Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Liebchen

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Rowan Aksel
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MessageSujet: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeMar 24 Juin - 11:46

Dieu qu'il fait froid ! D'un geste de la main je ramasse ma tignasse brune, la tord, la remonte puis la lache en secouant la tête pour qu'elle revienne à sa place. Tout cela sous l'oeil de la caméra, sans doute pour le plus grand plaisir de celui qui sureveille. Je ris soudain, heureuse de me retrouver sur mes jambes après plusieurs heures en voiture. Un clin d'oeil moqueur à mon observateur invisible et je retrouve mon calme.
La porte de métal me domine. Elle est très haute, aussi lisse que le marbre de l'escalier de l'ambassade. Peut importe, cela n'entame pas ma joie toute neuve. Je trouverais bien un moyen de m'évader quand j'en aurait marre. Je suis trop jeune pour comprendre l'horreur du mot "perpétuité".

Le plus blond de mes gardiens pose sa main sur mon épaule. Ils ne se tiennent pas vraiment sur leurs gardes avec moi. Certes ils sont armés et moi pas mais a part ce détail on s'entend bien. J'ai pas été chiante, je suis a des milliers de bornes de chez moi de toute façon. Et puis ils sont jeunes, mignons qui plus est (un pays peuplés de gens aux yeux clairs kyaaaaaaa ) et le barrage de la langue ne nous a pas empêché de faire plus ample connaissance. La grille est parfois mince entre la liberté et la captivité. Mektoub le savait bien lui qui se battait dans sa prison dorée. Je tourne la tête et sourit à Mignon. On aura passé une chouette semaine, entre flirts et rapports de force. Maintenant vient le moment de se quitter. Je sais que dans deux jours il ne sera pour moi qu'un pseudo et un visage. Le monde est ainsi fait.

Voila la porte s'ouvre. Je ne me sens pas nerveuse mais excitée. Ici sont enfermés les plus fous et les plus grands. Vous imaginez ? Moi, petite fille de Turquie, promise au mieux à un avenir de femme de chambre à l'ambassade, j'ai voyagé jusqu'en Europe pour entrer dans la plus grande prison du monde ?! Tiens, je l'aurais voulu, je n'aurais pas pu faire mieux ! Ici je vais cotôyer les plus grands et lorsque je sortirais je serais encore plus apte à me faire de la tune qu'avant. Je deviendrais riche à faire pâlir mes vieux. Je préparerais un avenir en or pour ma soeur et je ferais travailler mes vieux.

J'avance librement dans la cour extérieure suivie par Mignon, toujours la main sur mon épaule, et l'Autre. L'Autre est un garde brun. C'est l'ami de Mignon. Il ferme les yeux sur notre manège et en échange je lui ai donné le lieu ou je cache ma came. Ce qu'il ne sait pas c'est que cette rue est à Istanbul et qu'en plus je n'ai jamais eu de came. Il est peu probable qu'il puisse me faire payer mon mensonge. Je suis condamnée à Perpétuité.

"Nos chemins se séparent ici, Liebchen. Dieu saura si nous devons nous revoir un jour."

Mon allemand est impeccable et je souris devant sa mine étonné. Il croyait quoi, que j'étais inculte ? Je suis allée a l'école moi aussi, en Turquie les femmes sont aussi instruites qu'en Europe. Il ne faut pas se laisser aveugler par ses préjugés mon Mignon. Mon Liebchen. Sa tête me fait rire. J'aime le surprendre. Et si tu souris, toi derriere ta caméra, à me regarder taquiner Liebchen, retiens bien mes paroles. Je te surprendrais aussi.

Blessé dans son orgueil de jeune mâle, Mignon retire sa main et s'efforce de prendre un air digne. Je crois qu'il vient également se rendre compte que nous étions observé et qu'il a peur pour sa place. Il recule, en oublie les menottes et va se poster à la porte. L'Autre me dit en allemand que je dois attendre qu'on vienne me chercher. C'est toi Voyeur qui va venir me chercher ? La curiosité prendra-t-elle le pas sur ton devoir ? Je prends les paris. 10 contre 1. Une affaire Messieurs-Dames !
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Philippe Arther
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeMar 24 Juin - 16:56

Cela fait quand même un certain temps que j’attends qu’on vienne m’accueillir. Une heure, tout au plus .Il y a une demie heure, je me suis déplacé avec l’ombre, même le soleil peut être chiant, je ne sais pas si c’est un bon présage... En tout cas maintenant je suis bien loin de la porte. Peut-être m’ont-ils pas vu d’ailleurs, mais j’en doute, vu les regards que me lance de temps à autres les gardes des tourelles.
Je remarque un nuage de poussières au loin… très loin. Ca ne peut pas être le bus qui revient… enfin ça m’étonnerait. La musique de Metallica continue de raisonner dans mes oreilles. J’enlève mes écouteurs. Le bruit du véhicule ma parvient. Ce n’est pas le bus. Le moteur sonne mieux, presque plus délicat, moins cahoteux, moins capricieux. J’aperçois une couleur verte derrière mes rayban violacées, mon bus, lui, était blanc et crasseux. Je vais avoir de la visite. Il n’y a pas une habitation à la ronde, et si le véhicule aurait voulu rejoindre le village, il y serait allé directement, sans faire un détour par le pénitencier. L’hypothèse me vient que c’est peut-être un détenu. Sûrement d’ailleurs, si j’associe le vert des véhicules de la police allemande. Me faire accueillir en même temps qu’un futur détenu ne me plaît pas trop. Enfin bon, qu’est-ce que je peux faire contre ça ? Et puis je suis armé, et si véhicule de police il y a, cela laisse présager gardes, vigiles et tout ce qu’il y a avec. Au pire je suis armé, et je préfèrerai l’utiliser que laisser quelqu’un essayer mettre fin à mes jours.
Le fourgon avance plus vite que « mon bus », il est presque arrivé à mon niveau. Je le vois s’arrêter à dix mètres de moi. La porte s’ouvre. Je m’attendais pas à ça. Une femme, d’origine d’Afrique du nord, ou un truc comme ça… J’ai déjà vu plus belle, mais j’en ai vu plus qui sont moches. Elle descend du bus… de loin je dirais qu’elle est petite, 1m50 tout au plus. En plus l’effet violacé de mes lunettes me déforme un peu les couleurs, j’apprécie beaucoup. Ils ont du la voir elle, les portes s’ouvrent, à peine s’est-elle attardée devant. Je saisi mon roocksac d’une main et me dirige vers la prote ouverte. Metallica est remplacé par Nirvana. Ils doivent marcher lentement, je les rattrape.
Je jette un coup d’œil dans le bus. Le chauffeur a déplié un journal et le lit. Gros, pas d’alliance. Banal. Je tourne et passe la porte métallique. La femme est là, avec un gardien tout droit sorti des village people.

"Nos chemins se séparent ici, Liebchen. Dieu saura si nous devons nous revoir un jour."

Ces paroles me font sourire, mais je me reprends avent que le gardien se tourne. Je lis la surprise sur son visage. Devait pas s’attendre à voir un mec sorti de nulle part avec ses rayban violées et en train d’écouter de la musique sur son lecteur mp3. Sinon elle parle bien allemand, avec un accent qui doit venir de son pays, à peine perceptible. Je ne la vois que de dos, sa tignasse noire qui ondule presque. Je me pose à deux mètres d’elle, en posant sac qui commence à peser au bout de mon bras gauche. Je me met sur me gardes, on sait jamais, des fois qu’elle essayerait quelque chose. Je me demande comment elle est de face. Sa silhouette n’est pas trop grosse, je pencherai pour un visage normal du moyen orient, au teint mat comme laisse présager ses poignets.
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Rowan Aksel
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeMer 25 Juin - 17:07

Quelque chose a changé autour de moi. Je ne le voit pas, mais je le sens dans l'attitude des gardes. Il ne faut pas croire, Liebchen et son ami ne sont pas des enfants de coeurs, ils ont de la ressource. Une telle vigilance signifie des problèmes. Je me met à regarder moi aussi autour de moi, cherchant la cause de leur nervosité et de leur surprise. Avant de montrer le moindre signe d'angoisse, j'écoute leur conversation. Ils parlent à voix haute, toujours persuadés que je ne comprends pas. Les vieilles habitudes ont la vie dure.

Alors comme ça un type s'est précipité dans la prison pendant qu'on entrait ? C'est con, pourquoi vouloir entrer à ce point ? C'est sortir qui est intéressant. Enfin tous les tarés sont dans la nature. Et les plus dingue d'entre eux se donnaient rendez-vous ici. Allons ce n'était pas le moment de faire sa timide. Des mijorées il devait en avoir à la pelle et elle n'avait rien a craindre. Liebchen ne laisserait personne porter la main sur elle, Voyeur était sans doute en train de la jauger, l'Autre aiderait Mignon.

Je me retourne donc, faisant un tour sur moi même à petits pas précis. Avant les bracelets de mes chevilles auraient teintés mais on les lui avait prit. Avec sa montre, les bijoux de ses cheveux, toutes ses valeurs auxquelles elle tenait tant. Je vais devoir m'en procurer. Sans argent cela allait être difficile mais je suis loin d'être sans ressources. Je trouverais.

Ca y est. Je l'ai vu du coin de l'oeil, l'air de rien. Il a les cheveux noirs et des lunettes violettes assez laides. C'est tout ce que j'ai pu remarquer à part sa peau, pas tout a fait blanche, pas mate non plus. Je crois qu'il m'a regardé aussi mais ca c'est une autre histoire. Il faut que je m'approche mais j'ai peur qu'ils prennent ca pour une tentative d'évasion. Mieux vaux rester prudente, si je veux un jour sortir de ce trou à rats de labo, il ne faut pas que j'attire l'attention. Je fais donc un signe à Mignon pour qu'il approche, baisse la tête, me mord la lèvre inférieure et lève les yeux sur lui.

"Dit mon Liebchen, le type là bas c'est qui ? Il me fait peur, tu crois qu'il est méchant ?"

Ma voix est hésitante, comme apeurée mais tout de même assez forte pour porter jusqu'aux oreilles de l'Autre, de Voyeur et de l'inconnu - que je n'ai d'ailleurs pas encore nommé. Mon allemand c'est fait mauvais et j'insiste pas mal sur mon accent turque comme si je perdais mes moyens. Mignon regarde son potes puis tous deux regardent l'étranger. Ils n'ont pas l'air dans leur assiette non plus. Je crois qu'ils se demandent s'ils doivent me garder ou me protéger. C'est que le type là bas n'a pas l'air commode. Il semble coupant comme une sabre. C'est d'ailleurs comme ça que je vais le baptiser. Säbel. Sabre en allemand. Cette langue est beaucoup moins dure que dans mes souvenirs. Peut-être arriverais-je à l'aimer autant que j'aime les allemands.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeJeu 26 Juin - 9:52

Apparemment mon arrivée les a quelques peu paniqué… je me souviens de mon adolescence, j’étais fort au poker. On m’a vaguement appris à jouer en France, et j’ai vite compris que ce n’est pas les cartes sur lesquelles il fallait se concentrer, ce sont sur les gens. Je n’étais pas « fort » uniquement à cause de cela, c’est que je prenais le risque de m’avancer ce que sur telle ou telle mimique voulait dire. La plupart des joueurs attendent quelques tours pour attribuer les signaux à un acte, moi j’essaye de le déduire, de comprendre un cheminement de penser, en m’aidant de son style, vestimentaire et de se qui ce dégage de mon adversaire dès le premeir tour. C’est une règle d’art qu’on peut appliquer partout. Ce qui se passe autour de nous n’est pas le plus important, c’est comment réagissent les personnes. Dans mon cas, les gardes se sont plus ou moins activés, leur mouvement sont plus rapides voir moins précis. Elle n’est pas dénué d’intelligence, sans me voir, soit elle m’a « senti », soit elle a capté le changement d’attitude des gardes. C’est drôle d’utiliser le terme « senti ». On ne sent pas, le fameux instinct, c’est notre cerveau qui enregistre les mouvements, les actes, bref, un peu tout sans qu’on en ai vraiment conscience. Et quand ça change, notre subconscient envoie un signal, on peut appeler ça l’instinct. Il faut savoir différencier ces catégories de personnes : celle qui agissent à l’instinct, dénuée d’intérêt, ou celle qui observent, réfléchissent, plus intelligentes, donc plus intéressantes. Le fait est qu'elle se retourne, à demi, pour qu'elle puisse m'apercevoir vite fait, avoir une vue d'ensemble, mais sans que je ne puisse voir son visage, pas même un oeil entier. Malin. Mais Elle contrôle moins bien sa langue, son accent ressort pleinement. Elle parle au mec des village people après lui avoir fait signe :

"Dit mon Liebchen, le type là bas c'est qui ? Il me fait peur, tu crois qu'il est méchant ?"

Elle doit me prendre pour un timbré… qu’est-ce qu’elle peut bien penser ? Je m’en fou dans le fond, ce sont les réactions que peuvent avoir les gardes en me voyant qui m’emmerdent. On réagit toujours bizarrement devant l’inconnu en général, et ça s’est plusieurs fois soldé par un massacre. J’ai une putain de tête dans le cul, j’ai du trop resté au soleil, ou trop dormis, à voir. J’ai envie de bailler. Devant mon patron, je me serais retenu, mais là, j’en dégagerai quelques avantages. Quand on voit quelques chose de connu dans l’inconnu ça rassure, c’est idiot mais ça rassure. De plus ils auront tendance à me sous estimer si je baille, me prendront pour un con indigne d’intérêt. Parfait, me laisseront tranquille… mais pas pour longtemps, normalement ils viendront me poser des questions, au moins, c’est indéniable… sinon c’est qu’ils sont mauvais, ou autre chose, et là c’est moi qui dois m’inquiéter.

Je lâche un bâillement, sonore, sans mettre la main devant la bouche.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeJeu 26 Juin - 14:27

Nouvelle journée vaseuse à Sadismus-town, la ville du malheur, du désespoir, et de tous les vices. Non bon ok, j’exagère un peu, j’me plais pas mal ici, même si j’arrive pas à foutre la main sur ce putain de Stigmate. Autant ne pas y penser, ça va aller. Je suis planté dans la salle des gardes, assis dans le fond de ma chaise, les pieds posés sur la table qui me fait face, pas vraiment dérangé par la boue qui y est accrochée.
Qu’est-ce que j’en ai à foutre, sérieux. Mon regard gris clair est perdu au-dehors, et je suis en apparence perdu dans mes pensées, même si je surveille les mouvements faits autour de moi avec acuité, du coin de l’œil. Ne pas baisser sa garde, tout ça. Il n’y a pas que moi dans cette salle, y’a deux trois autres personnes. Un mec et une nana qui se dragouillent gentiment, mais de façon très ridicule, et Con, alias « Silence je t’aime pas et crois-moi tu vas le savoir ».
D’ailleurs en parlant de lui, il arrive derrière moi, et me tape l’arrière du crâne, en se croyant malin de m’avoir surpris, et me dit qu’il y a des gens à aller récupérer à l’entrée de la prison.

Putain, toi, si tu savais que je suis capable de te faire bouffer tes dents une par une, tu serais peut-être pas aussi désinvolte et chiant avec moi. Mais je retiens soigneusement tous mes gestes de colère, et je me redresse avec un sourire à la con, acquiesçant, puis descendant les escaliers pour arriver devant l’entrée. Les mecs de l’entrée m’aiment bien, j’sais pas pourquoi, peut-être parce que je suis légèrement décalé ici, avec un slim noir, un t-shirt ultra-coloré, et pour montrer mon appartenance au personnel, la casquette des gardiens négligemment posée sur mes cheveux blonds, comme s’il s’agissait d’un accessoire de mode Jean-Paul Gaultier.
Et encore ça va, moi j’en ai une à ma taille. Je leur fais signe de m’ouvrir la porte avec un petit sourire, chose qu’il s’empresse de faire, et je sors de ma ceinture la matraque électrique au cas où j’aurais affaire à des tueurs sanguinaires qu’il faut impressionner dès le départ. Je pourrais évidemment les tuer en un rien de temps, mais personne ne doit savoir que j’en suis capable, ce n’est absolument pas le but de ma venue ici, donc autant apparaître comme un gardien plus ou moins normal dès le début.

« Bonjour tout le monde… » Mon regard gris s’éclaire un peu lorsqu’il se pose sur l’homme présent : « Ah toi t’es le nouveau gardien ! Bon bouge pas, je m’occupe de la demoiselle d’abord. »

Les deux gorilles blonds s’écartent d’elle, et je procède à une fouille aussi méthodique que rapide. J’ai rien senti de particulièrement dangereux, et je réclame les papiers à signer pour son transfert, qu’ils me donnent, et sur lesquels j’appose mon autographe rapidement. La fille est confiée deux secondes aux gardiens de l’entrée – qu’est-ce que j’aime pas quand ils arrivent à deux en même temps comme ça, c’est toujours le bordel à gérer ça avec un maximum de sécurité – et je reviens vers le type, qui a l'air de se faire royalement chier. On fait la paire, moi le fashion écervelé, lui le branleur... Wooh.

« Bon, désolé, mais j’dois te fouiller aussi. »


Là non plus, rien de spécial, je le laisse entrer.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeJeu 26 Juin - 17:01

Cézame, ouvre toi. Ho, un émo. Cette expression typiquement française désigne un style d’ado en bas âge écoutant un rock douteux qui exprime une maladie de vivre par un style vestimentaire ressemblant à ce qui approche. Cheveux de pailles, presque en brosse. Slim noir, haut coloré, et j’analyse tout ça en écoutant Nirvana. Un truc me gène… ses yeux surnaturels, gris, entre le bleu et le blanc. Enfin je pense qu’ils sont bleus, techniquement je les vois avec des éclairs violacés.

« Bonjour tout le monde… »

Ces mots, il les dit par habitude, pour se donner un genre, ou alors c’est son genre.

« Ah toi t’es le nouveau gardien ! Bon bouge pas, je m’occupe de la demoiselle d’abord. »

Apparemment mon dossier a circulé. Ou on l’a prévenu qu’un nouveau allait arrivé, et il en a déduit que c’était moi. En même temps je me démarque, je suis habillé normalement, pas en uniforme de taulard, ni de gardien. Un peu plus intelligent que d’habitude, à voir. Les village people s’écartent. L’émo la fouille. Rapidement, méthodiquement. Un peu trop rapidement pour un simple gardien. Cool. Un autre que moi qui a fait différents stages dans l’armée. Je m’attendais à être le seul clanpin à faire son boulot en respectant le protocole à la lettre avec tout le savoir faire que j’ai acquis. Il demande des papiers, le comparse de village people les lui donne, il les balaye et signe, leur rend et se tourne vers moi.

« Bon, désolé, mais j’dois te fouiller aussi. »

C’est mon tour, je le laisse faire. Je vais pas le faire chier, d’autant plus qu’il fait bien son boulot. A ceci prêt qu’il a oublié de fouiller mon roocksac. Fouille au corps, mon sac passe le barrage plutôt facilement. Il y mon glock dans mon sac. Je m’accroupis et fouille dans mon sac. Je sens le métal froid malgré la chaleur. J’attrape là cross et laisse tomber le chargeur au fond avant de sortir le glock, en le tenant par le canon. De l’autre main, j’attrape le chargeur, mais je ne le sors pas, ça pourrait donner des mauvaises idées à la taularde.

« J’ai le droit d’entrer avec ça ? »

A voir l’exaspération des gardes ; je dois avoir le même air qui m’a fait merder plusieurs entretiens d’embauches. L’air que quelqu’un qui s’en fou, qui s’emmerde…
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeVen 27 Juin - 6:23

Voilà, c’est ça de préférer le contact comme manière de tuer, j’oublie complètement de débarrasser les nouveaux arrivants de leurs armes à feu. La fille, comme elle est à l’intérieur, elle peut pas voir ce qu’il s’est passé, elle a dû juste entendre sa phrase qui demande s’il a le droit d’entrer avec « ça ». Moi, je pousse un énorme soupir – c’est limite si je m’en retourne pas une tout seul, là – et je tends la main pour attraper l’arme.

« Effectivement… Je dois fatiguer, moi… »

J’ai pas peur des trucs de ce genre-là, j’en ai déjà touché et utilisé pas mal, même si je suis un tireur assez médiocre. Vertige m’a même fait essayer un bazooka une fois, je sais foutre pas où il avait pu trouver un truc pareil, et surtout pas comment il les avait persuadés de le laisser l’utiliser pendant une mission. Mais bref, son arme ne m’impressionne pas, même si je la tiens un peu moins négligemment que lui, par la crosse. Rapide vérification, il a l’air en état de marche, puis il sent vaguement la poudre. Y’a aussi les deux gorilles chargés du transfert qui nous dévisagent tous les deux avec des expressions très bien déchiffrables « branleur », « tapette ». Ils doivent se demander pourquoi nous on a été recruté ici, et pas eux… Soupir de ma part, mes yeux gris se posent sur eux :

« Bon, on a plus besoin de vous, elle est arrivée à destination… Salut ! »

Ils s’éloignent après un dernier regard mauvais, et moi je lève les yeux au ciel en me décalant sur le côté pour laisser passer le type devant moi. Ils m’énervent légèrement ces cons chargés du transfert, à chaque fois j’ai droit à des regards hyper lourds ou une petite remarque les jours de forme, faut que je trouve un moyen de leur faire fermer leur gueule… Ah ben tiens, ne plus me charger des transferts. Ouais, mais Con il va dire que c’est infâme, que j’en fous pas une, et qu’en plus je détourne l’attention du technicien de surface en me le faisant. Bon ça il le sait pas, mais…
Bref, la fille attend toujours à l’intérieur, sagement, et moi je donne l’arme aux très fidèles mecs de l’entrée, demandant au nouveau gardien – dont j’arrive pas à retrouver le nom – s’il a un chargeur qui va avec.

« Je crois qu’ils les examinent, ils te demanderont ton permis ou j’sais pas quoi, et ensuite ils te la rendront. »


Puis ceci fait, je fais signe à la fille d’avancer après lui avoir vaguement expliqué que je vais l’emmener jusqu’à sa cellule pour commencer, et qu’ensuite je lui donnerai l’uniforme – et oui, elle devra le mettre – je me tourne vers le brun, un peu interrogatif.

« Au fait, c’est quoi ton nom ? »


Et comme il a eu la bonne idée d’arriver en même temps que la gonzesse, ben il va devoir attendre que je lui ai montré sa cellule, ses p’tits compagnons de jeu qui y seront, et donné son uniforme avant que je puisse m’occuper de lui. A savoir, lui chercher sa piaule, l’y emmener, lui donner son uniforme, et lui montrer la salle des gardes où il pourra boire le célébrissime café-serpillière de Sadismus.
Ce qui fait le maton, c’est le gobelet de café à toute heure. Hé ouais.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeVen 27 Juin - 16:26

(Hannnn sauteurs de touuuuurs j'dis quoi moi maintenant 22 )

Je suis passée. Une espèce de drole de truc m'a fouillé en intimant au "nouveau gardien" d'attendre son tour. Je ne sais pas s'il m'a fait passer d'abord par galanterie ou prudence mais je ne l'aime pas. Et pour tout avouer je n'ai pas aimé ses grosses pattes sur moi. Je sors de prison andouille tu crois quoi ? Ouais bon j'aurais pu encore plus pervertir mes gardes mais je ne suis pas une bagarreuse. Ce n'est pas avec mon poids plume que je suis un quelconque danger. Enfin, je ne dis rien, je ne suis pas en position de négocier. Liebchen et l'Autre sont partis, Voyeur (ou un de ses copains peu m'importe a moi) a ses sales pattes sur moi et Säbel est un gardien.

Je me suis arrêtée une fois la porte passée. J'attend Säbel. Lui je l'aime bien, j'aimerais bien faire connaissance avec lui. Bref les voila tous les deux. Säbel a un fusil ou un truc du style. Autant pour le surnom du sabre mais tant pis ca lui restera. Le blanc là je l'aime de moins en moins. Il ne me laisse ni agir ni parler comme je veux. J'ai bien envie de lui dire que son uniforme me rend sexy, que j'ai pas d'arme et que je suis une gentille fifille mais qu'il faut pas traiter Liebchen et son pote comme des merdes mais non, je me tais encore. Je lui cherche un nom. Je ne trouve pas. Qu'il aille se faire foutre tiens.

J'ai mit mes mains dans mes poches et je fais ma gamine en boudant derrière. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent. Je t'aurais Säbel. Et ton copain aussi, d'une autre façon.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitimeSam 28 Juin - 14:07

« Effectivement… Je dois fatiguer, moi… »

Il a tenté de faire de l’humour. Pour ma part, ça ne m’a pas touché, et à ma connaissance, un émo ne fait pas d’humour avec des étrangers, en général ils sont muets. Il doit se fringuer comme ça pour se donner son genre. Il tend la main pour prendre mon arme. Je la lui donne. Il cesse toute activité durant un très court laps de temps. Il pense. Sûrement sur mon glock.

« Bon, on a plus besoin de vous, elle est arrivée à destination… Salut ! »

Il file mon glock aux gardiens de Sadismus. Je me demande s’ils vont s’apercevoir qu’il n’a pas chargeur. Ils me le rendront peut-être. On me demande si j’ai le chargeur qui va avec. J’enlève mes écouteurs et range mon i-pod dans ma poche, négligemment. Je réponds oui, et leur tend le chargeur qui était resté dans ma main gauche.

« Je crois qu’ils les examinent, ils te demanderont ton permis ou j’sais pas quoi, et ensuite ils te la rendront. »

Il n’a pas eu tord, déjà on me demande mon permis. Je le sors de la poche arrière de mon jeans, puis on me tend des formulaires… ce que je peux haïr la paperasserie, uniquement destinée à vous surveiller. C’est encore une fois intrusion dans la vie des gens.
L’émo se dirige vers la détenue et entreprend de lui expliquer qu’il va la mener à sa cellule. Je remplis rapidement ce foutu formulaire qui me demande si j’ai déjà tué en faisant usage de mon arme, et si oui, était-ce légal. Je mets non. Autant mentir, ça fera de la paperasserie en moins. Après d’autres questions subsidiaires (ou avez-vous acheter votre arme ; avez-vous déjà utilisé d’autres armes ; etc….) auxquelles je réponds de façon à avoir le moins d’ennui possible, le gardien émo se tourne vers moi.

« Au fait, c’est quoi ton nom ? »
« Arther. »


Je crois que je l’ai dit assez fort pour que la détenue m’entende, car je décèle un changement de comportement chez elle. Avant c’était limite si elle faisait la moue, presque comme une gamine. Inintéressant. Je balance mon roocksac sur une de mes épaules et suit le gardien. Je sais plus ou j’ai su que le gardien m’accueillant me faisait visiter les lieux.
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MessageSujet: Re: Liebchen   Liebchen Icon_minitime

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