’ai envie qu’elle appuie sur la détende. Une balle et tout est fini, une balle et je rejoint Satan mon père dans le monde des enfers, une balle et je suis libre pour l’éternité, enfin c’est sous cet angle que je voix les choses.

Mais voila que l’autre idiot me fait une piqûre, certainement des calmants, oui c’est bien des calmants, étant pas habituer à ce genre de choses mon corps réagie très vite et voila que je plane de nouveau à cent milles lieux d’ici. Non non non !! Je ne veux pas planer, je veux pas être dans les nuages, je veux pas perdre contrôle de moi même (enfin le peux qu’il me reste). Pourtant je sens que le gros naz se relève et me relève par la même occasion, comme si j’étais une pauvre poupée de chiffon. Il s’éloigne, je ne sais pas ce qu’il fait ou ce qu’il va faire, en fait ce n’est pas mon problème, et voila que plus rien n’est un problème, même le fait de me faire enfermer. Les calmants agissent autant dans mon esprit que dans mon corps, en fait je crois qu’il y’a que ça qui sois efficace pour me mettre KO, des calmants et je devient aussi doux qu’un agneaux, munis de dents et aimant la chaire humaine. Je regarde la gardienne droit dans les yeux et je lui sors, avec une voix totalement zen :

« Pourquoi tu n’as pas appuyer sur la détente ? Tu en avais autant envie que moi ... »

J’émets un petit rire nerveux, qui n’atteint pas mon visage, celui ci complètement éteint avec le regard bien flou. Avançant d’un pas, puit d’un autre, je jette un coup d’oeil au cadavre mutiler et inconsciemment je me mordille les lèvres. Le sang qui avait coagulé se liquéfie et coule à nouveau sur mon menton, cependant je n’y fais guère attention, pas plus qu’à la boue qui recouvre une bonne partie de mon corps, ni à la pluie qui tombe désormais averse. J’entends de très loin, un des policiers ou le même, qui en voulant rassuré la gardienne, lui dit qu’il n’y a plus aucun danger maintenant et que tout iras bien, il se propose même de l’aider à m’emmener dans la cellule. Tout cela dit sur le ton qu’emploient les hommes idiots, qui pensent que toutes les femmes sont des êtres fragiles.

Je ressens quand même un certain respect envers cette femme, son calme terrifiant, elle ferait une bonne prêtresse satanique. Mais ce n’est pas pour autant que mon envie de la dévorée est partie, loin de là, hey je reste quand même un loup. Je me préoccupe plus de rien, je constate avec effort que les calmants que viens de me bourrée le policier, sont encore plus fort que ceux qui m’entravaient tout à l’heure. Comme le dise tout les junckies, je suis défoncer a mort, complètement raide, à l’ouest !! Tout en regardant dans le vide, j’avance à nouveau vers les portes grandes ouvertes, comme si celles ci me disaient d’entré, viens Klaus, entre et tout sera parfait. Des pensées sans aucun sens traverse mon esprit, comme des étoiles filantes, des pensées furtives...

*Ooh le ciel est beau !!*

Oui il est beau le ciel, d’ailleurs un orage commence, je voix même des éclairs, suivie du grondement caractéristiques du tonnerre. Pour le moment ce n’est pas un gros orage, mais je sais que celui ci va gagner en puissance, en fait non je ne le sais pas, je le sens jusque dans mes tripes. Je leve les bras au ciel, je veux attiré un éclair à moi, oui c’est suicidaire comme envie, mais n’avais je pas des envies suicidaires tout à l’heure ? Je ne sais plus trop ce que je veux, mais cet orage !! Le tonnerre continue et s’intensifie, les nuages sont noirs et menaçant, et moi je suis toujours là à lever les bras au ciel, le visage tourner également vers celui ci, un air démentiel sur le visage. La gardienne, le policier, le cadavre, tous sont partis dans un coin de ma conscience, mais une partie de moi sais très bien que l’un d’eux va me faire revenir à la réalité...Ou peut être que la gardienne va me laisse me faire foudroyer ....

2537 Nombre de messages : 445 Age : 32 Date d'inscription : 06/08/2008

Une simple piqûre et le plus féroce des prédateurs redevient une proie. Quoique tout prédateur est la proie d'un autre. Ainsi, Klaus redevint un petit agneau tout doux tout joli. Il me demande pourquoi je n'ai pas tiré. Il a senti que je le voulais. Je veux lui répondre que je suis une gardienne, mais ce serait bien trop suspect. Je me tais et lui fais donc un sourire, en regardant ses yeux.
Et la pluie se défoule. Il pleut maintenant des cordes ; je regarde la pluie laver le sang par terre et sur le visage de Klaus. Celui-ci reste sous la pluie, l'air complètement perdu. L'orage démarre et prend de l'ampleur. Les éclairs se déchaînent, frappent des arbres et dans un bruit de craquement sourd les déracinent. Je ne veux pas que le premier prisonnier que j'ai à appréhender finisse ainsi, c'est pourquoi j'envoie un garde l'amener jusqu'aux portes.

Un garde me dit que tout va bien, du même ton que celui que l'on prend pour parler à une faible femme après une bataille. Cela m'énerve au plus haut point. J'ai envie de lui tirer une balle, à cet homme répugnant. Je tends mon arme vers lui et lui parle, gentiment.

"Ne me parle plus sur ce ton. Je suis peut-être nouvelle, mais en aucun cas faible. La prochaine fois, la détente sera pressée."

Le type me regarde bizarrement. Il semble étonné ; il ne s'attendait pas à ce que je lui réponde comme ça. Mais c'est ainsi, qu'il ne s'habitue pas à des remerciements, car il n'a pas fait grand chose.
Je me détourne et prend Klaus par le bras, je lui indique les portes d'un signe vague du menton et je l'y amène. Je replace mon chapeau en place et j'ouvre les portes.
Je ne sais pas s'il s'est dérobé, mais j'ai lâché le bras de Klaus. Je crois qu'un autre gardien l'a pris. Cela m'importe peu, mais je n'ai pas envie qu'il me morde le bras... J'espère qu'un gardien l'a pris...

La femme me prend le bras, je réagie à peine, elle me montre les portes d’un geste du menton, je la suis comme un brave petit loup loup apprivoisée, c’est pitoyable !! Ainsi, elle ne voulait pas me voir mort foudroyer, dommage moi j’aurais bien voulue et c’est comme ça que je passe les portes et, ce n’est plus la femme qui me tient mais l’un des gros flics. Je marche tranquillement, mais lui est tendu, je peut le sentir et ça me fait sourire, il à peur et de cette peur je m’en nourris, comme un vampire ou un démon. Cependant, il n’a rien à craindre de moi, car je ne vais le mordre ou essayer de le tuer, même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Si je le fais s’en serra finie pour moi ...Quoique ce n’est pas de ça que j’ai envie ? Me faire plomber la cervelle ?? Mourir la, le nez dans la boue ? Si, enfin non, en fait je ne sais même plus ce que je veux, je suis trop perdu dans ma tête, trop paumé dans mon esprit, je suis dans une saleté de brouillard et je n’arrive plus à m’en sortir, pour peux j’en aurait hurler de désolation, mais ça non plus j’en ai plus la force.

Je continue donc de marcher, à un moment donner je sent qu’un est entré dans le bâtiment, car la pluie ne m’atteint plus, dommage ça aussi, j’aime la pluie. On me fouille, sans ménagement, comme pour chercher si je ne cache pas une arme sur moi, ça ne sert à rien puisque j’en ai pas et en plus cela fait la deuxième fois de la journée qu’on me fouille, sont vraiment idiot les gens parfois, mais bon c’est comme ça. La fouille dure plusieurs minutes, et lorsqu’ils ont fini (je n’ai pas fait attention à qui me fouillait), le gardien me reprend par le bras et me mène sûrement vers ma cage. J’entends des bruits, des paroles, des cris ? Je sais pas, je sais plus, je suis plus très sure de mes perceptions, autant dire que je suis de plus en plus dans le brouillard. Je n’y connait rien en médoc ou en drogue, mais je me demande quand même si je ne suis pas en train de faire une overdose, après tout ça fait deux fois qu’on m’injecte cette saloperie dans le sang, sont fou !! En tout cas, le gros policier n’à pas l’air de s’en soucier le moins du monde, peut être que sa l’arrangerais lui que je m’écroule par terre, comme ça il n’aurait plus à s’occuper de moi.

Cependant je continue de marcher, malgré mon drôle d’état, après tout suis quelqu’un de solide, ce n’est pas des calmants qui vont me tuer ...si ? Enfin, on se trouve dans un couloir, avec des cellules de chaque coter, on marche, j’entend des insultes fusées dans tout les sens et elles semblent toutes s’adresser à mon pauvre compagnon. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, ça m’amuse de l’entendre se faire traiter de tout les noms, amusement puéril j’en conçois, mais bon tout le monde à la droit d’avoir ses moments de bêtises dans la vie n’est ce pas ? On avance, on avance encore et toujours, je jette des coups d’oeils aux autres détenus, des assassins, des violeurs, des mafieux peut être, tous des monstres, tous des malades, et tous enfermer dans la même galère que moi, enfermer ici pour le restant des jours qu’ils nous restent à vivre. A moins que l’un d’eux sache comme sortir de cette merde et attende le bon moment pour le faire, faudrait que je me renseigne, lorsque je serrais de nouveau dans mon état normal. Je plane tellement depuis tout à l’heure, que je ne sais même pas si la gardienne nous à suivi ou pas, je viens juste de m’en rendre compte, mais cela m’étonnerait, elle ne viendrait même pas jusqu’ici. Depuis quand on marche d’ailleurs ??

Il me semble que sa dure depuis des heures, cette prison n’est pas aussi grosse quand même ?? Aller savoir, peut être qu’elle couvre des hectares et des hectares, remplie de prisonnier(e) et de gardien(e), et qui dirige cet enfer ?? Que de questions sans réponses, et ces réponses je ne pense les avoir un jour, n’importe, demain où même dans une heure je m’en préoccuperais plus, c’est un fait. On s’arrête, on est arrivé à ma cellule ? Je me demande si je vais avoir un charmant compagnon avec moi, vaudrait mieux pas, je serrait tenter jour et nuit de le dévoré vivant, bin oui ce n’est pas parce que se serrait un assassin que je n’aurais pas envie de le croquer, je ne fait aucunement différence moi, surtout quand il s’agit de manger. Je regarde la cellule, apparemment y’a personne, soit je vais vraiment être seul ou mon ou mes camarades de cellules se promène dans la cour (ou ailleurs). Je n’est pas le temps d’y réfléchir plus, que mon policier me jette brutalement dedans, comme on jette une ordure, il dois penser que j’en suis une, il n’à pas tord. Je reste au sol, complètement sonné, la tête tournant horriblement, entraînant la pièce avec elle. J’entend juste le bruit de la porte qui se ferme ...ça y est, je suis enfermer, je suis en cage ...Et je sombre dans l’inconscience ....

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