Où donc il est ce numéro?

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Cellule 22, cellule 22… Où est cette maudite cellule ! Il est super tard, je crève de fatigue moi ! Des portes, des portes, que des portes !! Certaine même n’ont pas de numéro, j’espère que la mienne ne fait pas partie de celle-ci ! Faut vraiment être tordu pour faire un couloir ou le numéros des portes de se succède pas dans l’ordre. Bon, après plusieurs allées et retour sans la moindre trace du numéro 22, j’entreprends donc d’essayer les portes sans numéros, comptant sur le fait que le numéro des chambres soit marqué à l’intérieur. Bingo ! Non je n’ai pas trouvé ma chambre, mais ya bien le numéro en fait derrière celles-ci. Peut être les as-t-on montées a l’envers ! Bref ! Rien a foutre je veux pioncer ! Pioncer ! Pioncer ! Pioncer !
J’ouvre donc les portes a la volé une à une. M’apparaissent alors nombre de surprises, certaines portes ouvrent sur de véritable scènes de pugilat, lorsque d’autre aboutissent sur de véritable programme érotiques. J’espère que ce n’est pas le cas de ma chambre, la rencontre avec cette gardienne m’a assez fatigué… Je continu donc, je trouve des personnes qui lisent, qui dorment, qui chante, qui danse, qui ~censured~. Les nombres défilent, 12, 03, 20, 24 15, 65, 22, 10, … Hey ! 22 ! Je viens de la louper !
Ah ! La voici ! Oh… j’ai dit chambre ? Erreur de ma part, il s’agit bien la de cellule. De cellules froides et inhospitalières. Seuls quatre lit prennent place dans les neuf mettre carrés de la pièce. D’ailleurs, je ne semble pas être le seul à devoir y loger. En effet, sur le sol sont étalés diverses affaires, des jeans, des t-shirt. Apparemment, aucun vêtement féminin ne traîne, je suis donc dans une chambre de mec. En fait je ne sais pas si je dois m’en réjouir, ou au contraire maudire ma situation. Bref j’y réfléchirais plus tard !
Je me retourne donc vers un lit qui semble inoccupé. Des lattes, un sommier et basta. Je ne vais pas chipoter, après tout je suis en prison, je m’attendais en fait à bien pire. J’ôtes mon T-shirt noir et blanc et le jette aux pieds du pseudo lit, car si l’ambiance qui régnait en ces lieux était froide, la température quand elle était lourde.
Bon ! Au lit ! Je retire mes chaussures, Je commence donc à enlever mon pantalon, quand j’entends que quelqu’un viens. Merde ! Je tente alors de remonter mon pantalon que je n’avais eut le temps que de rabaisser au niveau des chevilles, mais celui-ci s’accroche a mon petit doigt de pied et fait naître en moi une crampe !
Et là, je m’étale de tout mon long sur le sol, le pantalon a moitié remonter, regardant d’un œil hagard et désespéré, qui donc vient a moi…

Pour une fois que je passais une putain de journée, voila qu’il est l’heure de retourner dans cette foutue cellule. La nuit dernière, y’avait personne, quoi de mieux ? Pourtant y’a quatre lits, et ils devraient être tous rempli… Enfin bref, rien à foutre, j’espère juste que si y’a quelqu’un il va pas me faire chier. Ou juste un peu. C’est vrai, je viens tout juste d’être changée de cellule. Adieu mes anciens compagnons, sauf Ginevra qui reste avec moi, mais ça c’est pour pas que cette petite nature soit dépaysée, naturellement. Et donc tout ça pour dire que j’ai encore rien vu des gens avec qui je partage ma chambre luxueuse… C’est pas malheureux ça ? Non.

Je traverse le couloir, assez rapidement, je crois que dormir me fera un bien fou. La nuit porte conseil, j’ai hâte de voir ce qu’elle va me dire cette petite… Je suppose qu’elle me parlera de Bella, que j’espère revoir au plus vite… Mon attraction fétiche. Bref, on verra ça demain, direction cellule 22.

J’ouvre la porte, bien décidée à sauter directement dans mon lit, ou plutôt ce qui y ressemble.
Mon dieu, c’est quoi ce truc ? Un compagnon de cellule… A moitié à poil, étalé par terre ? Nan, c’est une blague. Ca doit bien faire dix longues secondes que je le regarde, silencieuse. Qu’est ce qu’on peut trouver à dire face à cette scène… Le pire c’est que je ne prête même pas attention à son visage et tout ce qui s’en suit, nan, c’est juste un homme au sol.
Je m’avance un peu, referme la porte. Ca pour une surprise, c’est une surprise. Finir la journée sur une touche de ridicule, je pouvais pas rêver mieux.

« Hum… Soit je vous aide à vous relever, soit je vous ignore et ferme les yeux sur ce qu'il vient de se passer. Je vous laisse le choix. »

Pour une fois que je laisse le choix. J’ai bien d’autres idées grandioses, mais je préfère me taire, pour le moment. Qu’il décide vite par contre, j’ai pas toute la nuit non plus. Comment a-t-il pu finir comme ça… Nan, je ne veux même pas savoir, on va mettre ça sur le compte de la maladresse hein… Encore, s’il était tombé à la renverse en me voyant, j’aurais compris. Mais là il est immobile, par terre. Depuis combien de temps il est comme ça ? je me le demande bien. Encore un sacré phénomène… J’ai le don de les attirer.

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Merde, c’est une femme ! C’est bien ma veine ! Pourquoi ce genre situation n’arrivent-elles qu’à moi ? Et je suis la affalé sur le sol, le pantalon sous les genou a la scruter, telle une poule devant une poignée de clous.
Elle est mince, de taille moyenne, et a des traits aussi masculins que les vêtements qu’elle porte. Ses formes ne sont ni insuffisantes, ni exagérée. Et sur ses épaules viennent s’échouer des cheveux d’un bleu azure.
Bon, Ellos bouge ! Fait quelque chose ! Ah ! La surprise s’est mêlée à l’observation… à moins que ce ne soit l’inverse. Je reste donc ainsi pendant 10 longues minutes, mais elle finit par prendre la parole.
Elle propose de m’aider à me relever, ou bien de m’ignorer et de faire comme si elle n’avait rien vue. Ca me fait bien rire ! Aucune de ses proposition ne me plait. La première est une question d’empathie de ma part : Je ne l’imagine pas aidant un homme à moitié à poil a se relever. Trop dégradant pour ce genre de personne, surtout en prison. Quand au fait d’oublier ça, je n’en vois pas l’utilité, de plus, la surprise m’ayant accordé de nouvelles forces, je n’était plus fatigué, et préférait plutôt en savoir plus sur elle. Apres tout, on va dormir dans la même cellule.
C’est donc, tout en me relevant, me servant du pied du lit comme appuis, que je lui adresse ces paroles :

- Tes propositions sont plus qu’honorable mais, ni moi, ni toi ne s’abaisseras ce niveau. Garde plutôt ce souvenir en mémoire, ries en, racontes le a qui bon te semble, ça m’est égal. Et puis qui sait, peut être en apparaîtrons certaines jalouses. Enfin, bref passons… J’aimerais savoir a qui ai-je l’honneur de m’adresser ? Pour ma part, je suis Ellos, au service des dames.

J’ai tout en prononçant ces mots, remonté mon pantalon, et jugé inutile de remettre mon haut. Et maintenant, je vais me caller sur le lit. Allongé les bras derrière ma tête, je fixe ma « colocataire de cellule », relevant alors les sourcils en signe d’interrogation.

De un il refuse mes propositions, de deux il me prend pour une pipelette qui aime raconter sa vie à qui veut l’entendre, de trois il me fait passer pour une chanceuse et enfin pour terminer monsieur se présente comme un homme aux services des dames.
Estomaquée.
Tout ça en un si peu de temps de parole et d’un air totalement dénué de mépris ou autres façons tellement à la mode dans cette prison, juste en se relevant et se rhabillant. Je sais pas trop là. Peut être qu’il ne le montre pas aussi. Enfin.
Il s’installe comme si de rien n’était et me laisse là, en plan à l’entrée. Et moi comme une conne, je dis rien, je bouge pas. Maintenant il m’observe. A la bonne heure…

« Je… je m’appelle Hina. »

Putain, même les mots ont du mal à sortir tellement il vient de me… hum… me couper dans ma lancée, va-t-on dire. J’espère pour ce don juan des temps modernes qu’il fait cet effet à beaucoup de demoiselle en chaleur, et qu’il ne calculera pas qu’il vient d’assister à la première hésitation d’Hina. Au pire si il en parle, je le tuerai, après tout, ça sera pas super dur puisqu’on va dormir ensemble pour le restant de nos jours. Si c’est pas romantique ça…
Tiens, d’ailleurs…
Je lève la tête au plafond. Pas d’endroit pour accrocher une corde, faudra que je le dise à Hope. Elle comprendra certainement pas, mais moi je me comprendrai, c’est le principal. Elle m’obsède on dirait. En même temps, c’est une chance d’être tombé sur la femme la plus faible, et que celle ci, mine de rien, reste vous parler pendant plusieurs minutes. Dingue…
J’avance vers mon lit, ou ce qu’il en reste… ou ce qu’il a toujours été en fait. Je pensais que j’étais transférée dans la suite nuptiale, mais je vois que non… Très bien, je retiens. Tsss.

« Au service des dames ? Je suis bien curieuse de savoir quels services tu rends.»

Se foutre à poil ? Gigolo à temps partiel ? Hum… Ne pense plus Hina, ton naturel revient au galop. Heureusement que sourire dans un endroit sombre passe inaperçu.