Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~

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Tanya
008624 Petit papillon amnésique
Tanya


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MessageSujet: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeMer 14 Mai - 15:55

~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~


Les mots résonnent encore dans mon esprit. Homicides de toute une famille … Comment ai-je pu en arriver là ? Bien que mes souvenirs soient si flous, comme pris dans la brume matinale qui empêche de discerner les formes, les sensations sont toujours là, enfouies en moi, mais bien réelle. Et j’ai l’impression que jamais je n’aurais pensé commettre un tel crime auparavant. Quel que soit la raison de cet acte, je doute qu’il soit justifié un jour. De toute façon, là où je vais, je ne risque pas de me faire pardonner – même si le pardon me semble être inconcevable pour la situation dans laquelle je me trouve. Comment peut-on trouver une excuse à des meurtres ? Moi-même, bien qu’y réfléchissant, je trouve cela impossible … Je pourrais trouver des raisons, mais jamais je ne les approuverai. Le meurtre … L’homme n’est-il donc qu’une machine à tuer, prêt à ôter la vie, même à ses semblables ?

Je n’ai pas le temps de réfléchir plus, car l’avion se pose, et l’on me dit qu’il faut descendre. Sans un mot, je réajuste mes lunettes sur mon nez, je me lève, et attend qu’on me fasse signe pour avancer. Opposer une quelconque résistance aurait été bien inutile. Une tentative d’évasion aurait été encore plus stupide. Il est évident que l’aéroport comporte aujourd’hui de nombreux policiers, en plus des vigils habituels – n’est-ce pas normal lorsque l’on « accueille » une meurtrière ? Aussi, tout essai n’aurait servit à rien d’autre qu’à gaspiller mes forces, qui s’amenuisaient de plus en plus, et à s’attirer les foudres des gardiens, et l’un d’eux m’aurait fait frémir si je n’aurait pas montré sans cesse cet air de jeune femme forte – il faut dire qu’il a découvert ma phobie, et il peut s’en servir contre moi. Je descend donc de l’avion, comme on me le demande, puis je me dirige vers la sortie, escortée de trois policiers, armés de leurs éternels armes et uniformes facilement indentifiables. Puis, de nouveau, on m’embarque dans une fourgonnette – seuls deux des trois hommes entrent avec moi à l’arrière.

J’aurais préféré une voiture, avec un siège plus confortable, mais je n’ai d’autre choix que de me contenter de la banquette dure et froide, en métal. Je m’assois en silence, et regarde le paysage défiler par la toute petite fenêtre de la porte arrière. La campagne succède aussitôt à une partie urbaine, mais je n’ai pas le temps d’en voir plus, un des policiers ferme l’interstice, en me lançant un sourire à demi satisfait. Comme s’il espère qu’en agissant ainsi, je réagisse à sa provocation. Il peut toujours rêver, je ne répondrai pas, cela lui ferait trop plaisir, de me voir entrer dans son jeu – dont je pourrais sans conteste sortir, au vu de ses faibles capacités intellectuelles, mais qui n’empêcherait pas ma captivité, et qui donc ne me serait d’aucune utilité. Alors, je choisis donc l’option la plus simple, celle de me taire, de me détourner totalement de ces deux hommes, et de ne plus leur accorder la moindre seconde d’attention – ils n’en valent pas la peine. Et fermant mes yeux pour laisser mes pensées voguer quelques instants, je me relève soudainement, croyant avoir entendu une voix. Un des policiers me voit, et me lance, d’un ton moqueur.


- Alors la Belle au bois dormant, on a fait un mauvais rêve ? Ah mais nan j’oubliais … tu ne peux pas, hein !

Je serre les dents, je me retiens de répondre, et lui lance simplement un de mes regards les plus noirs. Comment peut-il oser parler ?! Il sait qui il est lui, même si à mes yeux, il n’est rien de plus qu’un subalterne, un sbire, un simple pion, mais il se connaît, il connaît son passé, son histoire, son présent, tout ce qui se passe dans sa vie. Comment peut-il oser parler ainsi ? Il ne sait pas ce que c’est de ne pas se connaître, d’avoir l’impression d’être incomplète, de se sentir sa propre ennemie, et même de se détester soi même pour ne rien savoir … Si mes mains n’auraient pas été liées, et si j’aurais été du genre à user de la violence en réponse aux provocations, je n’aurai sans doute pas hésité à le gifler. Mais bien heureusement – pour moi comme pour lui – aucune de ses deux possibilités ne sont à ma portée. Je me contente alors simplement de lui répondre, d’une voix sèche et cassante.

- Et qui vous dit, que je ne suis pas capable de rêver, et que vous être supérieur à moi, qui vous le dit, à vous, simple petit pion de la société ?

Il me regarde, l’air incrédule, surpris que je sois sortie de mon mutisme, mais aussi sans doute étonné de la venimosité de mes paroles. Et je n’hésiterai pas à réitérer ces paroles acerbes si jamais il continu ainsi. Mais cela semble lui suffire, il se tait, et m’observe d’un air interdit, presque confus. Et enfin, il se détourne. Je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire satisfait en tournant ma tête vers le coin de la fourgonnette, observant un autre angle de la petite cabine. Les minutes passent, les unes après les autres, sans qu’il n’y ait plus aucune intervention, de la part de l’un ou de l’autre des policiers. Et n’étant pas de nature très bavarde aux premiers abords – et j’ai encore moins envie de leur parler à eux – forcément la discussion est inexistante.

Après plusieurs longs moments, enfin, la camionnette s’arrête. Je lâche un léger soupir de soulagement – je le regretterai peut être une fois au milieu des condamnés. Puis enfin, les portes s’ouvrent, et l’air frais emplit mes poumons. Mais ici, l’air est différent, très différent … trop différent. J’aurai cru prendre plaisir à cette bouffée mais je me sens étouffée, emprisonnée, avant même que les murs ne se soient refermés sur moi. Les deux policiers sortent également, et s’étirent – je les envies, avec mes poignets liés j’en suis incapable et je sens mon corps tout engourdis – puis ils se postent devant l’entrée, et l’un deux va sonner à une sorte d’interphone. Et me voila devant cette imposante porte, la regardant avec une admiration mêlée à de la crainte, et de l’appréhension. Qui sait ce qui m’attend désormais ? Petit papillon est pris dans le filet …
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeMer 14 Mai - 17:54

Plus les jours passaient et étrangement plus je redevenais en forme. Je crois qu’il y avait énormément de choses qui m’avaient mises dans un état plus que lamentable. Mais ensuite j’avais fait de bonnes rencontres. J’étais un éternel insociable, mais je pouvais tout de même respecter et discuter avec certaines personnes, de préférences qui n’étaient pas trop bavards … Mais il fallait bien quelqu’un pour parler non? Moi je ne parlais pas beaucoup, surtout lorsqu’il est question de mon passé, je ne supporte pas parler de moi. Mais si c’est sur un sujet agréable, je suis tout à fait parlable, mais si l’ont me cherche je suis rarement agréable bien longtemps. Une autre chose, lorsqu’il est question d’amorcer une discussion, je suis rarement le meilleur. Il fallait bien souvent venir me chercher, profondément la plupart du temps, ou me parler de mes enfants, c’était le sujet par excellence à aborder avec moi. J’adorais mes gamins, même si je n’avais pas eu le temps de les connaîtrent, je les adorais déjà. Maybeth avait sût se faire respecter lorsqu’elle m’avait permit de faire un appel pour ma famille. Lorsque je craignais que Steve ne s’en prenne à eux. Elle avait tout fait pour me venir en aide, et c’était d’ailleurs la seule demande que j’aie fait dans cette prison, je me débrouillais toujours par moi-même. Mais ce gardien m’avait poussé à bout … Et je l’avais tué d’ailleurs.

J’étais sorti d’abord pour fumer une cigarette. C’était un véritable luxe dans cette prison. Je n’étais pas un grand fumeur et je me demandais pourquoi je gâchais le peu d’air que je parvenais à obtenir lorsque je sortais de ce nid à rat puant … Mais ça me faisait du bien, c’était extrêmement relaxant. Lorsque je pouvais sortir je n’hésitais pas à le faire, et si je pouvais être seul c’était encore mieux. C’est pourquoi je n’avais pas hésité lorsque j’avais vu la porte de l’entrée ouverte. Ce n’étais pas interdit de sortir par là, car de toute manière je me ferais tuer avant de passer la clôture, la porte était simplement tout le temps fermée habituellement. Là je me disais qu’ils devaient certainement bientôt accueillir un nouveau prisonnier. J’étais appuyé contre le mur. Je ne bougerais pas, je n’étais pas suicidaire, je voulais simplement profiter au maximum de ma cigarette, de l’air frais et de ma solitude. Je me souvenais de mon arrivée à Sadismus. J’étais dans un sale état. Je venais de passer plusieurs semaines dans une prison minable et avant cela j’avais tout de même été gravement blessé, l’ont ne m’aurais pas attrapé simplement, je m’étais défendu jusqu’à ce que je tombe. Mais malheureusement je n’étais pas mort … On ne voulait pas me laisser crever de toute manière. Je devais payer et c’était normal dans un certain sens. Mais je payais d’une manière tout à fait inattendue, Eddy était enceinte de moi, et lorsqu’elle était venue me voir avec deux gamins de moins d’un an, j’avais compris que je passerais des années d’enfers. J’avais toujours désiré des enfants, depuis tellement longtemps. Mais la vie ne m’avais pas dirigé dans ce sens … J’étais un tueur, sans pitié et j’avais tué énormément de personnes, repoussé énormément de femme après un coup monté de ma propre femme.

Ce n’était jamais un sentiment véritablement heureux lorsque je me remémorais ce genre de chose. C’était probablement la seule chose capable de m’atteindre, Sarah, j’avais sincèrement aimé cette femme de tout mon cœur, je l’avais marié et elle avait tenté de me tuer. Lâchement. Je soupirais, ce n’étais pas simple d’avoir de bonnes pensées à Sadismus … Même lorsque je me forçais, ça devenait bien rapidement assez sombre.
Je relevais la tête en entendant le bruit singulier du camion qui approchait la prison. Je pris une bouffée de ma cigarette que je faisais durer le plus longtemps possible et j’observais le travail des gardiens avec ce qui devait être une prisonnière. Ils s’approchèrent de moi, je ne disais rien, ce fut bien évidement eux qui prononcèrent les premières paroles. Ils me demandèrent d’aller chercher un gardien pour accueillir la jeune femme. Je n’eu aucune réaction sur le moment mais elle ne tarda par à arriver. Je fis un sourire mauvais et je dis :

Si vous pensez que je vais faire quoi que ce soit pour vous.

J’avais parlé sèchement. C’était peut-être chercher les ennuis, mais je n’avais aucune envie d’entrer à l’intérieur et faire un boulot pour ses connards de gardiens. Ils me connaissaient de toute façon. J’étais bien connu ici, j’avais tué un gardien, j’avais un sale caractère et j’étais surtout imprévisible. L’un d’eux vint pour répliquer mais l’autre l’en empêcha, disant que sa ne servait à rien et qu’ils iraient chercher quelqu’un eux, de toute manière personne ne pouvait partir d’ici. Ils me lancèrent un regard mauvais et disparurent derrière les portes de la prison. Je soupirais et prit la dernière bouffée de ma cigarette avant de m’en débarrasser par terre. Je relève les yeux vers la semi gamine en face de moi. Je ne sais pas quel âge elle peut bien avoir mais elle n’est pas bien vieille c’est certain. C’est toujours aussi désespérant, je n’ai que 38 ans, que je viens d’avoir d’ailleurs et je suis presque le vieillard de l’endroit! Je fais plus jeune, mais quand même … Je la fixe quelques instants, mais elle, elle regarde la prison, c’est certain que c’est surprenant quand même. Ok, je devrais peut-être lui parler, mais le problème c’est que je ne sais pas quoi dire. Je ne suis pas bon moi pour parler …

Bienvenue à Sadismus … dis-je d’une voix calme

Ok ça c’était de très mauvais goût par contre … Sincèrement, personne n’était heureux d’être enfermé ici. Je me passe une main dans la figure, je détestais m’ouvrir la bouche car instantanément je laissais sortir une réplique chiante, ou de vraiment mauvais goût comme ce « bienvenue à Sadismus » J’aurais quand même pu dire quelque chose d’agréable. La saluer tout simplement. Maintenant elle devait bien me prendre pou un taré. Au fond je m’en fiche. Elle est peut-être cinglée. Mais c’est bien parce qu’elle n’a pas l’air totalement débile que je lui adresse la parole.

Je ne suis pas si timbré … Mais si tu ne cherches pas d’ennuis avec moi, tu ne les trouveras pas. Je m’appelle Carl. dis-je finalement. Et le pire, c’était que ça m’avais presque demandé un effort surhumain tout ça. Dire simplement quelques mots … J’aurais bien fumé une autre cigarette, mais malheureusement, ce n’était fourni à volonté ici … Et je n’étais pas dans le cœur des gardiens, il me faudrait probablement un bon moment avant de pouvoir en fumer une autre. Je reste silencieux, laissant le temps à la jeune femme de s’habituer … Même si l’on ne s’habitue jamais réellement à cet endroit.
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeJeu 15 Mai - 6:14

A peine l'un des gardes avait-il sonné à cette sorte d'interphone que le deuxième lui indiqua autre chose. Regardant autour de moi, j'aperçus alors un homme. Sans aucune gêne, je le regarde, et m'étonne de constater que c'est un prisonnier - comment pourrait-il en être autrement, un des policiers lui demande d'aller chercher un gardien. Je suis d'autant plus surprise qu'il se trouve à l'extérieur - j'entend par là que cet endroit ne semble pas être un lieu pour des détenus - et je ne peux m'empêcher d'arquer un sourcil à sa réponse. Ce n'est pas la manière la plus agréable de répondre, le ton est sec, cassant, et dans ce timbre de voix, je semble, l'espace d'une seconde, me reconnaître - ou plutôt reconnaître ma façon de parler lorsque je réponds à une provocation ou une attaque.

Restant toujours aussi silencieuse, j'observe la scène. Un des policiers ne semble pas apprécier la remarque, et s'apprête à répliquer, aussitôt interrompu par le deuxième. Dois-je en en conclure que cet homme est connu, au moins par l'un ? En tout cas, une chose est sûre, il n'a pas l'air d'être le genre à aimer les gardiens - comme je le comprends ! - et il ne se laisse sans doute pas faire. Mais une question subsiste dans mon esprit ... comment se fait-il que lui, prisonnier de Sadismus, puisse être ici ? Certes, la défense semblait telle que toute personne tentant de franchir la grille sans autorisation serait abattue sans hésitation, et sans pouvoir respirer, ne serait-ce qu'une bouffée, de l'air se trouvant derrière la porte, mais tout de même. J'aurai voulut dire que c'était une sorte de 'détenu modèle' n'ayant jamais rien fait, et qui aurait eut ce privilège, mais la réplique qu'il avait lancé quelques secondes auparavant m'en dissuadait.

Je décide alors de me détourner de la scène quelques instants, pour observer la prison de l'extérieur, tant que j'en ai encore la possibilité. Elle parait plutôt grande, capable d'accueillir nombres de détenus, mais elle est aussi ... impressionnante. De par sa grandeur d'abord, mais aussi parce qu'il semble y régner une présence étrange, comme une ombre qui planerait au dessus d'un endroit que l'on qualifierait - à tort ou à raison - de maudit. Oui, c'est ainsi que me paraît cet endroit : maudit. Je suis pourtant du genre rationnel, mais cela ne m'empêche pas de croire à l'irrationnel - n'en démontre mes nombreuses lectures sur le fantastique, mais aussi mon intérêt tout particulier pour la mythologie. Et alors que je suis plongée dans mes réflexions, aussi étranges que logiques - et aussi paradoxales qu'elles puissent être - une voix attire mon attention.

C'est cet homme qui a parlé, me souhaitant la bienvenu à Sadismus. A nouveau, j'arque un sourcil. Etrange accueil pour un lieu étrange. Néanmoins, cette 'plaisanterie' n'est pas de très bon goût à mon avis, et mon regard - bien qu'il ne semble pas l'avoir intercepté - se charge de le faire comprendre. Mais il a déjà mis sa main sur son visage, comme s'il se rendait compte de ce qu'il avait dit. Sa voix avait été calme, aucune animosité particulière. Mais pourtant, ces paroles sonnent étrangement faux à mes oreilles - et comment pourraient-elles sonner délicieusement, alors que je ne ressortirai plus jamais de cet endroit où il me souhaite la bienvenue. Je ne sais plus alors que penser de cet homme. A-t-il simplement laissé échapper ces paroles par pur méchanceté - mais cela ne me semble pas être le cas - ou par pur habitude - car il paraît être du genre à ne pas être vraiment sympathique.

Mais malgré tout, je ne dis mot. Ne voyant pas que lui répondre, je préfère choisir l'option habituelle : le silence. Il n'y a que lui qui ne ment pas, il n'y a que lui qui ne trompe pas ... ou du moins, c'est l'impression qu'il donne le plus souvent. L'homme parle alors à nouveau, disant qu'il n'était pas si timbré, mais ne le sommes nous pas tous un peu, nous qui sommes ici - tiens voila que je me met dans le même lot que les autres détenus maintenant. Puis il dit quelque chose d'étrange. Si l'on ne cherche pas d'ennuis avec lui, on n'en a pas. Cette phrase me rappelle très étrangement quelqu'un ... moi. Peut être parce que je ne sais pas qui je suis, peut être parce qu'il est si facile de s'identifier à quelqu'un pour se connaître, ou peut être tout simplement parce que c'est vrai, j'ai l'impression que nous nous ressemblons. Ou au moins sur ce point. Car comment dire que l'on connaît quelqu'un, alors que cela fait à quelques minutes qu'il est devant soi ? Non, je ne peux pas dire que je lui ressemble réellement, car aussi parce que je ne sais pas réellement qui je suis. Tout un raisonnement s'en suis dans ma tête, alors que j'oublis presque de lui répondre. De ce fait, un silence de quelques secondes s'installent, avant que je ne lui réponde.


- Nous le sommes tous un peu ...

En disant cela, je ne peux m'empêcher de jeter à nouveau un regard à ma 'nouvelle maison', tentant d'imaginer à quel point certains peuvent être fous. Mais il est impossible, à mon avis, d'imaginer la folie humaine vivant en ces lieux. Cela reviendrait à être aussi fous qu'eux ...

- Tanya.

Prononcer ce simple mot me donne l'impression de me révéler presque entièrement. Mon prénom est quasiment la seule chose que je sais de moi - hormis approximativement le caractère que j'ai. Mais avant que je ne puisse pousser mes réflexions plus loin, sans un mot, les gardent me poussent légèrement en avant - ils ont finalement décidés de laisser le prénommé Carl s'occuper seul de moi - et se détournent. Je ne peux empêcher d'afficher une légère grimace, en fermant les yeux quelques dixièmes de secondes, en sentant les mains du policiers sur moi. Je déteste que l'on me touche - c'est une véritable phobie chez moi - mais je me retint de toute autre réaction. Puis, sans me retourner vers les deux hommes, je regarde Carl, pour lui adresser quelques derniers mots.

- Où dois-je aller ?

Je ne compte pas vraiment sur le fait qu'il m'emmène. Il ne semble pas du genre à aimer accueillir les nouveaux. Reste maintenant à voir si mes réflexions sont fondées ... ou non.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeJeu 15 Mai - 7:32

Je suis un observateur, je préfère largement regarder, analyser plutôt que parler. Mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, simplement, j’ai l’impression que cette jeune fille réagit de la même manière que moi. Ça façon de me regarder, d’observer l’établissement et surtout de mettre un temps à répondre. Les paroles ne sont pas les plus importantes, je suis tout de même assez content de ne pas tomber sur une personne extrêmement bavarde. J’aurais détesté même. J’étais sorti ici simplement pour avoir un peu la paix. Mais ce n’était pas réussi vu la présence de la nouvelle prisonnière. Oh je me fichais un peu de sa présence à vrai dire. Elle reste silencieuse et j’apprécie vraiment ce trait de sa personnalité. J’apprécies également me faire répondre, mais qu’elle prenne un temps à répondre c’était un signe qu’elle pensait beaucoup. Moi j’étais un impulsif certes, mais je n’arrêtais pas une seule seconde de penser. C’était difficile d’être moi, je voudrais bien parfois être un peu plus agréable, plus gentil avec les autres. Mais ce n’était pas moi, j’étais d’apparence bourru, j’avais une bonne carrure imposante, et mes paroles sonnaient souvent sèches et brutales. Ce n’était pas toujours ce que je voulais, mais j’avais toujours agis de cette façon, c’était moi.

Elle me regarde, je me dis qu’elle doit se questionner. Pourquoi je suis ici? Pourquoi ils me laissent avec elle. Il y a des tireurs qui nous surveillent déjà à l’instant. Au moindre geste suspect nous serons descendu sans la moindre pitié. C’est comme cela à Sadismus et c’était la prison la mieux protégée au monde. Nous n’avions aucune chance de s’échapper … Du moins pas de cette manière par la sortie principale. C’est normal que mes paroles sonnent fausses, je n’ai pas l’habitude de m’exprimer normalement. J’ai l’habitude de tenir une arme et de tirer sur quelqu’un. Malgré que je sois instruit, c’est tout ce que j’ai fais de ma vie, j’ai tué durant tellement de temps, que c’est devenu banal, une simple habitude un peu morbide. Et puis elle parle, elle dit que nous le sommes tous un peu. Je lui lance un regard surprit, je n’ai pas pour habitude de cacher mes émotions. Peut-être parce que j’étais un tueur tout de même assez craint d’où je venais, alors je ne perdais pas mon temps avec les mensonges ou autres trucs de ce genre. Nous le sommes tous quoi, timbrés?

Nous sommes tous un peu timbré? Oui j’imagine … dis-je avec un mince sourire.

J’appréciais cette jeune femme. Il était rare d’obtenir mon respect à la première rencontre. C’était un peu gros comme mot, mais disons que je ne serais pas poussé à m’en prendre à elle. Je crois qu’au fond je devenais un peu trop gentil n’est-ce pas? Je m’attachais un peu plus rapidement que je pouvais le faire avant. Je soupirais à cette pensée, comme si c’était mal … J’avais vraiment une drôle de façon de penser. Elle me donne son nom, j’hoche doucement la tête. Tanya, c’est joli comme nom. Je ne peu m’empêcher de sourire. Je crois que je sais ce que c’est mon problème. Depuis que j’étais père et que je souhaitais plus que tout au monde les voir, les serrer dans mes bras, j’étais bien plus agréable avec les personnes plus jeune. Je ne savais pas quel âge pouvait avoir cette jeune femme. Mais il était évident qu’elle n’était pas très vieille. Moi je commence à vieillir. J’avais passé 3 années ici, j’avais 36 ans lorsque j’étais arrivé. J’avais bien passé quelques temps dans d’autres prisons, je venais de loin quand même, mais sadismus c’est la pire épreuve que j’avais à surmonter. Je regarde les gardiens s’éloigner, et je ne manque pas de remarquer le malaise de Tanya lorsque l’un d’eux la touche. Je fronce les sourcils. Nous avions vraiment tous des problèmes ici. Moi j’étais claustrophobe. Idiot n’est-ce pas. Mais un claustrophobe en prison, c’était loin d’être quelque chose d’agréable. Et lorsque j’entrai dans une crise, j’étais tout simplement incontrôlable. Ils m’avaient tellement enfermé simplement pour le plaisir en isolement …

Elle me demande ensuite où elle doit aller. Je ne sais pas quoi répondre. Mais je crois qu’il vaut mieux attendre ici. Pour ne pas risquer les ennuis. Moi je m’en fichais, mais elle n’avait pas besoin d’en supporter plus lors de sa première journée.

Les gardiens vont t’apporter des vêtements, t’expliquer un peu le fonctionnement de la prison et t’apporter à ta cellule.

Je n’ajoute rien pour le moment. Pourquoi est-ce que j’expliquerais quelque chose qui va lui être dit de toute façon? Non, je préfère faire un peu connaissance. Qu’est-ce que ça m’apporte? Rien du tout, mais elle comprendra rapidement qu’il vaut mieux m’avoir comme allier plutôt que comme ennemi. J’étais aussi redoutable que je pouvais être … gentil je crois. Je n’étais pas habitué à être gentil alors je ne savais pas jusqu’à quel point je pouvais l’être. Je vins pour lui poser une question qu’un gardien pointa la tête entre les portes. Il s’adressa à moi

« Hé Hyde, tu t’occupe d’elle, nous y’a des ennuis. »

Je réponds par un grognement mais il est déjà partit et je n’ai pas vraiment le choix. Au fond ils veulent probablement que je la conduise à sa cellule, ne s’attendant pas à ce que je lui donne quelques explications, mais je ne vais tout de même pas l’abandonner à son triste sort … Mais elle n’était peut-être pas contente de rester avec moi, qu’est-ce j’en sais moi.

Et bien … Il faut croire que tu vas devoir rester avec moi encore un peu … dis-je en me passant une main derrière la tête. Je montrais que j’avais beaucoup d’assurance, vrai. Mais ce n’était pas tout à fait le cas en fait. Lorsqu’il était question que de faire un peu plus que dire salut, comment ça va. Ou que je n’avais pas une arme dans les mains, je devenais rapidement quelqu’un de renfermé et de timide au fond.
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeJeu 15 Mai - 12:03

Observant l'homme - dont j'attendais alors la réponse - j'avais pu remarquer sa surprise suite à mon affirmation. Comme s'il n'avait alors pas très bien compris ma toute première phrase. D'un certain sens, je le comprends. Je ne suis pas toujours des plus clairs, dans les situations comme celles ci, où je parle très peu. Au fond de moi je le sens, je le devine : souvent, je me contente simplement de répondre, sans même préciser de quoi je parle, je laisse le soin à mon interlocuteur de deviner à quelle phrase je réagis, sans chercher nullement à l'aider. Je confirme simplement parfois, d'un hochement de tête, ou d'un regard. Mais là, je ne bouge pas. Je le regarde tout simplement, laissant transparaître mes interrogations - mais pas le fruit de mes réflexions - lorsqu'il esquisse un faible sourire.

Je me retrouve d'autant plus surprise lorsque je le vois sourire à mon prénom. Lui qui, l'espace de quelques instants, m'avait donné l'impression d'être quelqu'un de silencieux, peu souriant, et peu enclin à la discutions, venait de se métamorphoser sous mes yeux, en un homme souriant. Ne sachant comment interpréter cela - est-ce un de ses subterfuges auxquels je m'attendais en arrivant ici, ou est-ce réellement quelqu'un qui peut sourire parfois ? - je me contente de lui répondre, en souriant à mon tour, de ce fin et pâle sourire qui, au final, ne fait qu'adoucir les traits de mon visage et se redresser les commissures de mes lèvres. Rien de bien flagrant, mais qui me paraît suffisant pour un homme qui semble observateur lui aussi. Et si jamais il ne le voit pas ... et bien tant pis pour lui. Je ne me paraît pas à moi même très souriante, alors s'il n'a pas pu le voir, et bien tant pis, il n'en reverra peut être pas un autre de si tôt.

Puis alors, il me répond. Il me dit qu'un gardien va s'occuper de mon arriver, en m'expliquant tout ce que j'ai à savoir, et en m'apportant des vêtements. Encore des habits imposés ? Je sens que j'en ai marre. Je voudrais pouvoir m'habiller comme je le souhaite, mais ce n'est apparemment pas une liberté que l'on est prêt à m'accorder. J'espère seulement que ce ne sera pas un uniforme sombre et des plus classiques. Je déteste ça, sans savoir pourquoi ni si je ressentais la même chose auparavant, mais je n'aime pas les vêtements trop simples - peut être est-ce du au fait qu'en général, je déteste les choses simples hormis lorsqu'il s'agit des petits moments du quotidien. Je laisse échapper un léger soupire à cette annonce, montrant clairement que je n'étais pas vraiment d'accord sur ce point, puis j'hoche la tête - une seule fois - pour signaler que j'ai bien compris, et ajoutant juste un mot pour confirmer mon geste.


- Bien.

Non pas vraiment bien justement. Mais je n'ai d'autre choix que de me plier aux règles. Ce qui est, dans un sens, tout à fait normal. La prison n'est-elle pas, après tout, une sorte de mini société ? Certes, un microcosme * de reclus, d'exilés, de rebus de la Société - j'entend pas là du monde entier - mais nous - car j'en fait désormais partie malgré moi - formons tout de même un petit monde bien à nous avec, comme pour toute société, des règles à suivre. Elles ne sont sans doute pas aussi juste qu'elles le devraient être, mais il y a un minimum a tout, des lois à tout. Sinon, ce serait l'anarchie totale ... Et même dans l'anarchie, il faudrait trouver de l'ordre, sous peine que cela ne devienne le chaos total - situation que même les anarchistes, selon moi, ne désireraient réellement trouvé. Et de toute façon, l'Homme a toujours eut besoin d'un minimum de règles pour régir sa vie, et protéger les autres. L’Homme ne sait pas vivre sans cela, l’Homme ne saurait pas s’organiser sinon.

Une voix interrompt alors mes réflexions. Un garde. La tête dans l’embrasure de la porte, il interpella le prénommé Carl par son nom – du moins, c’est ce que je pense être son nom – en lui disant qu’il fallait qu’il s’occupe ‘d’elle’ soit, de moi. Cela ne m’enchante ni ne m’exaspère. Lui ou un autre, cela revient au même pour moi. Néanmoins, cet homme ne peut qu’attiser ma curiosité. Les mystères, j’aime les résoudre – et cet homme semblait être une véritable forteresse, nullement prêt à céder le moindre petit secret innocent – mais pour le moment, je me contente seulement de ne pas bouger. J’aurais bien pu hocher la tête, en signe que j’avais compris, mais cela me semblait totalement inutile : le garde ne m’avait pas adressé la parole, je n’avais donc pas à lui répondre. L’homme en face de moi grogne – j’en déduis qu’il ne doit pas vraiment m’apprécier, ou alors plus généralement qu’il n’aime pas ‘accueillir’ les nouveaux détenus – mais ne peut que s’y résoudre : l’autre est parti.

Ses paroles ne font que me le confirmer. Posant sa main derrière sa tête, il m’annonce que je vais devoir rester avec lui un peu plus longtemps. Je ne tarde pas à remarquer l’assurance dont il semble faire preuve. Si je n’avais pas été dans une telle situation, j’aurai presque pu laisser transparaître un semblant d’admiration pour cet homme. Non pas qu’il soit facile de susciter mon admiration – c’est au contraire quelque chose de très difficile – et même si admiration est un bien grand mot pour le moment, je ne peux m’empêcher d’éprouver quelque peu ce sentiment, sans réellement savoir si c’est cette assurance – bien que rien ne me prouve qu’elle est réelle et bien fondée – ou si c’est cette impression qu’il dégage, d’être là depuis longtemps, de connaître pas mal de monde. Finalement, le mot le plus approprié me semble être le respect. Je sens que je respecte cet homme – et que je continuerai tant qu’il ne changera pas. Je lui lance un léger sourire, puis lui répond.


- Peu importe. On y va ?

Ma réponse n’est pas très agréable, et je m’en rends compte. Néanmoins, mon sourire l’adoucit quelque peu. M’apprêtant à partir – je n’ai que cela à attendre de toute façon – j’attendis que nous commencions à marcher pour lui poser une question, après un court silence.

- Cela fait longtemps que vous êtes ici ?

Simple curiosité.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeDim 18 Mai - 0:00

Ça ne m’enchante pas tant que cela de servir de guide. Mais je connais Sadismus comme ma poche, j’ai visité chaque recoin de cette prison sans exception. Je n’en suis pas tellement fier, j’aurais tellement aimé trouver le moyen de partir, de quitter cet endroit que je ne supportais plus à présent. Mais vous comprendrez que je n’ai rien trouvé du tout. Ma seule solution était de se procurer une arme. Mais ce n’était pas simple, loin d’être simple même. Mais je faisais de mon mieux. Je n’hésiterais pas à tuer un gardien de nouveau si il le fallait. Mais je devrais trouver le moyen de partir, car il était évident pour moi que je deviendrais rapidement complètement fou. La nouvelle venue n’a pas tellement de réactions, et au fond je comprend, ce ne doit pas être tellement simple de se retrouver enfermer ici, encore plus pour une femme. Moi j’avais mal réagis lorsque j’avais appris que je serais transféré ici. Je n’ai subit qu’un procès, mais je savais pertinemment que je serais condamné, il y avait tellement de preuves. Tellement de témoins. J’étais l’un des tueurs les plus connus de New York. Moi j’aurais préféré mourir … Mais ça, c’était une évidence, un tueur ne veux pas être attrapé. J’étais comme tous les autres, d’autant plus que je croyais que Eddy avait été tuée, pour moi il était clair que ça ne me servait tout simplement à rien de rester en vie.

Soudain, je décèle un petit sourire … Non? C’est étrange mais ça me fait sourire aussi. Tania se fait bien apprécier de moi, c’est certain. Elle n’est pas bien bavarde, n’a pas d’expressions à outrance. Bref, elle est d’une présence agréable, et moi je suis calme. À moins d’un changement de personnalité assez radical, je doute que notre rencontre devienne explosive. Et puis, je suis un tueur, d’accords, mais je suis quelqu’un d’assez normal. C’est étrange de le dire comme cela, mais la seule chose qui fasse de moi un … « monstre » c’est mon passé et mes réactions excessives, sinon je pense et je parle comme n’importe quel être humain qui n’aurait pas commit d’innombrables meurtres dans son passé … Mais j’avais fait une telle chose, je ne pouvais pas le mettre de côté, mais c’était difficile également de ne pas me dire que j’étais quelqu’un de normal au fond … Alors j’appréciais ce simple sourire. Cet air totalement humain. Je ne pourrais jamais expliquer ce que j’appréciais réellement chez cette jeune femme. Et à moins que notre rencontre soit plus ouverte, je ne lui dirais probablement pas. J’aurais tout de même préféré que quelqu’un d’autre que moi ce charge d’elle. Mais au fond, elle était tellement jeune, et je … je devais avoir peur pour elle parce que j’étais père maintenant, et qu’elle était justement assez jeune … Je n’en sais rien, je déteste me sentir ainsi. Je préférais l’indifférence, c’était bien moins compliqué d’ailleurs.

Dans ma vie, j’ai vécu de nombreuses choses. Mais rien ne me préparait à affronter ce que j’allais vivre à Sadismus. Personne n’y est préparé. Je trouve dommage que des personnes aussi jeunes et sans défense … Enfin le mot est probablement trop gros. Si elle est ici c’est qu’elle n’est probablement pas sans défense. Mais quand même. Si je décidais de lui faire du mal, de la violer ou de la tuer, je n’aurais certainement aucun problème à le faire. Elle me sort de mes pensées en ne murmurant qu’un simple « Bien ». Je la regarde un peu puis je me retourne pour entrer dans la prison, suivit de la jeune femme. Aussitôt que j’ai mis les pieds à l’intérieur, je sens cette bouffée d’air empoisonnante. Je sens cet air repartir comme il est venu, et je retourne dans mon enfer étouffant. Cette prison, c’est ma torture, un claustrophobe aussi avancé que moi, n’a pas besoin de plus de torture que d’être enfermé. Je suis torturé de manière constante par moi-même depuis 3 ans … Et c’est sérieusement humiliant de ce détruire soi-même. J’avance lentement, aucun mot n’est prononcé. Moi je ne sais pas quoi lui dire, je préfère me taire, je ne suis pas un agent touristique moi …

Elle me demande alors depuis combien de temps je suis là. Je fronce les sourcils, mais étrangement, la première chose qui me vint à l’esprit était qu’elle ne m’avait pas posé la question habituelle … Peut-être qu’il y a justement trop longtemps que je suis ici et que la routine c’est installée. Mais habituellement les gens demandent pourquoi. Depuis combien de temps, c’est un peu insignifiant. Mais c’est une question de j’apprécies énormément, elle n’implique pas de donner d’explications. Je détestais parler de moi. Alors je réponds.

3 ans … Cela fait 3 années que je suis ici … Je parle avec une certaine nostalgie, mais j’allais ajouter quelque chose en fait, mais ma voix s’éteins plutôt que de continuer, car durant notre avancée, nous arrivons dans un couloir, un homme vient visiblement de coincer une femme contre le mur, il la frappe, la traite de tous les noms. Si ça n’avait été que ça. Je dois avouer que je n’aurais probablement rien fait. Je me fiche des femmes, elles sont pour moi la même chose qu’un autre prisonnier homme qui se ferait tabasser. Mais j’ai bien l’impression qu’il compte la violer ce salopard, je déteste les violeurs. Je m’approche doucement. J’ai déjà oublié Tania. Je ne fais que lui dire, calmement qu’il pourrait la lâcher. Et d’un coup vif, il me frappe à la figure, me brise le nez … je sens le sang couler abondamment. En fait il doit y avait une grosse flèche qui pointe mon nez en permanence disant : « Point sensible, point sensible … » Car tout le monde frappe là … Bref moi je suis aveuglé un moment, assez longtemps pour qu’il ai attrapé Tania, poussée contre lui, et commence à la tripoter lentement. Moi je m’essuie le visage, mon nez continue de couler mais je fixe la jeune femme. Je n’ai jamais voulu l’attirer dans de tels ennuis …

« Ok connard, maintenant tu nous laisses seuls … ont voudrait faire connaissance … hein ma belle? »

Je laisse échapper un grognement. Mais pour le moment, je ne peux rien faire. Si Tania ne trouve pas le moyen de le surprendre d’une manière ou d’une autre, si elle parvenait simplement à lui donner un coup sur le pied, je pourrais me charger du reste. Mais pour le moment, tant qu’il la tenait contre lui, c’était bien trop dangereux de l’approcher, il pourrait bien la tuer. Alors j’attends, je cherche le bon moment, et j’espère sincèrement qu’il ne se passera rien de fâcheux. Mais déjà voir cet animal tripoter la jeune femme, ça me dégoute totalement.


[voilà, je te laisse quand même l’occasion d’agir ^^’]
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeJeu 12 Juin - 9:20

Jamais je n’aurai pu imaginer ce qui allait se passer …

Nous marchons, simplement. Je ne sais pas vers où nous nous dirigeons, et c’est d’ailleurs pour cette raison que je m’arrange pour que le prénommé Carl soit légèrement devant moi, de telle sorte à ce que je sache quand il faudrait tourner – si à un moment nous tournons. Il répond alors à ma question. Une réponse qui me laisse songeuse. Trois ans … cela fait trois ans qu’il est ici ? Cela me parait presque irréel et impossible, et pourtant Sadismus est bien la prison dont on ne ressort jamais vivant. Trois années peuvent paraître bien dérisoires devant les décennies de toute une vie. Mais se dire qu’il a passé autant de temps dans cette prison – ce qui n’est pas si long lorsque l’on y réfléchit – cela me paraît presque insensé … Il y en a peut être qui sont là depuis plus longtemps, mais je n’en reviens tout de même pas. Cela se voit sans doute car, une fois encore, j’arque un sourcil à cette réponse, le regardant d’un air incrédule. Puis mon expression se radoucit – ou plutôt qu’elle se fige à nouveau dans cette indifférence habituelle – alors que mes yeux se détournent.

Je ne veux pas lui imposer ce regard plus longtemps, c’est sans doute la raison pour laquelle je m’étais détourné. Cela doit être déjà bien difficile à vivre et cela serait inutile d’en rajouter plus à son calvaire – car je me doute bien que la vie de Sadismus, que je m’apprête d’ailleurs à découvrir, ne doit pas être des plus tendres. Mille et une questions se bousculent alors dans mon esprit. Mais celle qui revient le plus souvent est toujours la même : pourquoi ? A vrai dire, c’est une question que je pourrai poser à n’importe quel prisonnier, mais du fait de son ‘ancienneté’ – si un tel mot peut vraiment être utilisé dans ce cas là – je crois bien qu’il pourrait être le seul auquel je m’intéresserais vraiment ici – car je n’avais pas eut l’impression, en observant la bâtisse de l’extérieur, qu’on ne restait pas longtemps vivant à Sadismus, et qu’on ne la quittait jamais en vie non plus …

Et ce respect que j’avais éprouvé quelques instants auparavant, semble se manifester à nouveau, comme mêlé à une sorte d’admiration – j’ai presque l’impression d’avoir devant moi un rescapé miraculeux. C’est d’ailleurs très étrange de se dire cela, d’avoir l’impression d’être comme une petite fille admirative devant son modèle, alors que pourtant, je ne connais cet homme que depuis à peine plus de quelques minutes. Et voila déjà qu’il avait réussit à s’attirer une certaine sympathie de ma part, mais surtout – et c’est là le plus difficile, donc le plus incroyable exploit – il venait de réussir à ce que j’éprouve pour lui admiration et respect, en si peu de temps. Est-ce parce qu’il est le premier que je rencontre, parce que j’ai l’impression de m’identifier à lui – chose que j’associerais plutôt à mon amnésie – ou pour une autre raison ? A vrai dire, je n’en sais rien, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi penser. Peut être à cause du fait que je me trouve dans une prison, et que dans un tel lieu, tout ce qui fait la ‘normalité’ de la vie ne s’applique plus … ou du moins, c’est ainsi que je vois la chose.

Mais je n’ai pas le temps de penser plus longtemps, tout comme lui, n’a pas le temps d’ajouter quoique se soit – si tant est qu’il ait voulut ajouter quelque chose à ses paroles. Car, au détour d’un couloir, nous apercevons un homme. Il semble avoir coincé quelqu’un contre le mur … une femme ! Tout semble se passer alors très vite sous mon regard surpris. Sans que je ne puisse faire quoique se soit, ni me rendre compte de la situation, Carl se dirige vers l’homme, pour lui dire de la lâcher, mais l’autre le frappe aussitôt au visage, et m’attrape. Sans me rendre compte de rien, ma place est échangée avec la jeune femme, et je me retrouve coincé par cet homme.

Presque aussitôt, je détourne la tête. Ma respirations s’accélère, se saccade, rapide et irrégulière, mes yeux se ferment, ma bouche se tord en une grimace de dégoût et de peur. J’ai la désagréable impression d’avoir déjà vécut cette situation. Lorsqu’une des mains de l’homme vient à la rencontre de mon corps – l’autre enserre mes poignets, et les tiens fermement dans mon dos pour m’empêcher de me débattre – je frémis. Je sens la peur s’immiscer lentement en moi, se transformant en panique. Je ne sais plus quoi faire, je suis incapable de bouger, trop concentrée sur ce qu’il est en train de me faire. Et des images s’emparent de mon esprit, apparaissant rapidement, défilants comme un film en accéléré. Je ne peux rien faire pour stopper ce flot ininterrompu d’images à demi floues. Un homme sur moi. Des mains sur mon corps. Un rictus diabolique. Une barbe poivre et sel. Des lunettes. Un regard pervers.

J’ai envie de crier, de me débattre, de hurler. Mais je ne peux pas bouger. Les sons se coincent dans ma gorge. Un nœud se forme. Ma respiration est de plus en plus saccadée, ma poitrine se soulève avec difficulté et de manière irrégulière, le sang afflue rapidement à mon cerveau, tapant contre mes tempes, comme si l’on y frappait avec un marteau. J’ai l’impression de suffoquer, que l’on empêche l’air d’entrer dans mes poumons. Je n’arrive même pas à ouvrir les yeux, je n’arrive même pas à crier. Mes muscles sont tendus. Je tremble et j’ai froid. Puis alors, sans réfléchir, je tente de donner un coup – avec le genou ou le pied, je n’en sais rien – mais cela ne l’atteint pas. Je cesse à nouveau de bouger. Sa main est déjà arrivée au niveau de ma poitrine, sous mon haut. Mais elle se met presque aussitôt à descendre. Descendre un peu plus. Lentement. Toujours plus bas. Jusqu’à ce que …


- NON !

Un coup est partit. Je ne sais même pas si c’est mon genou qui a atteint un point sensible – ou sa cuisse peut être – ou si c’est mon pied qui a atteint le sien. Je ne sais pas du tout, je ne réfléchis pas, je suis totalement absente. Tout ce que je sens, c’est qu’il se décolle de moi et lâche mes poignets, qu’il m’insulte – enfin je crois … – mais une chose est sûre, et c’est la seule chose qui compte : il ne me retient plus contre le mur. Je ne cherche même pas à bouger, je n’esquisse pas le moindre mouvement, j’ouvre à peine les yeux pour les refermer aussitôt. Et j’espère, je souhaite ardemment, qu’il s’en aille. Je ne pense même plus à Carl, je ne pense plus à rien. Je suis totalement paniquée, et incapable de bouger …

[Voila.
Je m’excuse du retard, j’ai eut quelques soucis internet
(et comme Orange est une compagnie GENIALE >>").
Fin bref, j’espère que tu as aimé le post sinon, et encore désolé ^^"]
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MessageSujet: Re: ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~   ~ Petit papillon mortel ~ Ne reverra plus le ciel ~ Icon_minitimeJeu 12 Juin - 14:57

[j'adore ^^]

Je ne suis pas quelqu’un qui s’inquiète vraiment pour les autres. Je me fiche de la mort, et je ne vais pas à la rescousse des autres. Je suis quand même un tueur et ce serait un peu ironique de sauver d’autres personnes alors que j’en tue moi-même. Mais il y a une chose que je suis incapable de supporter, que je n’ai jamais pu et que je crois que je ne serai jamais véritablement capable. Et ce n’est pas si mal. J’ai au moins une conscience pour une seule chose. Une petite chose m’atteint et c’est très bien comme cela. Je pourrai au moins être fier d’une chose dans ma vie.

Les viols. Les violeurs …

Je ne supporte pas. Je sais pourquoi et c’est une chose que je me suis toujours tenu de divulguer. Lorsque des tueurs étaient débarqués chez moi lorsque j’étais jeune, avant d’en finir avec ma mère, ils l’avaient violés, violemment et à plusieurs reprises. C’est un souvenir que je ne supporte pas du tout. Et je refuse d’être témoin, ou même conscient qu’une telle chose se produise. Je crois que c’est pour cela que j’ai toujours eu de la difficulté à supporter les putes à New York, parce que je ne pouvais rien faire … J’ai un bon fond que je dissimule assez bien par mon agressivité et ma colère … Fin bref. J’avais aidé cette femme parce que … Parce que j’étais impulsif et que je ne pouvais pas rester sans rien faire. Il l’aurait poignardé, ça ne m’aurait pas chicoté. Mais là, il la tripotait d’une manière affreuse et dégoûtante. Et moi j’étais un idiot, parce que je n’avais pas frappé assez fort, que j’étais tombé sur une ordure plus rapide que moi, et que j’avais complètement oublié la jeune femme près de moi …

Lui il se chargea rapidement de me rafraîchir les idées. Il l’attrapa pour ne pas que je décide de récidiver au coup de poing qu’il m’avait envoyé sur le nez, et il s’amusait visiblement à la toucher et à l’effrayer. Moi je bouillais, car je ne pouvais strictement rien faire. Si j’avançais il n’hésiterait pas à lui briser le cou. Je venais de la mettre dans l’embarras, et si je ne trouvais pas rapidement une solution, elle en payerait le prix. J’avalais difficilement lorsque je le voyais glisser ses mains en dessous de ses vêtements, je serrais les poings, sans bouger, si elle avait peur et vivait des choses que je pouvais facilement imaginer, moi j’en devenais fou, c’était LA bonne façon de m’atteindre. J’étais très sensible à ce genre d’attaque. L’on ne me percevait certainement pas comme étant une personne comme cela. Une femme m’avait déjà traité de violeur, une femme qui vivait à New York comme moi … Elle m’avait énormément blessé. Je ne l’avais pas violé et ce n’était pas pour cela qu’elle me percevait comme tel. Mais je l’avais abandonné, tout en étant conscient qu’elle se faisait violer. Elle avait raison, j’avais été complice en quelque sorte.
Mais bref, ce n’est pas le moment de ressasser ce genre de souvenir. Ce mec est visiblement très fier de son coup, car je ne parle pas beaucoup, mais il est assez simple de savoir à quoi je pense, je suis très expressif et totalement incapable de cacher mes états d’âme, là je suis furieux, complètement rouge et crispé, il comprend à quel point cela m’insupporte de voir une telle chose.

« Hey connard, c’est ta copine? Regarde elle doit aimer ce que je lui fait hein?! »
Je laisse échapper un grognement face à ses paroles. Il la tripote de plus en plus, ce n’est pas parce que je suis amoureux d’elle que j’agis ainsi, il semble penser que je suis amoureux d’elle. On pourrait le croire. Je ne tombe pas amoureux. D’ailleurs je suis fiancé et j’ai des gamins … Non c’est simplement mon principe le plus fort, probablement le seul principe que j’ai, et que je ne veux pas laisser tomber. Une chose qui fait ma faiblesse en tant que tueur. Mais je ne suis plus tueur, je suis un homme, un prisonnier, qui ne va pas laisser cette jeune femme se faire violer bordel! Je viens pour avancer, Tania lâche un cri, elle hurle un non bien sonore. Soudainement tout ce passe assez rapidement, Je la voit le frapper, le mec recule et la lâche. Il semble m’avoir oublié, et il se prépare à la frapper. Moi je me précipite et je ne perds pas une seule seconde. Je pousse Tania, qui tombe par terre, j’espère ne pas lui avoir fait de mal, mais je devais l’éloigner. Et je commence à me battre avec l’autre gars. C’est moi qui ai le dessus cette fois, il m’a mit en colère, et le problème, c’est que dans cet état là je n’hésiterai pas à le tuer …

Je le frappe, et je frappe sans m’arrêter. Jusqu’à ce que je sente qu’il ne bougeait plus. Je le laisse tomber par terre. J’ai les mains pleines de sangs. Je reprends ma respiration et je vérifie son pouls. Il est vivant, mais pas très fort. Je m’en fiche. C’est vraiment le dernier de mes soucis. Je me retourne vers Tania et je me passe une main dans la figure, ne faisant qu’étendre un peu de sang dans ma figure. Je me calme pratiquement instantanément. Je suis comme cela, d’un extrême à l’autre. Très énervé, ou très calme. Je reste silencieux. Je ne sais pas comment elle prend la situation, est-t-elle effrayée ou pas? Moi je m’en veux de l’avoir mise dans cette situation.

Je suis désolé … Tu n’avais pas à subir ça. dis-je précipitamment.

Je m’accroupis près d’elle et j’essuie mes mains sur ma chemise. Je me sens mal. Je finis toujours par mettre les gens dans ce genre de situation et ce n’est pas du tout mon intention. Pas que j’ai beaucoup de considération pour elle. Je ne savais pas qu’au départ elle en avait un peu pour moi. Je suis un homme très naïf, de l’admiration, je ne crois pas que quelqu’un puisse éprouver ce genre de sentiment pour moi. J’étais un homme crains avant, et maintenant en prison. Disons que ce n’est pas tout à fait la même chose, j’impose un certain respect, parce qu’il y a un moment que je suis ici, et que j’ai tué un salopard de gardien, mais pour ceux qui n’éprouve pas ce sentiment envers moi, c’est plutôt de la jalousie, le désir de me défier, ou je n’en sais rien. Et du côté des gardiens … J’ai tué un de leurs collègues … Je soupire et je ferme les yeux quelques instants. Je demande finalement :

Tu as mal quelque part? Tu veux aller à l’infirmerie?

Elle ne doit pas s’en apercevoir, mais je fais de gros efforts pour agir ainsi. Pour être agréable, c’est pour me faire pardonner. Elle n’a peut-être pas le sentiment que j’ai fait quelque chose de mal, mais lorsque j’ai voulu tirer cette autre fille d’affaire, j’aurais dû prendre en considération que Tania était avec moi et que les choses pouvaient mal tourner. Mais je ne l’ai pas fait et elles ont effectivement mal tournées. Si ce n’avait pas été de moi, elle n’aurait pas été attaquée.
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