Pas de nouriture mais des pains.

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Episode précédent

Je faisais ma ronde tranquillement lorsque j'entends des prisonniers discuter. Discuter étrangement, on avait l'impression qu'ils commentaient un match. Sauf que j'entendis les mots "réfectoire" et "Hyde". Mon sang ne fit qu'un tour. Quoi ???!!!! Je les approchais en leur demandant les explications rapides. Le gardien Fiennes parti contre un peu d'argent, les apaches qui agressèrent Hyde et une autre détenue, une lame de couteau, l'infirmière.

N'importe qui à me voir aurait pu se demander comment je faisais pour ne pas me briser les mâchoires à force de les serrer. Mes poings étaient eux-même serrés. Je fis directement demi-tour sans plus attendre d'explication des prisonniers. Alors que je poussais des jurons à faire rougir Satan lui-même, deux personnes s'étaient mises sur ma liste des gueulantes : Ralph Fiennes qui avait osé faire une connerie pareille -bien que ce n'était pas vraiment contre ça que j'étais en colère mais disons que cela me donnait une bonne excuse et Carl Hyde. D'ailleurs, je passerai le voir en premier. Direction l'infirmerie.

Je pousse la porte tellement fort que la poignée m'échappe des mains et s'ouvre dans un fracas assourdissant en cognant contre l'étagère qui se trouvait juste derrière le mur. Je sais que l'infirmière m'incendiera surement et je m'en contrefous. Je ne l'ai pas vu pendant longtemps avec Mollusque mais elle n'a pas l'air bien dangereuse.

Je parcours les lits à grands pas, ouvrant les rideaux qui couvrent les chambres les uns après les autres. Beaucoup de lit vides, quelques amlades, trois blessés et enfin, près de l'unique fenêtre de l'endroit, Carl. Ce connard a réussi à négocier le lit à la fenêtre. Elle est d'ailleurs ouverte. Je m'approche du lit, une expression de rage incalculable sur le visage. Malheureusement, je suis bien trop empêtré dans ma colère pour être réellement dangereux. Si je le paraît ? Peut-être, je l'ignore et ne m'en rend même pas compte.

Par contre, je me rends bien compte que je lui hurle dessus :

"PUTAIN DE FOUTREDIEU DE BORDEL DE MERDE ! CARL ! ESPECE DE MENTEUR VEROLE AU TABASCO ! QU'ES-CE T'AS FOUTU ENCORE COMME CONNERIE ? ABRUTI DE MES DEUX !"

Je m'arrête à bout de souffle. Mes mains étreignent la barre de fer qui constitue le bas du lit. J'attends. je ne sais pas trop, je suis venu sur ce qui s'appelle un coup de tête.

128699 Nombre de messages : 3854 Age : 33 Date d'inscription : 11/02/2007

J’étais vraiment venu à l’infirmerie à contre cœur, Pour Bella, car je voulais être certain qu’elle allait bien. Malheureusement, enfin non heureusement la petite allait très bien, moi l’infirmière avait tenue à me garder, je ne croyais pas avoir un truc de cassé, bien que les coups sur mon dos n’avaient pas été très agréables. J’avais mal, mais de là à dire que c’était si important. Ce n’était pas la même infirmière qu’à l’habitude, plus gentille surtout, moins détestable, elle accepta même de m’installer près de la fenêtre, alors je n’avais pas encore insisté pour partir. Je la laisserais faire ses vérifications, surtout parce que j’avais une saleté de mal de crane, et que j’espérais qu’elle ferait un petit quelque chose pour. Le problème était que je ne pouvais pas prendre de médicament, je devais certainement être allergique à tout ce qui existait sur terre. Bella avait voulu rester, mais moi ici je préférais encore être seul, et puis d’une certaine façon, je savais que je l’éviterais, elle était trop jeune pour que je la mette en danger de cette façon. Alors j’avais obéit, c’était une première, l’infirmière devait être partie à la recherche de mon dossier, moi j’ai assied sur mon lit, parce que mon dos me faisait souffrir, j’avais fermé le fichu rideau pour avoir la paix, et ouvert la fenêtre, pour avoir un peu d’air tout simplement. Je somnolais presque, même dans cette position, Alors lorsqu’une personne, visiblement enragé poussa mon rideau et se mit à me hurler dessus, me faisant ainsi sortir de ma léthargie, l’impulsivité … Ma saleté d’impulsivité. Mon poing partit, et s’écrasa directement sur son nez. Et … Même si ce n’était dû qu’à la surprise, il ne fallait pas sous-estimer ma force. J’étais très fort.. Mes yeux s’ouvrirent rapidement, la bouche également, je fixais ce gardien, Alastor qu’il s’appelait, je m’en souvenais, et je venais de lui péter le nez, il était déjà en colère pour je ne savais qu’elle raison, je sentais les ennuis, ils avaient une odeur bien singulière et était souvent près de moi!

Tu es malade!!! Je suis un tueur bordel! Tu n’avais pas remarqué que j’étais impulsif?? Ne me fait pas peur de cette façon!!!

Je dis ça surtout pour qu’il comprenne que le coup était partit tout seul hein. Mais je doute qu’il soit assez gentil pour ne pas réagir à cela. Je me souvins de ce qu’il venait de me dire. Il m’avait traité de menteur? Je fronce les sourcils, pourquoi est-ce qu’il me traitait de menteur? Pour ma bagarre? Enfin oui je m’étais battu,. mais pour une fois je n’avais pas tellement eu le choix. Et puis, est-ce que je lui avais promit de ne plus me battre? J’en doutais fermement, je ne pouvais pas faire une telle promesse, je détestais ne pas tenir mes engagements, et je savais pertinemment que j’aurais toujours une raison de me battre ici! Il fait monter ma colère en flèche, je me redresse un peu, mais la douleur dans mon dos me retient, je grimace et je recule. Bon, j’ai peut-être d’avantage mal que je ne le croyais, et ça me fout en rogne ça! Toujours cette faiblesse, je n’aime pas être faible.

Ce que j’ai foutu comme connerie? Et en quoi ça te regarde? J’ai fichu la vie d’une gamine en danger, voilà ce que j’ai fait! Parce que vous n’êtes que des saletés de gardiens corrompus!

J’étais furieux, et je ne le cachais pas du tout. C’était de ma faute toute cette histoire. Si au départ je n’avais pas tabassé les mec qui s’en étaient prit à ma bouffe, rien de tout cela ne se serait passé .Mais ensuite, si le gardien n’avait pas été acheté, Bella n’aurait pas été mise en danger. Et même si j’éviterais de l’avouer, je m’en voulais de l’avoir mise en danger, elle n’avait pas à être mêlée à tout cela. Mais je préférait toujours passer pour le connard de service. Je baissais les yeux vers ses mains, bon sang, si il serrait d’avantage, il briserait la barre du lit, je ne devais vraiment pas sous-estimer cet homme, et j’avais parfois tendance à le faire. J’étais idiot de l’avoir frappé, mais lui il l’était tout autant pour débarquer comme ça alors que j’étais un tueur, colérique et impulsif. Et qu’est-ce qu’il me voulait en plus?

» mais qu'est ce que je fais ici....?
» Mais que passa ?
» Tu ne m'aurais jamais cru, mais... [Matis, suite]