Nouvelle vie, nouveau décors...

Voilà, on y arrive. Je vois les portes de la prison qui se dessinent au bout de la route, qui se rapprochent, de plus en plus nettes, de plus en plus grandes, de plus en plus angoissantes. Mes yeux sont rouges. Dans l'avion qui m'a fait traverser la frontière, je n'ai pas cesser de pleurer, et ça a encore duré dans le fourgon qui m'a acceuillie à l'aéroport. Je me suis finalement arrêtée il y a une heure, quand j'ai senti que les gardiens commençaient à être exaspérés par le bruit incessant de mes sanglots. Ils me méprisent déjà assez comme ça, je n'ai pas envie d'en plus les énerver.
Il faut que j'arrête de penser. Il y a trop de choses dans ma tête, trop de pensées, trop de sentiments qui se bousculent. Katie me manque. Luc me manque. Mes anciens amis, mon ancienne fac, ma nouvelle vie, tout me manque.

J'ai un goût amer dans la bouche. Tout ça est tellement injuste... je vais passer ma vie enfermée loin de chez moi, loin de mes proches, pour des crimes que je n'ai pas commis. Bien sûr, je ne regrette pas ce que j'ai fait, c'était moi ou Katie de toute façon, et j'avais mes raisons. De bonnes raisons.
Mais quand même, je n'arrive pas à m'enlever les paroles du flic de la tête concernant Sadismus. Il a parlé de violences, de... viols. Je ne veux pas y croire. Je ne peux pas y croire, c'est impossible. Il y a des lois européennes, des chartes... et en face de ça, j'ai quoi, moi? Des rumeurs, des ouïe dire, rien de concret en vérité. Il faut que je reste logique. Bien sûr c'est dur la prison, bien sûr je vais passer des moments difficiles, mais ça ne peut pas être au point de ce que j'ai pu entendre. Les gens ont tendance à exagérer quand ils racontent, c'est bien connu.
Il n'empêche que j'ai peur. Je suis terrorisée même.

Je vois les portes de la prison qui s'approchent, et je ne peux pas en détourner les yeux. Je devrais pourtant, ce serait sans doute mieux, mais je ne peux pas. Comme si j'avais peur qu'en les quittant des yeux leur apparence empire, devienne plus monstrueuse.
Et puis le fourgon s'arrête. Un des gardiens me parle, d'un ton brusque qui me fait sursauter.

" T'es arrivée. Debout! "

Je lève la tête, le regarde, mais ne bouge pas. Je suis tétanisée. Je ne veux pas y aller, je veux pas rentrer là dedans, j'ai trop peur.

" Allez, debout! "

Je hoche la tête de droite à gauche, lentement, sans qu'il y ait de lueur de défi dans mes yeux, juste par réflexe, sans vraiment m'en rendre compte. Alors il me prend le bras, un peu fort, du côté où mon épaule est sensible. Mais ça, il ne peut pas le savoir. Je grimace, légèrement, et, contrainte, finis par me lever et avancer jusqu'à la porte, cette porte immense, terrifiante, qui, quand je lève la tête pour en voir le haut, semble vouloir me tomber dessus. Et les portes s'ouvrent sur l'enfer qui m'attend.
Une nouvelle vague de terreur me submerge, mais je ne bouge pas. Je dois attendre qu'un gardien de la prison vienne me chercher à ce qu'ils m'ont dit. Jusque là, je devrai garder ces foutues menottes qui m'irritent les poignets.

Invité

Encore une journée très enthousiasment... encore le même magnifique rêve que celui de ma mort très nettement décris avec comme nouveau chiffre en gros tailler sur la pierre XXIV soit donc 24... 24 jour à tenir dans le cruel dilemme, la dernière souffrance. Hum... plus les jour passe et plus j'ai envie de voir la mort en face plus j'ai envie de tenir ses petite minute de souffrance atroce et ma maladie sachant ceci, mes crise ce font de plus en plus régulière. Et donc au fur et à mesure je déteste de plus en plus cette mort puis re l'aime etc... la chaine s'en fin, enfin si ! Jusqu'au jour J- le dernière jour dans le quel on entendra parler de moi... il vont m'enterrer en prison j'espère ! Que je puisse botter le cul à tout ses salo de gardien qui me conduit pas cher un docteur ! Putain... pourquoi je me tue pas ? Pourquoi on me tue pas ? Pourquoi on fait tout pour m'empêcher de me tuer ? On veut me voir souffrir ? On veut m'utiliser comme cellule souche pour tester un virus ? Quel bande de salopard ! Et j'aimerai t'en escorter une personne une dernière fois... merde pourquoi je demande pas ?
Je frappa alors la porte et les murs jusqu'à ce qu'on m'écoute et qu'un gardien vienne me cherche. Sans attendre j'arrêtai ma simagri, me mis devant lui et lui dis d'une voix soumise.

-J'aimerai faire mon job une dernière fois avant de mourir... escorter une personne...

Je m'attendais à un non mais je croisais les doigts pour qu'il accepte ma dernière volonté... je souffre trop ici... j'ai envie d'évacuer tout ceci une dernière fois... une dernière fois de ressentir cette douce chaleur envers une personne d'on j'ai envie de faire plaisir. Juste une dernière fois. Sans attendre il me répondit en me disant un "Accorder" assez autoritaire, je fis un hoquement choquer mais contente. Puis je me jeta dans ses bras, quelque larme tombant. Rapidement je fis comme à mon habitude, prendre le dossier et aller devant la porte. Comme à mon habitude je lisais pas le dossier et je me sentais libre. Puis partis avec des vêtements normal... il voulait pas que je prenne mes fidèle vêtement style petite pute ! Mais j'étais heureuse et jamais quelque chose me rendra plus heureuse. Je partis et remarqua 3 silhouette au loin. Je m'approcha et vus une fille, surement la détenue. Les gardiens comme à leur habitude tentais de m'aborder en utilisant leur technique de drague basique : Tape sur les fesses etc. J'adorai cette vie et hélas je vais bientôt devoir la quitter. Puis finalement il partit en me laissant leur numéro de portable. Hélas je ne pourrai pas les appellers mais qu'importe. Après une fois partis je me mis derrière elle pour lui retiré soigneusement les menottes encore trop détacher. Puis je me mis devant elle.

-Bonjour ! Votre nom s'il vous plait !

Ah, voilà qu'on arrive pour moi. Une femme. Ca me rassure en fait, je dois bien avouer que me faire escorter par un homme ne m'aurait pas trop rassurée... bien que je l'ai été pendant tout mon voyage. Par contre, l'attitude des autres gardiens envers elle me rassure déjà moins. Quelques tapes sur les fesses, des regards bien placés... c'est vrai qu'elle semble tout à fait d'accord, mais je ne peux pas m'empêcher de me contracter en voyant cette scène. Je baisse la tête, regarde mes chaussures, jusqu'à ce qu'elle arrive à ma hauteur et me parle.
Je crois que j'auirais préféré qu'elle mette plus de temps à arriver jusqu'à moi, je ne suis vraiment pas presser d'entrer là dedans. Vraiment pas. Mais faut croire que j'ai pas le choix...
Je relève la tête, lentement, et répond à sa question. Dire que mon ton est moins enjoué que le sien n'est qu'un doux euphémisme. Parce que si elle semble enthousiaste, moi, je ne suis pas encore remise de tout ça, et le son de ma voix est morne, presque sans vie. Je déteste ça. Pourtant, et presque malgré moi, il y a toujours un peu de ma douceur habituelle dans mes propos...

" Amandine Kylda. "

C'est à peu près à ce moment là que je me rends compte de l'allure étrange que je dois avoir. Mon visage abattu contraste sérieusement avec mes habits, comme toujours gais. J'aurais voulu m'habiller en noir pour venir, ç'aurait été plus en accord avec mon état d'esprit, mais j'ai du me contenter de ce que j'avais sous la main, mes fringues habituelles. En l'occurence, il s'agit d'une longue jupe rouge descendant jusqu'à mes chevilles et d'un débardeur aux tons orangés, aux bretelles larges, avec une capuche. Et contre le froid, une simple veste, ni trop chaude ni pas assez.
Je remarque également qu'elle m'a détaché les poignets. Etrange, que je ne l'ai pas remarqué plus tôt. Le temps que je m'en rende compte, j'ai gardé mes bras dans la même position, mais maintenant que je suis "libre" de mes mouvements, si je puis dire, je masse doucement mes poignets endoloris, fixant d'un air sans doute un peu hébété les fines marques rouges sur ma peau.
Je suis pas vraiment très réactive aujourd'hui... J'ai du rester trop longtemps assise, immobile.

Invité

Je me sens revivre, même si c'est la dernière fois que je vais faire ceci je vais en profiter un maximum ! Je voudrai temps me la faire elle est si mignonne... hélas si je la touche on risque de me tuer... putain de maladie ! Et dire que j'ai ceci depuis ma naissance et que mes parent ce sont même pas étonner de mes relations... avoir des relations a 14 ans ses normal peux être ?! Vraiment des salo et il m'accompagne même pas dans ma futur mort. Je suis sur que je peux vivre mais on m'enferme et on m'observe comme si on voulait ce venger de moi. Et si mes parent me regardait me tordre de douleur et adorai ceci. Et si il voulait me voir mourir le plus méchamment vu ce que j'ai fais ?... j'ai tellement peur... Mais bon. Continuons mon boulot !
Je la regardais pas. Je faisais mime quel me plaisais pas même si c'était l'inverse. Puis je lui répondis sans la regarder.

-Bien... et qu'avez vous fe... fai...

Je me sentis soudainement oppresser. Sans que je le sente, du sang sortait de partout et lentement. Des oreilles, nez, yeux. Je sentis soudain une grande boule de sang dans ma bouche et la jeta. Je saignais encore. Sans que je comprenne pourquoi je tombis et je ne pouvais plus rien faire. Immobiliser voila le mot juste. Saloperis de maladie !

-Hs- Désoler court -Hs-

Elle ne me remarque pas, même après que j'ai dit mon nom. Pourquoi? C'est quoi le problème? Elle méprise les prisonniers au point de ne même pas vouloir les regarder? Je suppose que je vais devoir m'habituer à ce genre de comportement, après tout, je suis sensée avoir fait des trucs assez immoraux... mais pour l'instant, ce n'est pas tellement ça qui m'inquiète.

Parce que nous entrons dans la cour, passons les portes, et elles se referment sur moi dans un bruit sourd. Elles ne se rouvriront plus maintenant, pas pour moi en tout cas. Les larmes me montent aux yeux, mais cette fois, je me retiens. Je ne dois pas me mettre à pleurer, pas encore, pas après seulement quelques secondes à l'intérieur de ces murs. Nous avançons vers la porte, et ma gardienne me demande ce que j'ai fait, d'une voix assez étrange, comme si elle se sentait mal.
C'est à peine si je le remarque, trop préoccupée par la réponse à donner. Qu'est-ce que je dois dire? Je... je ne veux pas, je ne peux plus dire encore ces mensonges, j'ai déjà dit trop de fois que c'était moi qui avais fait ces horreurs. Maintenant que le procès a eu lieu, maintenant que je suis enfermée et que Katie n'est plus menacée, je n'ai plus besoin de mentir, si?

Mais trève de questionnements, il se passe quelque chose. La gardienne, elle saigne, énormément. Et puis elle tombe, comme ça, sans que j'ai rien pu faire pour l'empêcher. On est encore dans la cour, tout juste à l'entrée du bâtiment. Je m'assoie près d'elle, sans savoir quoi faire.
Merde, mais j'ai pas fait médecine moi! Qu'est-ce qu'elle a? Et pourquoi faut que ça tombe sur moi? Mais c'est pas vrai... comme si c'était pas une journée assez pourrie comme ça.

" Qu'est-ce qui se passe? Que... qu'est-ce que vous avez? "

Bien sûr, c'est évident, je sais ce que je dois faire. Un seul mot. Infirmerie. Le preblème, c'est que j'ai absolument aucune idée de l'endroit où c'est. Et puis même si je le savais, je ne sais pas comment je l'y transporterai...

" Hé, c'est où l'infirmerie? C'est loin? Répondez-moi! "

Je panique. Je ne sais pas si elle peut parler avec tout ce sang qui sort de sa bouche, et je déteste ça, tout ce rouge sur sa peau, ce rouge qui inonde mes mains dès que je les passe derrière sa tête pour la soutenir un peu. J'ai besoin d'aide... et elle encore plus que moi.

» une nouvelle venue
» Nouvelle vie
» Une horrible nouvelle...
» Une nouvelle rencontre