Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Cuando hay que esperar, solamente esperar...

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Sasha Coulter
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Sasha Coulter


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MessageSujet: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeLun 10 Mar - 8:37

Suite de =>Cuando la soledad Està...

Je ne suis pas d'humeur, vraiment. J'ai cru le temps d'une seconde que la situation était assez claire pour que mon cher gardien comprenne. Mais soit il a le Tas qui brouille ses pensées, et ce serait compréhensible, soit il ne comprend rien, tout simplement. Il me voit me relever, devant lui, sans esquisser le moindre geste agressif, et ne comprend pas...
Mais la fatigue prend le dessus. Non pas une fatigue physique, mais morale. Je n'ai même plus la force de répondre, il bouge, s'approche, m'accorde une magnifique balayette en me fauchant les pieds, et pour la seconde fois en peu de temps, je tombe.
Dans un soupire éprit entre l'exaspération et la surprise, je ferme les yeux à la vue du sol qui se rapproche dangereusement. Mes mains s'avancent devant moi pour parer le coups inévitable, et je me ramasse sur mes pauvres poignets qui crient silencieusement leur douleurs. Ma douleur.
La force me manque pour maintenir tout mon corps, ma tête vient alors frapper à son tour le sol. Mon menton s'y cogne, et un son sourd résonne dans mon crâne, accompagné d'un douleur si spéciale...
Je colle mon front par terre. C'est froid. Je soupire. J'ai envi de crier, de me relever comme j'ai toujours fait, et de montrer à ce gardien ce qu'est Sasha Coulter. Je ne suis pas imbue de ma personne, mais je ne m'évalue pas non plus à de la merde. Et ce gardien fait tout pour que j'en sois une. Pense-t-il cela? Pense-t-il que je ne suis rien d'autre que cela?
Je n'ai pas le temps de converser plus longuement avec moi-même que je sens mes pieds se relever subitement. Mes chevilles souffrent à leur tour et je me contorsionne de façon à me mettre sur le dos et à tenter de prendre mes chevilles pour les libérer de l'emprise de mon tirant. Mais mon dos me fait encore mal, et je ne vais pas bien loin.
J'ai envi de crier, de gesticuler dans tout les sens, d'arracher, briser, tout ce qui me passe sous la main, mais je ne peux pas faire tout cela. Je ne peux pas me le permettre. C'est finit pour toi, Sasha. C'est finit.

Gafotas commence à avancer en me traînant d'une manière des plus humiliantes. Je tente à grand mal de rendre le voyage le plus agréable possible, mais imaginez deux minutes... être traînée sur un carrelage irrégulier, posé à la hâte sûrement, qui vous ronge les fesses. Le dos qui se contorsionne, tout les muscles bandés dans un effort vain d'arranger la situation... puis l'abandon.
J'abandonne. Je laisse partir mes bras, me laisse traîner, jusqu'à ce que... l'escalier approche.
Avant la douleur, la crainte. Je redoute l'épreuve que je vais subir dans très peu de temps, Mais redouter ne fait même pas reculer les choses.
Alors bien sûr, j'y arrive. Les escaliers.
Chaque marches est un supplice, chaque arrêtes me rentre dans le corps, me mord, me torture... je râle, mais ne cris pas. Je grogne, mais ne hurle pas.
Mes yeux sont secs, mais je sais pourquoi. Je ne veux pas pleurer devant lui. Il m'a poussé à bout, moi qui n'était plus très loin du vide, déjà. Je ne sais même plus où on est. L'escalier s'arrête. Le bruit d'une lourde porte qu'on ouvre, et je suis envoyée dans une pièces sombres sans âme. D'ailleurs, une foie la porte refermée sur moi, je ne vois plus rien.
Autant fermer les yeux; ce que je fais. Je les ferme et pleur. Je pleur silencieusement, mais j'aimerai pouvoir crier et abattre mes poings contre le sol. Mais je suis à genoux, tête baissée et blessée, les larmes coulent lentement le long de mes joues.
Je ne sais pas combien de temps c'est passé depuis mon arrivé dans ce lieu méprisable. J'ai froid. Je ne me rend compte de plus rien. Je ne ressens même plus rien. Je ne suis plus rien.
Je finis par me recroqueviller contre moi même, pour me réchauffer, mais ça n'y fait rien.
Le silence, pesant, ne m'encourage même pas à méditer sur ma situation. Maintenant, j'attend et j'espère.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeJeu 13 Mar - 16:33

Fin de la ronde, fin de mon service dans une demi-heure, fin des choses à faire. Ou presque. Il ne me reste plus qu'une chose à faire. Aller voir les salles d'isolement. Libérer ceux dont la punition est terminée et en particulier la miss Coulter. Je redescend aux sous-sols. Deuxième fois de la journée et je me sens plus léger cette fois-ci. Je n'ai plus à traîner la fille. Je commence à en avoir plein les pattes. Là, je ne rêverai que d'aller prendre une bonne douche bien chaude. Si elles sont chaudes. Je sais que celles des prisonniers sont froides mais... celles des gardiens ? Une sueur tout aussi glacée que la température de l'eau courante dans la prison me sillone soudain le dos. On verra bien.

J'étouffe un baillement en posant le pied sur le seuil. Cette tension avec Mollusque et Coulter m'a épuisée. Pour un premier après midi, on peut dire que j'ai subi un sacré bizutage ! Je vais voir celui qui surveille les cellules. L'un des travails les moins fatiguants, ils sont tous confinés derrière une lourde porte où seule filtre à l'occasion un rayon de lumière. Je vais le voir et discute cinq minutes avec lui. Des prisonniers à libérer ? Quatre m'annonce-t-il plus la mienne à durée indéterminée. Deux des quatres vont être sortis par le gardien qui les ont amenés ici. C'est souvent le cas. La preuve : c'est ce que je fais.

Je m'éloigne en lui annonçant que je m'en occupe. Je leur ouvre donc la porte et leur annonce qu'ils peuvent retourner en haut. En haut... Voilà encore une référence avec le paradis et l'enfer. Je les sors de l'enfer de l'enfer. Un étudiant en théologie serait ravi ici. Enfin... Tout est relatif.

Finalement, les deux autres sont partis sans encombre, trop satisfatis d'enfin sortir de ce lieu. Je m'arrête devant la dernière porte. Mes menottes sont là. Coulter aussi, accessoirement. J'ouvre finalement l'entrée, ouvre la lumière tout en clamant d'une voix un peu olympienne :

"Matricule zéro, zéro, cinquante-deux quatre vingt six ? Fin de l'isolement."

Puis j'avance de quelques pas dedans, sors une clef de ma poche. Une clef qui n'est pas dans mon trousseau mais accrochée à une chaîne qui elle-même tient à un anneau accroché à ma ceinture. Je m'agenouille près d'elle et commence à ouvrir les menottes. Ma commissure gauche se tord et se pince. Ses chevilles ont une sale couleur. Je ne pensais pas y être allé aussi fort. Je me rassure : tant pis pour elle, elle n'avait pas qu'à m'attaquer. Cependant, je reprends d'une voix un peu plus humaine mais qui garde des intonations agacées :

"Ca y est ? Calmée ?"

Je me relève. J'ai envie de lui demander ce qui s'est passé, ce qui lui a pris de m'attaquer mais je ne trouve pas les bons mots pour le faire. Pourtant il ne sont pas bien compliqués ou plutôt il n'est pas bien compliqué : pourquoi ? Mais là, à la voir, elle n'a pas l'air bien fraîche, j'ai dû pousser le bouchon un peu loin ou alors, elle n'était déjà pas dans un état normal.

"Ca va ?"

Ces deux mots sont sortis avant que je ne m'en rende copte. Ils sonnent doux, presque gênés, à mes oreilles. Et pour les siennes ? Je ne sais pas. Je ne bouge pas et attends un geste de sa part. Elle encore allongée sur le sol, moi debout, à à peine un pas d'elle.
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeJeu 13 Mar - 18:01

Depuis le temps que je suis dans le noir, j'ai eu l'occasion de trouver de nouvelles positions plus ou moins adéquate lorsqu'on est attachée et couchée sur un sol dur et froid. Finalement, je me suis installée sur le dos et je regarde le plafond. Regarder, c'est bien sûr un grand mot, car je ne vois rien. J'ai l'impression de plonger mon regard dans les profondeurs de l'enfer qui m'attend.
Moi qui aime le silence d'ordinaire, je me met à haïr ce silence si particulier que rien ne perturbe. Alors je me sens obliger de rompre se silence de mon mieux.
Une petite voix rauque et faible s'élève alors dans l'air confiné de cette salle d'isolement. Un vieux air de cantine espagnole apprise il y a bien longtemps.
Je me détend petit à petit, et s'il ne faisait pas si froid, si le sol n'était pas si dur, je m'endormirai sûrement.
Mais toutes les bonnes circonstances ne sont pas réunies pour un tel événements. Je crois que ça fait un moment que je n'ai pas dormi. Ca me ferait plaisir de dormir...

Des bruits de pas très faibles m'interrompent dans ma chansonnette sans paroles, et je me tais en tendant l'oreille. Mon coeur se met à battre un peu plus vite alors que je me redresse sur mes coudes pour poser mon regard sur ce qui doit être la porte. Les pas ont disparus. Je soupire et retombe en arrière.
Je laisse le silence me recouvrir lentement, et attend encore.
Mais les pas reviennent. Des clefs qui s'entrechoquent, une première porte qui s'ouvre en grinçant, suivit d'une seconde... serait-ce mon tour?
En effet. J'entend plus clairement la serrure cliqueté en cédant sous la pression de la clefs qui lui est maître. Mon coeur s'accélère, mais je ne montrerai pas mon impatience à mon cher gardien. Je reste donc allongée avec un air totalement désintéresser, et j'attend encore un peu. J'espère aussi. Je finis par me demander s'il ne va pas entrer juste pour me dire qu'il me laisse croupir encore un petit moment. Pour me narguer, histoire de m'engoncer encore un peu.
La lumière envahies comme une étrangère ma petite salle d'isolement. Mes yeux me brûlent subitement et me force à mettre mon avant bras devant eux pour les protéger. Je grogne pour faire la fille mécontente. Je ne le vois pas se baisser à mes chevilles douloureuses, mais je suis soudainement surprise par les contactes de ses doigts sur elles. Ce simple effleurement les fait souffrir et je me tend comme un bâton... comme le bâton que Gafotas ne lâche pas.
L'emprise des menottes est enfin relâchée, mais elle ne soulage pas mes douleurs. Elle en crée une autre. Je me redresse et m'apprête à les masser mais... je n'avais pas encore regarder dans quel états elles étaient. Je m'arrête donc dans mon mouvement et reste quelque peu stupéfaite. Je découvre des chevilles blanches, transparentes, barrées d'une blessure grisâtre infectée.
Mais un "ça va on s'est calmée? " m'interromps dans ma contemplation, et je lève les yeux vers cet homme qui décidément n'attirera jamais ma sympathie.
Mes mains vont se poser tout de même sur ses blessures à la couleur étrange et infectée, et je tressaille sous le violent picotement qui débouche de ce contacte.
Mon regard devrait être clair. Un regard des plus noir et méprisable.
Mais il ne s'arrête pas là, il me demande si ça va...
Si ça va... Un sourire étire mes lèvres d'un air des plus mauvais, et je me relève difficilement. Chacune de mes articulations me fait mal, j'ai l'impression d'être rouillée, je suis lente dans mes mouvements. Et c'est à lui que je dois tout cela. Et il ose me demander si ça va.
Si je ne m'étais pas un peu calmée, comme il dit, je me serait encore fâchée, et je ne me serait plus contrôlée. Mais maintenant j'ai compris la leçon. Je ne lui ferait pas ça. Moi qui n'aime pas ma cellule, son odeur forte et ses draps salles, j'espère vraiment y retourner rapidement sans devoir m'affronter à nouveau avec moi même et ce gardien à la c**.
Une fois debout, je me plante devant lui et plonge mon regard dans le sien comme si l'envie de le poignarder était matérialisée par ce simple regard.

"Tss..."

Je détourne le regard avant de méchauffer et fait un pas sur le côté. Il ne faut pas être tentée.

"Quel est le programme maintenant?.."

Ma voix est rauque, froide et sans vie. Je lui en veux, je lui en veux énormément de tout ce qu'il m'a fait. Je n'avais rien fais, à l'origine. Je ne comprend pas pourquoi toute les merdes me tombent toujours dessus. Depuis le début, je n'ai jamais été là au bon moment, ni au bon endroit. Finalement, je me résigne à ne pas changer l'inchangeable.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeJeu 20 Mar - 10:51

D'accord, elle ne m'a pas répondue. Bon, soyons honnête, je comprend pourquoi elle ne me répond pas. C'est évident que ça va pas. Bouaif, bon, bin ouais. Tant pis. Je sais pas quoi trop penser. La solution la plus simple serait de ne plus penser pour mes dix prochaines vies sauf que c'est trop facile. Alors, je vais me taire un instant.

Elle se lève douloureusement et me lance un regard noir. Au moins, elle n'est pas hypocrite, je me fends d'un sourire amusé. Qu'elle fasse attention le jour où je serais plus énervé. Je l'ai été aujourd'hui mais maintenant je suis calme. Le "Tss" qu'elle me lance manque de me faire rire. Qu'elle est effrayante ! A sa seconde question, j'hausse les épaules, jeprends une profonde inspiration et je répond :

"A ton choix : si tu peux marcher tout te seule, tu t'en vas d'ici. Sinon, je t'emmène à cette infirmerie... Maintenant que je connais le chemin, n'est-ce pas ?"

terminais-je perfidemment...

"Pourquoi tu m'as frappé ?"

Bon, je me suis lancé avant qu'elle ne réponde. Finalement, je l'ai dis avant d'y avoir pensé. Comme quoi, je devais l'avoir sur le coeur. J'aurais aussi ses bleus sur les côtes même si pour l'instant, c'est elle qui est plus mal en point.

Soudain, je me demande si elle se rends compte qu'il n'y a que pour cette agression envers ma personne que je l'ai enfermée ici. Je n'avais même pas songé au pourquoi de la raison de Mollusque était agonisante. Cette dernière m'a affirmé que Sasha n'était pour rien à son état de semi morte. C'était ce qu'elle-même m'avait raconté.

Pourtant, ce n'était pas parce que les deux témoignange convergeaient que je les croyais. Je ne pouvais simplement pas le vérifier. Aller voir les bandes vidéos ? A quoi bon ? Enfin bref... Je recule encore un peu, vais m'adosser au chambranle de la porte, Coulter devant mes yeux. J'attends ses explications.


[désolé, pas terrible ! >.< et il faudra que tu m'explique ton délire avec gafotas... (gaffe au tas ? :scratch:)
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeVen 21 Mar - 15:55

Je peux donc partir? Je lève des yeux qui trahissent ma surprise brève mais me ravise au dernier moment. Je ne dois lui montrer aucun de mes sentiments, à part la colère qu'il m'inspire. Je regarde donc ailleurs pour ne pas me trahir, bien que je pense que cela soit déjà fait.
La question n'est plus là, je vais partir maintenant. Il pense peut-être que j'aurai trop mal pour retourner seule dans ma cellule, mais il doit se tromper.
Je fait un pas devant moi... et réprime à grand peine une grimace issue d'une douleur étrange, lancinante et aiguë qui s'agite dans tout mon corps. Mais que m'a-t-il fait pour que la douleur soit si présente encore maintenant?
Mes yeux se tournent à nouveaux vers lui et je me retiens de lui cracher à la gueule tout le mépris que j'ai pour lui. Mais il ne me laisse pas le temps d'en placer une, en me posant une question qui j'avoue me déstabilise un peu.
Je m'arrête donc dans mon mouvement et me mets face à lui en réfléchissant à ma réponse. Que vais-je bien pouvoir répondre à cela sans qu'il ne me prenne pour une folle et qu'il ne m'enferme pour une raison qui lui serait propre?
Dis lui la vérité, cela vaudra certainement mieux.
Oui, mais quelle est la vérité?
La vérité, c'est que tu n'étais pas dans ton assiette.
Ha, et tu trouves ça crédible peut-être? Ho, mais je vous ai frappé parce que j'étais de mauvaise humeur.
Aller c'est bon, ferme-la...

Cela ne m'avance à rien. Je dois lui trouver une belle petite réponse qui ne me mettrait pas en danger. Je la connais cette réponse, mais elle m'est bien trop personnelle. Toutefois, c'est la seule qui m'apparaît comme étant la bonne.
Je souffle à plusieurs reprise avant de lui répondre. Je cherche mes mots, mais je sais que je n'en dirais que quelques uns; pas bavarde pour un sou, je ne ferais aucun effort pour lui exposer ma justification. Il devra se contenter de mes brefs mots, comme l'a fait le vieux.
Où est-il d'ailleurs, pépé? ça fait un moment que je ne l'ai pas vu... pas qu'il me manque, ha ça non! une vraie plaie...

"Je n'aime pas les menaces"

C'est du joli ça. Personne n'aime les menaces. Mais c'est pourtant vrai. C'est au moment où il m'a menacé que je n'ai pas réussie à me contrôler. Oui mais justement, tu étais déjà à bout. Moralement parlant. Tu doutais de ton authenticité, tu te morfondais comme le mollusque qui doit reprendre un peu consistance dans son infirmerie... ha oui.

Je détourne le regard afin qu'il ne puisse déceler un sentiment dans mes yeux. Bien que ce genre de chose soit compliquées pour tous. On ne sait jamais, il est peut-être hypersensible ou je ne sais quoi d'autre.
Quoi qu'il en soit, je ne parlerai pas plus. J'ai maintenant l'autorisation de partir et je ne vais pas me gêner pour user de mon droit.
Ho, j'ai un droit maintenant! ici! mais profite-en au plus vite Sasha! qu'est-ce que tu fous, cours, cours vite!
J'aimerai bien t'y voir...
Je n'ai fais qu'un pas, un pas de plus, et la douleur revient. Elle m'enserre les chevilles comme si un fil de fer qui se resserre à chacun de mes pas, et remonte le long de mes jambes. Sans parler de mon dos qui hurle silencieusement sa douleur profonde. Mes hanches grincent comme si elles avaient pris plusieurs dizaines d'années... et ma haine augmente. J'aimerai me retourner pour le plaquer à nouveau contre le mur et lui faire voir de quoi est capable la miss Coulter, l'assassine, la rêveuse...
Mais l'idée même de faire tout ces gestes qui engendreraient inévitablement de lourdes douleurs me donne la nausée.
J'arrête donc simplement d'avancer, je m'arrête, je reprend mon souffle... je vais peut-être mettre un peu plus de temps que prévu pour rentrer dans ma chère cellule aux relents de fauves.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeVen 21 Mar - 17:15

Je n'en crois pas mes yeux ! Ou plutôt mes oreilles. Mais ca revient au même : je n'y crois pas. Enfin, j'y suis forcé mais... Je m'exclame sans réfléchir avant :

"Quoi ?!!! Tu m'as attaqué parce ce que... Parce que tu n'aimes pas les menaces ? C'est pas vrai ! Mais t'es pire qu'une gosse ! On t'as jamais appris à te contrôler ? A réfléchir à tes actes de les faire ou quoi ? Tu sais que l'expression "tourner sept fois sa langue dans sa bouche", ça fonctionne aussi pour ça !"

J'enrage ! Mes poings se ferment compulsivement. Ma respiration est courte. Je la vois essayer de marcher et faire une grimace de douleur. Moi qui avait eu peur d'en faire trop, je ne regrette plus d'avoir serré comme un malade les menottes. Elle s'arrête, souffle et ne me regarde même pas. J'explose une nouvelle fois :

"Eh ! Espèce de thon vérolé ! Tu m'écoutes quand je te parle ?! Tu m'as attaqué pour un motif aussi débile ? Tu t'es foutu dans les emmerdes pour ça ?!! Et la fille ? Tu n'y avais même pas pensé ??? T'es une putain égoïste ! Réponds-moi !!!!"

Je ne savais pas trop ce que je voulais entendre mais il était certain qu'elle devait trouver le mot juste pour me faire passer ma colère - et pas sur elle. Je ne pensais plus trop à rien totalement aveuglé par ma rage. Heureusement pour moi qu'elle ne pouvait pas marcher vite car elle aurait intenté la moindre action que j'aurais été complètement désemparé et trop surpris. Tous mes collègues , anciens collègues, le savaient : s'ils voulaient que je soit efficace quelque part, il fallait absolument que je laisse ma colère de côté...


[gaffe aux ouvertures, Sasha... ^^']
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeVen 21 Mar - 18:32

Les éclats de voix soudains qui tonnent dans la petite salle me surprennent et je me demande même s'ils viennent effectivement de mon cher gardien. Alors comme ça, il pète son câble? Qu'est-ce qu'il lui arrive à celui-là? Il ne pouvait donc pas se contenter de mon explication, ne pas chercher plus loin, comme tout les autres? Non, bien sûr que non. Te lâcher la grappe, Sasha? mais tu rêves ou quoi, plutôt mourir. Non, ce qu'ils veulent, ses cafards, c'est sucer jusqu'à la moelle ce qui reste de vous comme âme.
Je ne veux rien lui dire de plus, mais sa voie qui gronde me frappe les tympans d'une manière des plus désagréables et l'envi de lui rétorquer quelque phrases clés me démange. Seulement, je ne dis rien. Je ne le regarde toujours pas. Il me parle comme si j'étais une gamine.
Je dois en être une, je sais. Une femme pourrait-elle donc être comme moi? Moi qui étais rêveuse, moi qui agissais dans l'unique but de parvenir à mon rêve, pour servir mon propre but. Je suis une égoïste de première catégorie, j'ai toujours vécu ainsi, sans doute parce que j'ai appris à ne rien donner.
Car les gens sont bien gentil, mais dans mon monde, quand on donnait un morceau, on se retrouvait évidé, grignoté jusqu'à la dernière miette.

Mais cela ne t'excuse pas, petit gardien. Ne me parle pas comme ça. La colère est un bien mauvais défaut et il serait fâcheux que nous le soyons tout les deux.
Je finis par tourner la tête pour le regarder. Son visage n'exprime plus qu'une confusion typique du gars qui perd ses moyens. Chacun à sa propre colère. La mienne m'est utile. La sienne doit lui être fatale. Si seulement je pouvais bouger le petit doigt sans avoir mal...

Je fais un pas vers lui, puis deux. La douleur s'estompe, mais cela n'est pas un bon présage. Un sourire douloureux se dessine sur mes lèvres. J'ai envi de le frapper jusqu'à voir son sang s'écouler sur le sol. Mais je n'en ferais rien.
Je ne suis plus qu'à quelque centimètre de son visage et je plonge mes yeux dans les siens; ses yeux fous qui me font jubiler. Il perd ses moyens on dirait. Je ris doucement.

"Et c'est toi qui me parle de contrôle..."

Je le dévisage lentement, le temps qu'il comprenne à quoi je fais allusion. Il ne sert plus à rien dans cet état. Il n'est plus capable de quoi que se soit. Je ris encore... doucement, follement.
Ma main droite monte doucement le long de l'avant de sa veste et vient étreindre son col avec fureur, mais sans aucune force. Je n'en ai plus.

"Je n'ai pas à te raconter ma vie, monsieur le gardien, je n'ai pas à me justifier...
et pour te répondre, pour la fille... je n'en ai vraiment rien à foutre."


Mon sourire ne s'est pas effacé depuis le début. J'ai pour une fois parlé bien plus que d'ordinaire, mais je me sens comme soulagée. Je sens le sang battre mes tempes mais la colère n'a pas sa place dans ce changement de rythme cardiaque.
Je n'ai pas à lui raconter ma vie. Il ne manquerait plus que ça. Le jour où je dirai quoi que se soit sur ma vie à quelqu'un, se sera sûrement un jour où la mort me sera donné.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeSam 22 Mar - 18:13

Contrôle ? Quel contrôle ? De quoi elle me parle cette morveuse ? Elle s'est approchée de moi pour me faire comprendre quoi ? Je ne comprend pas ma colère m'empêche de comprendre. Son comportement est trop stupide et sa remarque m'est incompréhensible. Je ne comprend pas et cela m'énerve encore plus ! De quel contrôle elle parle, mince ! Contrôle antidopage ? Contrôle de connaissance ? Ouais, je connais pas le plan de la prison par coeur mais pas de problème dès demain je serais capable de le réciter et de le dessiner en tibétain ! C'est sur ! Mais en attendant, elle m'énerve !

J'ai l'impression de cuire, à tout les coups, je suis rouge comme une écrevisse. Soudain, je sens qu'on me tire par le vêtement. Je baisse les yeux ! Mince mais depuis combien de temps elle m'agrippe ? Je la fixais, regardant uniquement son visage de petite m...euse et je n'ai pas suivi grand chose d'autre. Mais la sentir là qui me tire, ça me dégoûte, j'enrage encore plus. Je ne pense même pas à me dégager. Je l'écoute les dents serrés. De toute façon, je suis incapable de faire autre chose.

"Je n'ai pas à te raconter ma vie, monsieur le gardien, je n'ai pas à me justifier...
et pour te répondre, pour la fille... je n'en ai vraiment rien à foutre."


Là, à ces mots, je me mets à trembler de rage. Je n'ai pas l'âme d'un médecin mais depuis le temps, je me sens presque comme un devoir de compassion -de temps à autres. Et là, c'est le cas. Comment peut-elle dire qu'elle n'en a rien à foutre ? Même si elle est ici ! Je ne comprend pas. C'est pas possible, elle n'a aucune humanité ou quoi ?!! Et ca m'énerve encore plus. Je sens un truc chaud me couler entre les doigts. J'ai mal aux mains. Je vois son sourire.

Je fais demi-tour m'échappant de sa faible poigne et en gueulant :

"MOI NON PLUS, J'EN AI RIEN A FOUTRE !"

Je claque la porte derrière moi et remet le loquet dans un geste de rage. Je me retourne et me met à donner des coups de pieds à tout va dans cette porte ! Première après midi et elle me met en rogne comme ça ! Les coups résonnent dans tous les sous-sols, peut-être même remontent-ils jusqu'au rez de chaussé. Si ça se trouve, ça va attirer quelqu'un.

La puissance de mes coups contre cette pauvre porte qui n'a rien fait à personne -en tout cas pas à moi- faiblissent. Ma rage se calme petit à petit et je me sens totalement vidé. Je recule un peu contre l'autre mur du couloir et me laisse glisser au sol, les bras serrés contre mes jambes repliées. Souffler un peu. Je ferme les yeux, j'expire, j'inspire, j'expire. Calmement, doucement. Je relève la tête, rouvre les yeux. Et voit une poignée couverte de sang.

Je regarde mes mains et comprend pourquoi j'ai mal. J'ai tellement serrés les poings que mes ongles me sont rentrés dans la chair. Je savais qu'il fallait que je me coupe les ongles mais à ce point là... Je relève la tête et lève ma main pour remonter mes lunettes. Mon tic se met en action, je passe ma main dans mes cheveux. Bor ! J'ai les cheveux dégoulinant de mon sang. Quelle après midi de merde...

Je regarde la porte en face. J'ai pas envie de la revoir. Qu'est ce que je fous d'elle ? Est ce qu'elle a vu mon sang sur le sol ? Je soupire... Qu'est ce que ça peut me faire ? Qu'est ce que je dois faire ? Tu parles d'une première après midi de boulot. Heureusement que c'est bien payé... Je lève les yeux aux plafond. John... Tu me manques.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeDim 23 Mar - 7:24

Je crois que c’est le meilleur moment de cette journée. Sous mes yeux, mon cher petit gardien perd totalement ses moyens. J’ai parlé, mais j’ai vraiment l’impression qu’il n’assimile aucun de mes mots. Tan pis et tan mieux. Son visage devient rouge. Malgré le peu de luminosité ici, je peux le voir qui s’enflamme, et ça me fait jubiler encore d’avantage. Jusqu’à où vas-tu aller, mon petit ? Vas-tu me frapper ? Me tuer ? M’envoyer dans l’une de ses pièces où les gardiens aiment à torturer leurs pensionnaires ?
Si je me fis à ce que je sais déjà sur toi, tu ne feras rien de tout cela. Encore faut-il que tu saches qu’il existe de tels lieux ici ! Toi qui ne savait même pas où était l’infirmerie…

Les secondes n’ont pas le temps de s’écouler après mon discourt que déjà Gafotas pète un câble et échappe à mon étreinte trop faible. Je le laisse donc s’écarter et le regarde de la tête au pied comme s’il c’était agit d’une bête de foire. C’est à ce moment là que je remarque ses mains en sang. Vraiment, il n’a aucun contrôle sur lui-même et après ça, il voulait m’apprendre à en avoir sur moi. Entre lui et moi, je suis la meilleur dans ce domaine visiblement.
Pas fâchée de me trouver une qualité par rapport à ce gardien tordu, je commence à rire doucement alors qu’il me jette à la gueule sa phrase aux harmonies mélo-dramatiques. Là, j’en peux plus. Je ris à gorge déployée, me tenant les côtes douloureusement car cet exercice me fait mal. Mais mes nerfs lâchent et je ris sans pouvoir m’arrêter. Lui, sa tête toute rouge, sa colère démesuré, ses paroles d’ado en crise… ha non là, j’en peux plus.

Le noir retombe dans la pièce sans que je puisse m’en rendre compte à temps, mais je ne m’arrête pas pour autant de rire.
Je dirais même que ce rire fou qui me caractérise s’amplifie d’avantage, et si les coups que le jeunot donne à ma porte doivent s’entendre jusqu’au rez-de-chaussée, alors mon rire doit s’entendre dans toute la prison.
Il arrête de frapper cette pauvre porte mais moi je ne m’arrête pas. J’en peux plus, j’en pleur, je lâche tout… je cris de rire, une hystérie que je ne peux plus contrôler, je m’écroule sur le sol et m’appuie contre un mur…
Les secondes s’écoulent lentement et mon souffle me manque. J’aime pousser les gens à bout, et j’ai là tout ce que je cherchais. Le problème de rester ici pour une durée indéterminé ne m’inquiète plus.
Point positif, je ne suis plus attachée, et mon gardien va sûrement chialer.

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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeDim 23 Mar - 10:33

Je reste encore ainsi dans mes pensées avec John jusqu'à ce qu'un bruit me gêne. Un bruit étrange. Un rire. Soudain, je comprend. Purée ! Je me suis fait manipuler en beauté ! Je pose deux doigts sur mes yeux en passant sous mes lunettes et je soupire. Je me suis fait avoir. J'aime pas cette idée. Et son rire m'horripille encore plus. Je regarde ma montre. J'ai fini mon service.

Je me lève et remonte dans ma chambre en me demandant ce que je vais faire d'elle. Je repense à Fiennes qui m'a parlé de la torture. Je ne me voit pas faire ça. Par contre, je sais qu'il y avait des méthodes d'interrogatoire très désagréables, limite torture d'ailleurs. Je l'avais fait deux trois fois déjà pour obtenir des informations. Mais il y avait un but, referais-je cela sans qu'il n'y ait de but ? Quoiqu'il y en ait un... Le respect envers moi. Les instructeurs disaient que c'était le plus important. Respect ou crainte.

Après avoir testé la douche avec dégoût -bon sang, ils veulent nous tranformer en glaçon - et avoir mangé, je me sens mieux même si ce rire résonne encore à mes oreilles. Je suis calme et impassible. Je viens de me rendre compte que j'ai laissé la lumière allumé dans la salle de Coulter. Finalement, ce fait me décide. Je retourne dans ma chambre pour prendre les clefs et je file vers l'infimerie. Personne. Tant mieux. Je cherche ce qu'il faut dans les armoires. Je regarde conscieusement les composés. Ah ! Ghréline. Je le prends, referme l'armoire et sort de l'infirmerie. Il y a autre chose encore que je veux avant d'y retourner.

Par contre là de nouveau, je ne sais pas où c'est. Je vais voir à l'accueil et vais directement demander à mon collègue où se trouve le local avec le matériel. Il me l'indique. J'entre finalement dans cette caverne d'Ali Baba du matériel ménager. Produit d'entretien, balais, éponge, draps neufs, sceaux, serpillères. Le temple de la propreté et du neuf. Cela a une odeur agréable et c'est calme. Je m'en souviendrais certainement. Je trouve le coin des ampoules et je trouve finalement ce que je veux.

Je vais prendre mon temps. Une semaine, deux ? Un mois ? De toute façon, personne ne l'attend sauf le fossoyeur. Je descend finalement au sous-sol. Je n'ai plus ni ma matraque ni mon uniforme : je suis en jean- chemise sans arme. Ou presque : j'ai remis par réflexe mes poings américains dans ma poche. Je pose le médoc sur une table. Je vois un vieux verre sale qui traîne non loin. Parfait.

J'ouvre le clapet. Ah non, dans ma colère, j'ai pensé à éteindre la lumière. Je me surprend moi-même des fois. J'ouvre un instant et jette un coup d'oeil dans la cellule. L'ampoule est protégée par une grille, hors de ma portée de toute façon. Je ne regarde pas la fille. Je referme le clapet et revient quelques instants plus tard. Je referme la porte derrière moi. Tranquillement, en écoutant le bruit de ses pas, je défais la grille, enlève l'ampoule. La cellule sombre dans la pénombre. Mes clefs me scient la jambe à travers ma poche. Celle de mon jean sont plus petites que celles de mon uniforme. Je met l'ampoule que j'ai apportée. Une lumière vive et aveuglante inonde littéralement la cellule. Je remet la grille solidement et descend du tabouret.

"Là, on verra mieux, non ?"

Je me retourne vers elle et la regarde. Je suis nettement plus calme que lorsque je l'ai vu pour la dernière fois, il y a à peine quelques heures. Et c'est là que je suis beaucoup plus efficace et dangereux, je suis dans l'état d'esprit où je l'avais contrôlé lorsqu'elle m'avait attaquée en jetant Molusque.

"Bien la lumière, c'est fait. Passons à ta bouffe. Personne ne t'a donné à manger, j'imagine. Tu pèses combien ? Enlève tes vêtements et donne les moi que je vérifie ça de visu."

Comment ça je ne lui fait plus confiance ? Non pas vraiment et d'ailleurs je serais incapable de voir d'un coup d'oeil combien elle pèse. Mais autant qu'elle me les file tranquillement. Ca m'évitera de l'avoir à la contraindre de se foutre à poil. Cette salle n'est pas très chauffée et ce n'est pas l'ampoule de je ne sais plus combien de watts au dessus de 200 qui va la réchauffer. La lumière lui brûlera les yeux et traversera aussi ses paupières, l'empêchant de dormir convenablement mais elle aura froid. Et elle se réveillera plus fatiguée qu'elle ne s'endormira. Technique du KGB. On a beau dire, la guerre froide à permis pas mal de choses...

J'ai mis la main gauche dans ma poche, je passe le métal autour de mes doigts. J'ai tendu l'autre main pour qu'elle y dépose son uniforme miteux.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeDim 23 Mar - 15:13

La porte s’est refermée depuis un bon moment déjà et l’obscurité de la pièce m’a à nouveau plongée dans sa douce et froide pénombre. J’ai ris pendant au moins 10 bonnes minutes et je n’ai pas entendu partir mon gardien. Je ne sais pas du tout où il en est, s’il s’est jeté par la fenêtre dans un élan de colère incontrôlée – j’aime avoir de doux rêve, et je ne cesserai jamais d’espérer le meilleur. Mais au fur et à mesure du temps qui passe, je commence à penser à un autre avenir moins brillant que celui de mes songes. Peut-être que le petit gardien coléreux utilise son temps à échafauder un plan quelconque pour me faire payer l’affront que je viens de lui faire, ou bien est-il tranquillement dans sa chambre, à roupiller gentiment, sans même faire allusion à la prisonnière qu’il a laissé le ventre creux dans la salle d’isolement.
Au moins, cette salle, il saura où elle est. Je lui suis utile, d’un certain point de vue.

Je me suis calmée maintenant. Je suis sagement allongée sur le dos, les yeux fixé sur ce qui semble être le plafond. Je ne vois absolument rien. Je trouve ça assez serein comme ambiance. Je ne suis plus aussi excitée qu’à ma première fois ; je ne cherche plus rien. Je ne veux plus ressortir, ni même pour manger. J’ai l’habitude de ne pas manger, mon ventre connaît la faim, mon corps et mon cerveau aussi. Je peux tenir longtemps et au pire je m’endormirai.

Je suis collée au mur et je change fréquemment de position pour passer le temps. Je finis par m’allonger sur le dos, les fesses contre le mur et les jambes tirées à 90° par rapport au sol… ça m’étire les membres. Je soupire, croise les mains sur mon ventre et commence à chantonner un air à la mélodie espagnol. Les sons s’envolent dans l’air confiné de la salle et résonnent plus ou moins fortement contre les murs.

Je m’interromps brutalement lorsque j’entend des bruits de pas dans l’escalier qui mène à ce doux enfer. Je me redresse sur mes coudes et tord mon cou pour regarder dans la direction de la porte. Enfin, je n’en suis pas vraiment sûre, mais il me semble qu’elle est ici.

Les secondes s’écoulent et je me demande un moment si je n’ai pas rêvé. Peut-être…
Je me rallonge lourdement sur le sol dur et froid au moment même ou la porte s’ouvre sans grand tumulte. Je regard silencieusement l’arrivée de mon gardien en … héé ? Ça me surprend un peu de le voir vêtu ainsi, mais je ne bronche pas. Un sourire néanmoins étire mes lèvres d’un air mal saint. Il ne peut me prouver d’une meilleur manière qu’il n’est autre qu’un homme comme les autres, faible et inutile.
Je le laisse trafiquer son truc, il m’a tout l’air d’avoir retrouvé son calme… ce qui ne me rassure pas vraiment. Mais laissons voir ce qui suivra, ça peut toujours être intéressant.

Il s’agite autour de l’ampoule et pendant ce temps je me met en tailleur, le dos appuyé contre ce fameux mur et mes yeux sombres et fatiguées le fixant. On dirait un singe qui fait mumuse en découvrant les ampoules.

Que la lumière soit… et la lumière fut. Pourtant, cette ampoule n’avait aucun problème… en plus ce guss à dû se planter dans la puissance de l’ampoule, mais qu’il est con ! passer de l’obscurité à la lumière forte, ça ne fait du bien. Loin de là, moi qui suit sensible des yeux… je passe mon avant bras devant eux pour les protéger tan bien que mal.

Il parle, mais je ne l’écoute pas. Il doit être satisfait par sa connerie, donc je ne souligne pas.
Puis voilà qu’il me demande de me déssaper en me demandant par-dessus le marché combient de pèse.
Là, je me lève, le regarde les yeux larmoyants car agressés, et je ris doucement.

« Mais tu te fous de ma gueule ou quoi… »

Je ne ferai rien de tout ce qu’il me demande. Qu’il me frappe, qu’il me torture, qu’il m’enferme ici pour toujours, je ne ferai rien de ce qu’il me demande. Je ne le respecte pas, je ne le craint pas… à vrai dire, je m’en fou de sa gueule à lunette.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeLun 24 Mar - 10:18

Elle se lève -j'ai l'impression que la douleur dans ses chevilles est passée car elle n'e grimace plus en ce levant. Dans un sens, c'est logique, ca fait plusieurs heures que je les lui ai enlevé les pinces. Elle rit aussi. Dommage pour elle, je suis maintenant suffisament calme pour ne pas -ne plus ? - m'en offusquer. dans un sens, d'ailleurs, si j'étais à sa place, je me marrerai tout autant. Je n'ai cessé d'accumuler gaffe sur gaffe depuis le début de cette affaire. C'est vrai, elle n'a aucun raison de me respecter ni même de me craindre.

J'ai agit en ce que je suis : en débutant dans le métier. Dommage pour elle, il est pas mal de chose de contrôle, de maintien et de psychologie que je maîtrise plutôt pas mal -si je suis suffisament calme pour y réfléchir. Ces quelques heures où le sang a de nouveau circulé dans ses orteils m'ont permis de me concentrer. Je sais que ce que je vais faire est assez puéril : je tiens à avoir le dernier mot. Tant que je ne l'aurais pas, je ne céderais pas. Quitte à se qu'elle passe le reste de sa vie ici. Après tout, les gardiens ont tout pouvoir, n'est ce pas ?

J'ai moi aussi un petit sourire aux lèvres, un sourire aux intonations malveillantes. Elle ne me croit pas :

"La réponse ici serait 'ou quoi'
Mes paroles furent des plus sérieuses
Bien que ne me croit la petite gueuse,
Elle déchantera, à son plus grand désarroi !

La totalité des ordres que je donne
Ne sont aucunement négociables
Même dits sur un ton fort aimable.
Il faut que les charognes abandonnent !

Sans cela elles vivront les pires tourments
Elles quémanderont avec renoncement
Une miséricorde qui leur sera refusée
Jusqu'à totale expiation de leurs péchés !

Alors, dis moi, charogne, es-tu prête ?
A obéir maintenant ou à souffrir longtemps ?
Décide mais ne choisis pas à l'aveuglette :
N'oublie pas que c'est moi qui suis omnipotent !"


J'avais un peu baissé la tête au fur et à mesure de mes paroles j'avais terminé en la regardant par dessus mes lunettes, mon sourire se faisait plus pernicieux. Mon regard noir et glacé ne montrait absolument pas ce en quoi je pensais maintenant : Dieu ! Que ces vers étaient pourris. Il fallait que je recommence à m'entraîner. Il n'empêchait que je me demandais l'effet que cela auvait eu sur elle. Soit elle me rit au nez, soit elle prend peur. Je ne vois pas d'autre possibilité. Mais dans la première, elle le regrettera. Il est toujours possible de briser un homme et encore plus un prisonnier !

Je bouge les doigts au bout de ma main tendue pour avoir ses vêtements et ses réponses. Ma main gauche est toujours plongée dans ma poche, mon poing américain autour de mes doigts. J'attends.
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeLun 24 Mar - 11:30

Décidément, ce gardien ne cessera jamais se me surprendre. Après avoir littéralement pété un câble, le voilà devenu un tout autre homme. Je crois que c'est cet état dans lequel il se trouve maintenant qui m'inquiète le plus. Le reste, je n'y fais pas trop attention. Je ne comprend pas pourquoi il a fait mumuse avec cette ampoule, mais le fait que les rayons lumineux de cette dernière me brûlent les yeux doit être son but.
Peu à peu, je sens le gros merdier approcher. Je devrais me méfier, faire attention et lui obéir pour éviter le pire. Mais maintenant que j'ai commencé... je me connais, jamais je ne ferais une telle chose. J'ai beau me raisonner au mieux, je finis toujours par dire ce qu'il ne faut pas, agir en ma défaveur et j'en passe. Je suis trop impulsive, cela peut être un défaut comme une qualité.
Dans cette situation, il n'y a pas photo, c'est une tare.

A peine quelques instant ce sont écoulés depuis ma réponse butée, le gardien rétorque d'une manière étrange... en effet, il ne se contente pas d'un ou deux mots comme je le ferai moi. Il me sort une tirade sûrement inventée par ses soins. C'est assez endormant, et d'un intérêt si léger que j'en oubli le contenu. Je retiens simplement le sujet qui apparemment reste la menace du maître sur son sujet qui ne veux pas lui obéir. Je passe à autre chose pour ne pas m'énerver. C'est une petite menace, rien de plus...
Néanmoins, je ne peux pas m'empêcher de souligner la nullité suprême de ces vers. Après Lamartine, que m'a fait découvrir pépé, je ne peux pas me contenter d'une telle chose.

"Vraiment à chier ta mise en scène..."

Je ne bouge pas de là où je suis. Je vois sa main tendue vers moi comme s'il attendait quelque chose... et je réalise qu'il attend effectivement mes vêtements.
Ha non mais là, c'est comique. Comme si j'allais lui donner mes fringues. On a pas le droit de dessaper les prisonniers non?
J'avais oublié pendant quelques secondes que j'étais dans une prison qui n'avait pas de principe. Bon... ça complique un peu les choses.
N'empêche que je ne lui donnerai rien. Je pourrai me démerder à poil, mais c'est pour ma fierté que je fais tout cela.
Je croise les bras en ignorant les quelques courbature, souvenir de ce cher gardien qui en demande trop. Je prend mon air renfrogné, celui qui fait clairement comprendre que je ne céderai rien de plein gré.
Mon dos vient s'appuyer contre le mur derrière moi et mon sourire ne me quitte pas. Quoi que sérieusement, je fais quand même moins ma maligne. Son calme est tout à fait inquiétant. Il a changer du tout au tout depuis son départ et je crains tout de même d'avoir réveiller en lui le monstre qui sommeillait sagement. Avant de venir, ce sont tous des agneaux. Ils leur suffit d'un affront pour qu'ils deviennent ce qu'ils sont. Des bêtes. Tous des bêtes, des animaux, plus de principe, plus de limite.
Je suis potentiellement dans la merde. Mais je ne fais rien pour arranger la situation. Je me foutrais des baffes des fois.

"Y' t'arrive quoi là, tu te sens plus pisser?"

Mon sourire c'est transformé en rictus méprisable. Je m'enfonce encore, j'en suis consciente. Mes rythme cardiaque augmente sensiblement... je me demande même si je peux encore espérer qu'il retournera dans sa piôle en chialant.


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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeLun 24 Mar - 12:39

"Vraiment à chier ta mise en scène..."

Foutu. Je me redresse, mon bras fait une grande envolée lyrique, comme montrant l'expression que je laisse tomber. Puis reprenant un sourire joyeux, plus du tout dangereux, je réponds :

"J'avoue ! Mais tu sais ce qu'on dit des forgerons..."

Je retends la main et elle s'éloigne en croisant les bras. Bien tu en redemande on dirait. Ses secondes paroles me détrompent. On ne dirait pas seulement qu'elle en redemande, elle en redemande vraiment. Je repense une fois encore à mes interrogatoires. Les gens finissaient tous par craquer mais ils étaient déjà stressés, amoindris et affaiblis. Qu'à cela ne tienne. Je prend donc la peine de lui répondre :

"Quel vocabulaire ! Cela ne sied à une dame ! Ah zut : J'oubliais, tu n'en es pas une."

Je la regarde. Elle va encore me prendre pour un nul. Je reprend :

"En fait, j'étais en train de penser à changer de ce registre que tu trouves si minable. J'avais oublié que la mise en scène dépendait du public... Alors passons à quelque chose que tu appréciera mieux."

Je sors la main de ma poche, les deux sont désormais paume vers le haut, comme en signe de paix. Je sais que d'habitude j'utilise un annuaire, mais je n'en ai pas trouvé. Mon poing gauche fonce vers son plexus solaire qui est magnifiquement facile à trouver et à viser comme elle croise les bras.

Je sens le métal cogner contre elle. Je n'ai pas frappé fort mais précis, ce qui est suffisant avec cette partie de l'anatomie humaine. L'une des trois seule manière d'assomer un homme. Et là, je n'ai pas envie de l'assommer, je veux qu'elle reste bien consciente même si avec mon arme, elle doit être limite, le souffle coupé. Je connais les sensations qu'elle ressent, c'est horrible, il faut plusieurs minutes pour s'en remettre.

Je l'attrape et commence à lui enlever son uniforme. Je me rend compte que s'il est moche, il est très pratique à enlever. C'est assez étrange, j'ai l'impression de déshabiller une morte. Quoique je vois bien qu'elle est encore vivante. Son uniforme se retrouve posé sur mon bras droit. Je m'écarte. Elle est nue sur le sol. Une véritable larve. Bien que j'ai agit rapidement, elle ne devrait pas tarder à retrouver son souffle.

"Si tu ne me dis pas combien tu pèses, je te donnerai moins que le minimum nécessaire pour toi."

J'allais bien aussi lui dire ce qu'il fallait qu'elle fasse pour qu'elle sorte mais elle finira par le comprendre. L'instinct de survie est très développé dans toute l'espèce humaine. S'il ne l'est pas chez elle, elle ne mourra de toute façon pas. Pas vraiment parce que je n'en ai pas le droit -enfin si certes, c'est une des raisons -mais parce que cela signifierai qu'elle aurait le dernier mot. Et là, la chose que je veux avoir - même si c'est assez puéril, je sais - c'est le dernier mot.

"Tu n'aime pas les menaces alors je vais te faire une prophétie. Tu ne vas pas t'en tirer en bon état si tu persistes."
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MessageSujet: Re: Cuando hay que esperar, solamente esperar...   Cuando hay que esperar, solamente esperar... Icon_minitimeLun 24 Mar - 13:28

Qu'est-ce qu'il me parle de forgerons lui... Je ne m'attarde pas plus longtemps la dessus. La tension devient de plus en plus tendue, enfin pour moi. Car lui, il ne risque rien. Il n'y a que moi ici qui devrait trembler de trouille et se pisser dessus. Sauf que ça, je ne sais pas faire.
Le revoilà qui me sort une remarque d'assez bas niveau, je dirais maternelle, avec mon statue de femme. Personne mieux que moi sait que je n'en suis pas vraiment une. Peut-être ai-je le corps d'une de ces créature, mais je ne suis pas du tout dans leur mentalité. Du coup, cette remarque ne me fait absolument rien et me fait même ricaner.
Cependant, je déchante rapidement car je sens que le reste de l'histoire va très très mal se passer. Il me promet quelque chose que j'apprécierai mieux... et ce qualificatif est loin de me rassurer. Je l'observe comme je peux, épiant le moindre de ses gestes, mais il faut avouer que la lumière aveuglante brou la moitié de mon champs de vision. Je ne vois donc pas ses mains tendues à la jésus, encore moins la choses métallique qui lui orne les doigts.

Il va beaucoup trop vite. Je n'ai pas eu le temps de décroiser mes bras. Son poing anormalement dur vient me frapper l'estomac. Ce n'est pas la première fois que je reçois un tel coup, mais je n'avais pas besoin de se rappel pour me faire me souvenir de cette douleur écoeurante qu'il engendre.

Je me plis en deux sans même émettre le moindre son. Je n'ai plus de voix. Mon attention est focalisée sur cette douleur qui ne s'estompe pas. Ma tête me tourne, j'ai du mal à tenir sur mes jambes, j'ai la nausée...
Je sens qu'il me retient, mais ce n'est pas pour me soutenir. Il me déshabille sans problème et moi qui ne peux rien faire. Je suis à la limite de la conscience. Je le vois, je le sens, mais je ne peux plus bouger. Cette douleur...
Le sol est si dur et froid. Me voilà allongée sur ce dernier, sans rien sur la peau. Recroquevillée sur moi-même, ma vision est floue mais je le vois en face de moi. Il tonne encore sa requête d'un air entêté, mais sait-il seulement que même à l'agonie je ne dirais rien?
Mais il s'agit seulement de mon poids, juste ça. Dis le lui Sasha, et tout sera finis. Dis lui juste et il partira, il te laissera tranquille...
Après tout ce qu'il m'a fait, tu veux vraiment que je flanche? J'ai parcouru la moitié du chemin, je ne vais pas lui céder maintenant. La question est pourtant des plus ridicule, mais non, je ne le lui dirais pas. Je risque ma peau, mais après tout, qu'est-ce que cela peut-il faire? Je ne suis plus rien ici, je n'irais plus jamais dehors, je ne pourrais jamais voir ma maison en Espagne.
Je n'attend plus rien de la vie, encore moins de la mort.

Le froid qui me paraissait moindre tout à l'heure, me mord la peau férocement et mon corps s'ébranle de frissons incontrôlable. Je laisse passer le temps avant de lui répondre. Je n'arrive plus à réfléchir de toute façon, alors pourquoi m'empresser à lui rétorquer encore une connerie?
Le mal finis par s'estomper et je regarde mon cher gardien avec mépris. Mais qu'en a-t-il à faire de mon mépris. Il est dominant maintenant, lui au chaud dans ses fringues, lui debout et pimpant et moi nue, allongée sur le sol, démunie et plus que jamais vulnérable. Le point positif, faible serte, et que je ne risque pas d'agression sexuel de sa part. Ce ne doit pas être son genre.

"Tu n'auras rien de moi, tu perds ton temps..."

Ma voix est beaucoup plus faible qu'avant, sans compter qu'elle tremble de rage et de froid. J'aimerai me frapper pour être aussi butée. Je pourrai m'en sortir à merveille si je n'étais pas ainsi.
Mais une question se pose quand même. En quoi mon poids peut lui être d'une utilité quelconque? Je ne comprend pas son entêtement à savoir une telle chose.

"Et qu'est-ce que ça peut te faire, mon poids?"

Faut que je sache au moins pourquoi je m'obstine.
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