Besoin d'air...Pv Aby

Je respire enfin, mes cheveux encore humidifiés par la douche que je viens de prendre, je sort le coeur léger de la salle d'eau, une nouvelle fois tout c'est bien passée, j'ai su trouver le bon moment pour prendre me laver, sans risquer d'être démasquée...Le seul moment où mon coeur cesse de battre par crainte d'être découverte est lorsque je suis nue, il n'y a alors plus aucun doute quand à mon sexe. Mais en même temps, c'est aussi le seul moment où je me sens réellement moi, où il me reste une preuve que la petite fille que j'étais n'as pas entièrement disparu, dévorée par le rôle masculin que je m'applique à jouer.

D'un pas plus léger qu'à mon arrivée, je sifflote presque, je sais maintenant que, pour la journée, j'ai réussi à préserver le masque d'Adam...Que devient il d'ailleurs ? Mon frère, mon jumeau va t'il mieux ?
Je n'est pas eu de nouvelle depuis que je suis ici, deux semaines environs, c'est peu je sais mais je m'inquiète tellement pour lui, je ne supporterai pas de le savoir mal au point ou en danger, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai pris une nouvelle fois sa place, il n'aurait pas survécu en prison, il serait mort et j'aurais perdu une partit de moi, non je me serai totalement perdu. Et de toute façon, je suis lui et il est moi, nous sommes un, alors lorsqu'il a tué, c'est comme si j'avais tuée aussi...

Je secoue la tête, je sais que j'ai eu raison.

Passant rapidement une main dans mes cheveux court, je dévoile, l'espace de quelques secondes mon oeil vert, perçant qui jure avec l'autre bleu nuit, avant que la mèche habituelle vienne le recouvrir.
J'hésite quand à ce que je vais faire maintenant, il est l'heure de manger mais je n'en ressens pas l'envie, les couloirs sont peu bondé, la plupart du monde se trouvent sans nulle doute à la cafet...Raison de plus pour ne pas y aller. Mais alors je fais quoi ? On à vite fait le tour de l'endroit, la prison est certes grande, mais en supprimant l'aile des employés et les sous sols, qui me sont interdit, rapidement le lieu se restreint.

Tandis que je me perd peu à peu dans mes pensées, je me dirige tout naturellement vers ma cellule, arrivée près de mon lit, je m'étale dessus, fermant mes yeux après un long soupir. Immédiatement, mon imagination me fait perdre le file de mes pensées, et petit à petit, sans même m'en rendre compte, je me sombre dans l'inconscience du sommeil...

Je marche, je déambule dans un long couloir, des rires, je cherche leurs provenances, parcourant des yeux ce qui m'entoure, des tableaux, des portraits, et une multitudes de pièces.
Où suis je ?
Un cri, qui tranche avec les échos des rires. Je m'avance, une flaque de sang...Je me stoppe net et aperçoit mon reflet dans un miroir, enfin, je crois que c'est moi, je me suis jamais vu ainsi, je porte une longue robe blanche, mes cheveux court sont bien arrangés, je serait presque jolie si je n'était pas couverte de ce liquide rouge, mes mains, mon visage, la robe blanche...
Je ne remarque que maintenant que le rire fusait de ma gorge.

Je me réveille en sursaut, et me redresse brusquement, un rêve ce n'était qu'un rêve...J'ai besoin de sortir, je me sens oppressée, j'ai chaud, froid je tremble...
Quelle horrible cauchemar.
Je sort de ma cellule, un peu perdu. Rapidement je me dirige vers le dehors, j'ai besoin de cette air frais sur mon visage. Je franchis presque en titubant les portes qui ménent vers l'exterieur. Enfin, je m'adosse contre un mur et glisse à terre.

-Stupides Gardiens!Avec leurs foutus matraques qu'ils cognent pendant une demi-heure sur la porte parce qu'ils ont rien a faire pendant leurs tournées matinales!Je les detestent...Bref,je me lève de cette couchette quelque peu incofortable et me dirige vers mon armoire.Je prends une chemise propre,mon pantalon,mes sous-vêtements,...Bref,tot ce qu'il pour aller se reveiller sous une douche.

Moment de détente suprême...L'eau qui coule sur mon corps me rappelle les jours ou je lavaient ma fille.Ma tendre fille.Elle me manque tellement.Mes larmes se mêlent a l'eau.Si par malheur quelqu'un venait,il ne verrait rien.Seulement cette lueur de desespoir extrême sur mon visage pale.

Bon sortons...Je m'enveloppe de ma serviette pour m'habiller et enfin,sortir.J'n'ai pas faim,pas la peine de passer par la case cantine.De toutes manières,c'est degueulasse.Bref,sortons.

Le vents penetrent mes cheveux mouillés,me chatouille le visage,un sentiment de joie s'insinue en moi.Pour une fois depuis longtemps.Je devrais prendre mon cahier la prochaine fois.Mes pas se dirigent vers un banc et je m'assois dessus afin de laisser mes cheveux secher,je suis dns le courant du vent.

Quoi?Pourquoi ces mecs viennent la?

"Degage de la la Zombie c'est not'Banc"

Ah ah!Ah Ah Ah Ah!! Je me met a rire d'un rire aigu qui resonne dans toute la cour.Un rire proche du sadisme.J'en ai les larmes aux yeux.
Ils sont nazes ou quoi ces gens?Ce sont les bancs de tout le monde a c'que j'saches!!Je leur dit.Ce que je ne leur dit pas c'est qu'il y'a une difference:Un bac c'est a tout le monde,un enfant c'st a sa mèreRegardez:Ce banc est a Sadismus,Millyana est a moi.Pas compliquée n'est-ce-pas?

Erreur.

Les hommes m'attrappent et je hurles a la mort.IL n'ONT PAS LE DROIT DE ME TOUCHER!Je hurles,hurles a pleins poumons et enfin touche violemment le mur de mon épaule droite.Une grimace s'imprime sur mon visage avant que de glisser a la haine.Enfin je descend jusqu'au sol...

"Pauvre Cons =_="

je me tiens l'epaule,j'ai mal.Voyez omme le shommes sont.Je rumine,parle toute seule.Oh mais tiens,il y'a quelqu'un a coté d'moi?!Un homme??!!

Il va protesté parce que je suis sur son mur lui??!!

L'air frais me fait du bien, je prend de grandes bouffés d'air frais à plusieurs reprises, profitant du calme de la cour et du silence. Je ferme les yeux, chassant de mon esprit les images sordides de mon rêve. Je me revois, couverte de sang, un regard terrifiant, un rire horrible...Je secoue la tête, stop, n'y pense plus, oublie, tu as une vie réelle assez compliquée, pas la peine d'y rajouter les tourments de ton imaginaire.
J'ouvre les yeux, le cris que je viens d'entendre, je suis sur de ne pas l 'avoir imaginer. Juste en face de moi, une bande vire une femme d'un des bancs, comme si il n'y avait pas assez de place pour tout le monde. Je suis surprise de ces hurlements, ont dirais qu'elle se répugne à ce contact forcée, oui, en même tant je la vois mal prendre plaisir à être ainsi attrapé ainsi.

En moi de temps qu'il n'en faut pour dire Aie, elle est balancée contre le mur, juste à mes cotés, son épaule amortie le choc, cela ne doit pas être des plus agréables, ça doit être douloureux même.

''Pauvres cons.''

Je pose mon regard sur les prisonniers qui rigolent à gorge déployée, je n'aime pas ce genre de personne, ils se croivent supérieurs, puissants même tou cela parce qu'ils ont une pseudo-force, et je reviens, enfin mon seul oeil visible, celui bleu nuit, reviens vers la jeune femme. Je dirais qu'elle à entre 20 et 25 ans, ce sont ses cheveux, gris argenté, assez atypique qui attire en premier les regards.
Les rire gras des prisonniers m'insuportent, ils me rappellent celui de mon rêve, est ce le rire des tueurs ? La femme à eut le même rire tout à l'heure, un rire presque sadique.
Non, je n'est pas tuée moi, jamais alors...le personnage dans mon rêve serait Adam ? Non, non et non, il n'a pas tué par plaisir, il la fait par accident.

Redescend sur terre.

Madame, vous allez bien ?

Oui, je m'inquiète, même si je ne la connais pas, même si c'est sans doute une tueuse, je m'en fiche, c'est avant tout une personne.

Je les regardent,ces porcs qui rient comme si deux pecheurs venaient d'avoir le monstre du Loch Ness.Ils entendront de mes nouvelles.Avoir mis leurs mains sales,degoutantes sur mes bras.AAAaaaah!J'en fremis violemment.Je veux plus y penser.Je veux plys y penser!!

"AIIIIE!!"

Oh mon dieu...C'est horrible.Finit,je n'essaie plus de replacer mon épaule.Mais il est hors de question que je retourne dans cette infirmerie.HORS DE QUESTION.Mon visage se crispe de douleur.Je ne la sens même presque plus,ma pauvre épaule!Tout ca a cause des Hommes.Voyez comme ils ne changent pas?Toujours aussi brutaux,impossible de changer ce genre humain.Aaaah!J'en ai marre!Pourquoi suis-je si seule?Il doit bien y'avoir d'autre femmes enfemrées ici non?En même temps,mon air ne donnepas trop envie de me dire bonjour m'enfin bon...C'est pas aux femmes que je m'en prendrais!Bien sur que nan!

"Madame vous allez bien?"

Un homme?Demander?Poli?

"Ma...Mademoiselle."

Raaah,je deteste qu'on m'appelle madame.Je suppose qu'il va faire comme s'il etait mon ami,me faire confiance et me violer ensuite!J'ai tellement mal,mon epaule doit etre broyée,que je me plie pratiquement en deux et j'ai du mal a parler.

"Ca...Ca va."

AH oui,j'ai vachement l'air d'aller bien moi...

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